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Oujda : ADAMS, exemple à imiter

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Créée le 09 juillet 2004 à Oujda, l’Association de Développement pour l’Aide des Malades de Sang –ADAMS- s’engage à développer le système de la santé et la culture dans le domaine de solidarité avec les malades de sang. Cette jeune association a pour but d’aider les malades à surmonter les difficultés et les souffrances physiques et morales pendant et après le traitement en créant une atmosphère d’entraide entre les malades, leurs familles et le corps médical afin de procurer, à temps, les médicaments nécessaires aux patients, de mettre en œuvre les mécanismes favorables à la prise en charge thérapeutique des malades. Dans son programme, figurent aussi des séances de formation et de sensibilisation en faveur des malades, de leurs familles et le corps médical, en plus d’études de dépistage des maladies de sang et de recherches dans le domaine des hémopathies.
ADAMS est gérée par un conseil et un bureau composés respectivement de 21 et 9 membres ainsi que par 5 comités assurant, chacun, des fonctions exclusives. Le comité d’information et de communication se charge surtout d’établir des relations locales, régionales, nationales et internationales en vue de faire connaître l’association. Le comité d l’action social et de développement s’investit dans la prise en charge des malades en intervenant dès l’apparition de la maladie, en aidant les malades à tous les niveaux et en les soutenant psychologiquement. De son côté, le comité de recherches et de formation  s’occupe de l’initiation des membres de l’association sur l’activité associative et les connaissances générales sur les maladies de sang. Quant au comité de gestion des médicaments, le noyau dur de l’association, il a la lourd tâche de procurer les médicaments, souvent indisponibles, aux patients alors que le comité de législation auquel on se réfère en cas de litige, il se charge de l’actualisation des textes de loi en rapport avec l’activité associative et veille au respect du statut de l’association qui ne revêt aucun caractère syndical ou politique.
 Espérons que d’autres associations dans la région emboîtent le pas à ADAMS pour soulager les souffrances de ces malades, nombreux et nécessiteux.
Med ZERHOUDI

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