NOUVELLES SCIENTIFIQUES
Un astronome prévoit une augmentation du nombre de nuages
La couverture nuageuse de la Terre, déjà source d’ennuis pour les astronomes, devrait rendre l’observation du ciel quasi impossible en 2050. Gerry Gilmore, astronome à l’Université de Cambridge, prévoit en effet une augmentation du nombre de nuages.
Selon lui, le réchauffement de la planète sera le principal responsable de ce changement. De même que les traînées de vapeur produites par les avions, d’autant plus que, comme la température, le trafic aérien tend à s’accroître.
Agence Science-Presse
Le thé vert ne réduit pas les risques cardiovasculaires
Le thé vert ne possède pas de vertus réduisant les risques de maladies cardiovasculaires, a conclu l’Agence américaine de réglementation des produits pharmaceutiques et alimentaires (FDA) dans une lettre publiée mercredi sur son site internet.
L’agence a de ce fait rejeté une demande faite en 2005 par la firme japonaise Ito En Ltd, premier producteur et vendeur mondial de thé vert, pour obtenir l’autorisation d’indiquer sur l’étiquetage que cette infusion prise quotidiennement pouvait réduire les risques cardiovasculaires.
«Basé sur l’examen des éléments scientifiques et d’autres informations soumis avec cette demande (…), la FDA a conclu qu’il n’y a aucune preuve crédible justifiant d’indiquer sur l’étiquetage que le thé vert ou ses extraits réduiraient les risques de maladies cardiovasculaires», peut-on lire dans la lettre de Barbara Schneeman, directrice du bureau des produits de nutrition et des compléments alimentaires.
Ito En Ltd et sa filiale nord-américaine souhaitaient pouvoir indiquer sur leurs produits qu’«au moins 150 ml d’infusion de thé vert pris quotidiennement comme source de catéchines pourraient réduire un nombre de facteurs liés aux maladies cardiovasculaires».
La FDA a passé en revue 105 articles et autres rapports soumis par Ito En.
Le thé vert est produit à partir des feuilles de camellia sinensis ou camellia chinois, une variété proche du camélia horticole ou camellia japonica. A la différence du thé noir, les feuilles utilisées pour le thé vert ne sont pas fermentées.
La FDA avait précédemment conclu que le thé vert ne réduisait pas non plus les risques de cancers du sein et de la prostate.
Ces vertus prêtées au thé vert l’ont rendu très populaire aux أ‰tats-Unis depuis une dizaine d’années.
AFP-Washington
La taille du cerveau pas nécessairement liée à l’intelligence
La taille du cerveau est moins liée à l’intelligence que l’âge et les interactions des enfants avec leur environnement. Selon Philip Shaw, de l’Institut national des maladies mentales de Bethesda, au Maryland, il existe aussi une corrélation entre le quotient intellectuel (QI) et le niveau d’éducation des parents et leur profession.
Le chercheur et son équipe ont étudié 307 enfants à partir de 6 ans jusqu’à 20 ans et croient que c’est la manière dont le cerveau est utilisé qui influence le plus l’intelligence.
Agence Science-Presse
Apprendre des langues sous hypnose
Apprendre en dormant est peut être encore un rêve, et pourtant une méthode s’en rapproche: l’apprentissage des langues sous semi-hypnose qui permettrait de rendre le cerveau plus réceptif à la compréhension sensorielle et globale d’une langue.
Chez Alphalearning (Paris IXe), une des seules écoles en France à proposer l’hypnose comme moyen d’assimilation d’une langue, un rituel surprenant attend l’élève. S’enfoncer au creux d’un fauteuil en cuir incliné dans une petite cabine à la lumière tamisée, puis mettre des lunettes teintées à signaux lumineux intégrés, enfin poser un casque audio sur les oreilles.
«L’apprentissage traditionnel repose sur l’hémisphère gauche du cerveau, analytique et logique, explique Pierre Fallot, directeur d’Alphalearning. En résulte deux incapacités: reproduire les sons, le rythme d’une langue, et la saisir dans sa globalité, sortir de la traduction au mot par mot».
D’où la nécessité d’utiliser l’hémisphère droit, le côté créatif et global. Cette partie du cerveau se laisse néanmoins difficilement exploiter, car elle est freinée par toutes sortes de blocages.
«En France, souligne M. Fallot, ces blocages sont particulièrement importants, notamment à cause d’une éducation valorisant beaucoup l’analytique, d’une résistance culturelle à l’étranger, mais surtout à cause de la structure sonore de la langue qui couvre un mince spectre de sonorités comparé aux langues slaves ou nordiques.»
La méthode, selon M. Fallot, est précieuse pour les esprits analytiques faibles, traumatisés par des échecs scolaires. Marc Choyer, un agent de la RATP de 48 ans, a toujours été «mauvais à l’école». Quand il a voulu se mettre à l’anglais avec des cassettes et des cours collectifs «c’était la catastrophe, je travaillais deux heures par jour et ne retenais qu’une phrase par semaine». La suggestopédie l’a aidé à «décomplexer».
Géraldine Schwarz -AFP- Paris
Des neurones jouent un rôle régulateur clé pour l’appétit
Un petit groupe de neurones situé dans l’hypothalamus, zone cérébrale régulant le sommeil, l’activité sexuelle, les émotions et le métabolisme, joue un rôle clé pour l’appétit, ont découvert des scientifiques qui publient une étude jeudi aux أ‰tats-Unis.
Cette découverte pourrait un jour conduire à la mise au point de nouveaux traitements contre l’obésité avec des médicaments et des régimes alimentaires plus ciblés capables d’activer ce groupe de neurones, ont souligné ces chercheurs de l’Université de Cincinnati.
Ces neurones jouent le rôle de capteur de signaux métaboliques permettant au cerveau de mesurer la quantité d’énergie disponible dans le corps, a expliqué Randy Seeley, professeur de psychiatrie et principal auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Science du 12 mai 2006.
AFP – Washington
Poussière extraterrestre au menu
Vous voulez participer à une recherche de la NASA? Le dernier-né des programmes qui permettent d’utiliser du temps mort de millions d’ordinateurs vous permet cette fois de traiter une petite partie des données amassées par la sonde américaine Stardust, cette sonde qui est revenue sur Terre l’an dernier avec quelques grains de poussière d’une comète.
Ce qui est tout de même étonnant, puisque ce que cette sonde a rapporté de l’espace ne remplirait même pas le fond d’une cuillère à thé. Mais pas moins de 150 scientifiques à travers le monde décortiquent le tout, atome par atome, et ils ont 1,5 million d’images, prises au microscope électronique, de ces particules emprisonnées dans le «filet» de Stardust.
Aux dernières nouvelles, les chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley étaient en bonne voie de recruter les 100 000 volontaires prêts à donner du temps. Sans cette aide, il faudrait à ces chercheurs 20 ans pour analyser eux-mêmes cette quantité d’information… astronomique, mais microscopique.
Agence Science-Presse
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ET VOUS CHER AMI QU’ON PENSEZ VOUS?