Le recueil de Charles Baudelaire publié en 1857 n’est pas l’objet de cet article. Même si l’on peut également passer par la deuxième appellation de cet ouvrage, à savoir Les Limbes: Le séjour des âmes des enfants morts sans baptême. Fait ici l’exemple des jeunes élèves, qui souffrent de la consommation du haschisch, des cannabis, du chanvre indien ou même des dragées de drogues… Ce sont aussi pour nous des fleurs du mal, des fleurs maladives !

Le nombre des élèves consommateurs de différentes formes de drogues est en croissance. C’est une réalité qui perce les établissements scolaires malgré les efforts entrepris ça et là. Le rôle de ces établissements doit passer du domaine de la sensibilisation au domaine de l’aide, de l’orientation, et de la conscience collective du danger résulté de la consommation des drogues sur tous les plans.

Aider ces jeunes devient aujourd’hui une nécessité pour appréhender ces cas.

Nos enfants sont l’avenir ! Soyons prudents et attentifs ! La lutte contre le tabagisme dès le jeune age peut bien démarrer si on peut acquérir à nos élèves une pesante tutelle autonome.

Harmonie de joie, à la place d’une harmonie triste du soir. On peut sourire en regardant une fleur (l’élève) s’épanouir pour construire ce pays. Une fleur s’évapore, une chance s’évapore. Transformons en joie ces vers de Baudelaire ! Donnons à nos élèves une vraie et belle fleur diurne, avant qu’un drogué lui donne une fleur du mal (cannabis) nocturne…

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir