L’agence du bassin hydraulique de la Moulouya a organisé une rencontre sur la préservation de la biodiversité dans la basse Moulouya. La rencontre a réuni plusieurs partenaires dont l’Union International de la Conservation de la nature- U I C N – association espagnole, la direction des eaux et forêts d’Oujda, l’INRA, l’ONEP, le service environnement de l’équipement, des universitaires et Najib Bachiri, président de l’association écologique Homme et environnement.

Les participants aux travaux de cette réunion ont présenté, à tour de rôle, les nombreuses potentialités faunistiques et floristiques du bassin versant de la Moulouya et souligné les impacts et pressions qui menacent ces zones. Aussi, ont-ils exprimé leur ferme volonté pour entreprendre les mesures nécessaires pour préserver ces richesses naturelles. Des expériences déjà initiées par des opérateurs publics locaux et des universitaires ont été présentées à cette occasion. De leur côté, Annabelle Cuttelod, coordonnatrice de la liste rouge Méditerranée de l’UICN et Margarita Astràlaga, directrice de l’association ont présenté l’intervention à l’échelle des 5 zones du continent africain dont l’Afrique du Nord et proposé par la même occasion un projet pour la préservation des zones humides de la basse Moulouya, notamment à l’embouchure et les lacs des barrages de Machrae Hammadi et Mohammed V. Le projet proposé a été dûment débattu par les participants et devrait être réalisé dans les 9 mois à venir.

L’objectif essentiel du projet est de parvenir à une meilleure gestion de la biodiversité dans cette zone de plus en plus convoitée par les investisseurs notamment dans le domaine du tourisme.

A signaler que sur les 154 -SIBE- sites d’intérêt écologique et biologique répertoriés à l’échelle nationale, la région de l’oriental en compte 11 sites, soit 5,5 %, étendus sur 182.410 hectares