Préserver la méditerranée

A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, 11 ONG de 10 pays des deux rives de la méditerranée travaillent de concert, au niveau de la région de l’oriental, sur la question de l’environnement du 20 au 29 juin 2008. Dans ce cadre, l’université Mohammed Premier d’Oujda a organisé en partenariat avec l’association Chantiers Sociaux Marocains – section de Ahfir dans la province de Berkane – Cette journée d’échange multilatéral euro méditerranéen, tenue sous le thème « Problématique de l’environnement dans le bassin méditerranéen et le comment réagir » a réuni de nombreux écologistes et environnementalistes, étudiants et enseignants chercheurs ainsi que des institutionnels. 4 exposés ont été présentés et ont fait l’objet d’intéressants débats. Valérie Mariette, membre de l’association Planète Sciences Paris, a abordé la question de l’éducation de l’environnement à travers les interventions de Planète Sciences. Mohammed Badhri, professeur à l’UMPO, a présenté le projet de Zarkozy « Projet de l’union européenne sur la méditerranée » en focalisant surtout son aspect écologique, limité à deux points ; la dépollution de la méditerranée à l’horizon 2020 et la promotion de l’énergie solaire. Quant à Zoulikha irzi, océanologue à la faculté des sciences d’Oujda et présidente du centre universitaire du développement de la région de l’oriental, a surtout mis en exergue les impacts menaçant le littoral dans la région de l’oriental, de plus en plus convoité par les investisseurs. Par ailleurs Majdi Charkaoui, professeur égyptien et président de l’association environnement arabe, a approché la question de l’environnement sous approche religieuse en soulignant, avec argument à l’appui, l’importance qu’accorde le coran au sujet.

Les débats se sont distingués par diverses interventions, parfois divergentes, voire diamétralement opposées. Mais nombreux admettent qu’il faut harmoniser, équilibrer les contraintes de préservation des richesses naturelles et les contraintes de développement socio économique. Na nature n’est pas un musée à garder intact, On peut l’aménager sans compromettre l’avenir des générations futures so l’on prend mes mesures appropriées.