L’académie de l’Oriental tient son conseil d’administration

· Projet de budget et plan d’action approuvés à l’unanimité
· Sit-in d’enseignants et diplômés chômeurs
C’est sous le thème «Qualité dans la gestion des ressources humaines» que s’est tenue la 4e session ordinaire du conseil d’administration de l’académie régionale de l’éducation et de la formation de la région de l’Oriental, à Bouarfa (province de Figuig).
La réunion a été présidée par Habib Malki, ministre de l’Education nationale, et Mohammed Ibrahimi, wali de la région.
Le ministre a profité de l’occasion pour rappeler «le rôle de l’école surtout dans cette zone» dans le développement local.
Quant au plan d’action et au projet de budget 2006, présentés par Mohammed Benayad, directeur de l’académie, ils ont été approuvés à l’unanimité même si des intervenants, lors des débats, ont soulevé plusieurs dysfonctionnements, contraintes et déséquilibres dont souffrent, à des degrés différents, les 6 délégations de la région.
Pour 2006, le budget est fixé à environ 220 millions de DH dont plus de 68 millions affectés au budget d’exploitation. 151 millions de DH sont consacrés, à l’investissement, soit une augmentation respective de l’ordre de 23,64% (exploitation) et 30,22% (investissement) par rapport à 2005.
Pour le plan d’action, il sera focalisé, selon le directeur de l’académie, sur le parachèvement du processus de généralisation de la scolarité aux niveaux des 3 cycles d’enseignement, la lutte contre l’abandon scolaire pour le réduire à 1% au primaire et à 2% dans les cycles collégial et secondaire qualifiant. Le plan, poursuit Benayad, visera l’amélioration de la qualité et l’approfondissement de l’approche participative en sorte de faire du domaine scolaire un véritable espace de coopération, de solidarité et de gestion participative.
En marge des travaux, le corps inspectoral de l’académie de la région de l’Oriental et 3 associations de jeunes diplômés en chômage tenaient un sit-in non loin du siège de la province, scandant des slogans hostiles au MEN et à sa politique en matière d’enseignement, la qualifiant de «fiasco».
«Le conseil d’administration, tenu dans des conditions inappropriées, souffre de moult dysfonctionnements auxquels il est urgent de pallier», souligne Mohamed Rachid, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire.
«Au lieu de passer au stade du vrai management, de la gestion décentralisée et déconcentrée, on est encore à la gérance unilatérale», ajoute un membre.
Par ailleurs, le syndicat, estimant l’éducation et la formation des générations l’affaire de TOUS, appelle à la programmation de séquences de formation continue au profit de tous les intervenants dans la gestion du secteur à tous les niveaux en vue d’instaurer une culture de gestion participative et de management.
Reste à signaler que le problème de l’évaluation du système éducatif est, en grande partie, l’affaire des inspecteurs mais leur contribution à la régulation du système est insignifiante du fait qu’ils ne disposent pas d’autonomie administrative et fonctionnelle, selon Rachid.
Implication
Le syndicat des inspecteurs de l’enseignement, convaincu du rôle qu’il doit jouer pour la promotion du système éducatif marocain, ne cesse de rappeler l’intérêt d’impliquer divers partenaires sociaux dans la gestion de l’éducation nationale.
Aussi sont rappelées les recommandations du forum des associations des professionnels de l’éducation et de la formation qui s’est tenu en mai 2005, à Oujda.
Mohammed ZERHOUDI
D’aprés L’ECONOMISTE
2 Comments
اولا و قبل كل شئ اعاتب على استعمال لغة اجنبية في التواصل مع بعضنا البعض – نحن المغاربة- ولغة القرآن قادرة و بكل سهولة على ان تكون كاداة فعالة و معبرة . فانا لا افهم كيف …. ولا ن….. والسلام/./
Had l’académie Khorjetlna 3lLa 7yatna , Ostad maykun fih maysse7é7 y7étlék 8 o yemchi :/ . 7asbiya allah wani3ma lwakil