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Oujda: Un centre de requalification menacé de fermeture

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· Les “bénévoles» réclament un salaire

· Les ressources financières font défaut

· Les bénéficiaires sont dans le désarroi

CrEE en 2004 dans le but d’ appuyer les efforts visant  la promotion  de la condition de la femme dans la province d’Oujda, le centre de requalification de la jeune fille- Dhar Lamhala à Oujda-risque de «baisser  le rideau». Nonobstant les efforts déployés, des contraintes financières entravent considérablement les activités du centre. Par ailleurs, le nombre des formateurs a fortement diminué entre 2004 et 2005. De 14 au début, actuellement le centre ne compte désormais que sur les services de 8 personnes. En majorité des bénévoles. Mais ces derniers revendiquent aujourd’hui des salaires. Chose que la structure ne peut assurer. «Ces formateurs se sont engagés de leur propre gré et savent bien que le centre ne dispose pas de moyens financiers pour les indemniser», affirme Rachida Ismaili, directrice du centre Dhar Lamhala. Celle-ci précise que le budget alloué suffit à peine à acheter le matériel pour mener les programmes de formation.

Les jeunes filles, comme la direction, sont dans le désarroi le plus total. Sans bénévoles, sans ressources financières, le centre sera tout bonnement condamné à mettre la clé sous le paillasson.

Jusqu’à présent, cet espace a contribué à la formation de dizaines de personnes. Le nombre de jeunes filles ciblées est passé de 265 en 2004 à 318 bénéficiaires en 2005. Cette année, elles sont 318 et la liste d’attente est longue.

La formation dispensée au sein du centre concerne la coupe, la couture moderne, la couture artisanale, la broderie et le tricotage. En plus d’ateliers pour les travaux manuels, le centre compte aussi une branche dédiée à  l’informatique  et, chaque année, prend en charge 100 femmes dans le cadre de la lutte contre l’analphabétisme.

De fait, le centre dispose d’une infrastructure d’accueil appropriée et de moyens logistiques opérationnels, mais il a toujours besoin d’un complément d’équipement et ne peut se procurer les frais de fonctionnement indispensables.

Mohammed ZERHOUDI

L’ECONOMISTE

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