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Oujda : Les langues étrangères et maternelles en débat

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Pour son 30ème anniversaire, l’université Mohammed Ier d’Oujda a récemment organisé un colloque sur les langues étrangères et matérnelles.

A l’occasion du trentième anniversaire de la création de l’Université Mohammed Ier d’Oujda, ladite université en collaboration avec la commission universitaire belge pour le développement et l’ambassade de France ont organisé les 24 et 25 mars un colloque symposium sur la didactique des langues étrangères et maternelles : Techniques d’information et de communication, aides et méthodes d’apprentissage. Une trentaine de chercheurs, venus de France, de Belgique et d’Algérie, ont essayé d’apporter leur contribution à un enseignement en quête de renouveau pour remédier aux différentes attentes de perfectionnement et des lacunes notamment en langue. Les thématiques débattues en conférences plénières ou en ateliers ont touché aux fondements théoriques et aux pratiques didactiques liées ou non aux techniques d’information et de communication dans: enseignement secondaire; en classes à grand nombre ; dans les cours d’alphabétisation, les cours de français sur objectifs spécifiques ; l’enseignement supérieur et universitaire ainsi que la formation initiale et continue des enseignants.

L’argumentaire distribué à cette occasion a spécifié la pluralité des termes qui renvoient aux «aides» dans le processus d’apprentissage : guidage, étayage, accompagnement, médiation, etc. et nombreuses sont, aussi, les disciplines concernées : didactique des langues, sciences du langage, psychologie cognitive, sciences de l’éducation, de la communication, etc. D’où l’importance d’une mise au point qui cadre le domaine de recherche et limite les interprétations. Dans ce cadre général, ce colloque symposium propose d’aborder des aides individualisées ou en groupe à partir de leurs intégrations dans leurs environnements d’apprentissage. Il s’agit de proposer des solutions pratiques dans la conception informatique de ces environnements et les méthodes utilisées lors de l’action enseignement -apprentissage en cours de langues. C’est un colloque symposium qui a essayé de répondre à des questionnements se rapportant au choix à faire et aux approches à aborder pour exploiter à bon escient les TIC en matière d’enseignement des langues étrangères ou maternelles.

Pour Abdelkader Bezzazi, président de la première conférence, les difficultés sont de taille car il y a un problème concernant le véhicule qui accompagne l’acquisition des savoirs. Certains étudiants n’ont pas suffisamment de compétence pour pouvoir suivre les enseignements compte tenu des insuffisances réelles en matière de connaissance de la langue. La réforme de l’enseignement supérieur a mis en place un module intitulé Langue et communication pour remédier à la situation. Or, il se trouve que même avec l’introduction de ce module de perfectionnement, les lacunes en langue ne sont pas pour autant réglées. Le mérite de ce colloque réside dans le fait de poser correctement les problèmes et non de prétendre à des solutions magiques.
De son côté, Khalid Jaafar de l’École supérieure de technologie d’Oujda a expliqué à ALM qu’il y a un grand questionnement à propos des méthodes en matière d’enseignement des langues étrangères ou maternelles. Sommes-nous en train d’enseigner avec des méthodes traditionnelles et jusqu’à quel point peut-on intégrer ces nouvelles méthodes de la technologie de l’information et de la communication dans notre système universitaire. Et d’ajouter que toutes les communautés universitaires exploitent ces technologies en matière d’enseignement tout en essayant de les adapter à leurs besoins pédagogiques et didactiques. Et c’est de même pour nos universités. Au Maroc les plates-formes des campus virtuels et open sources sont opérationnels depuis plusieurs années et l’Université Mohammed Ier s’inscrit dans plusieurs programmes pour le développement de l’enseignement et d’acquisition des TIC. On est arrivé maintenant à interroger ces approches en matière d’éducation formelle avec un certain nombre de projets à l’instar de «l’inforoute» programme financé par l’agence universitaire de la francophonie ainsi que d’autres programmes internationaux et nationaux. Quant à Jean-Marc Defays de l’Université de Liège, il a expliqué que la principale question est de savoir comment articuler les concepts en place dans les projets de formation des formateurs et les pratiques de classe et de savoir ce que peuvent apporter les TIC dans l’enseignement des langues, en particulier pour favoriser les compétences communicatives et interculturelles.

Journal Aujourd’hui Le Maroc

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4 Comments

  1. UMP
    30/03/2008 at 20:47

    vous parlez du colloque d’oujda ou de celui de Clermont Ferrand?
    link to unice.fr

  2. Yahya TORBI
    30/03/2008 at 20:47

    Il y a un exemple anglais qui dit: » speaking a language is the best way of learnig it. ». En d’autres termes, les langues étrangères s’apprennent chez « elles », dans leurs espaces géographiques et culturels. Donc, pour que l’apprentissage soit impéccable et que les résultats ne soient pas défectueux, il est préférable que les étudiants bénéficient, de temps à autre, d’un séjour linguistique organisé et dirigé par des spécialistes à l’étranger, et ce pour une préparation, une étude et une formation plus authentiques et plus sûres.

  3. Ali Kharroubi
    31/03/2008 at 13:52

    Bonjour Mr le radar d’Oujda.
    Je viens de lire votre commentaire sur l’article.
    Tout d’abord, j’ai travaillé à partir de l’argumentaire distribué à cette occasion. Et comme tout travail journalistique qui se respecte j’ai corroboré par des opinions émanant de personnes impliquées dans ces journées. Ms Abdelkader Bezzazi et Khalid Jaâfar étaient les interlocuteurs les plus impliqués dans ce travail. A mon sens leurs remarques étaient pertinentes. Quant aux choses qui se passent à la fac de lettres, département de littérature et langue française ; ce n’était pas le thème du colloque symposium. Par conséquent, elles sont caduques pour mon article.
    Le fait de se présenter en contribuant avec des commentaires donnera plus de crédibilité à nos propos.
    J’aimerai bien vous connaître pour que je puisse réaliser un article sur ce que vous dites.
    Avec tout le respect que je dois à mes lecteurs.

  4. Kharroubi
    31/03/2008 at 13:52

    Bonjour Mrs le radar et UMP d’Oujda.
    Je viens de lire vos commentaires sur l’article.
    Tout d’abord, avez-vous des preuves pour accuser mon travail de plagiat ? C’est indigne de la part de personnes qui se prennent pour des universitaires.
    A propos de l’article publié, j’ai travaillé à partir de l’argumentaire distribué à cette occasion. Et comme tout travail journalistique qui se respecte j’ai corroboré par des opinions émanant de personnes impliquées dans ces journées. Ms Abdelkader Bezzazi et Khalid Jaâfar étaient les interlocuteurs les plus impliqués dans ce travail. A mon sens leurs remarques étaient pertinentes. Quant aux choses qui se passent à la fac de lettres, département de littérature et langue française ; ce n’était pas le thème du colloque symposium. Par conséquent, elles sont caduques pour mon article.
    Le fait de se présenter en contribuant avec des commentaires donnera plus de crédibilité à nos propos. Se dissimuler derrière des pseudonymes ne contribuera jamais au progrès. Il faut assumer ce qu’on dit.
    J’aimerai bien vous connaître pour que je puisse réaliser un article sur ce que vous dites.
    Avec tout le respect que je dois à mes lecteurs.
    Ali Kharroubi

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