· Projet cofinancé à hauteur de plus de 10 millions de DH

· Les travaux ont démarré
 
Les  travaux de réhabilitation de l’ancienne décharge publique d’Oujda ont démarré le 28 mars dernier.
«Cela permettra d’éliminer toutes les nuisances dont souffrent la population et tous les risques écologiques qui menacent la ville», indique Mohammed Brahimi, wali de la région de l’Oriental.    
Ce projet de réhabilitation, développé par l’Agence suédoise de développement, en partenariat avec la Commune urbaine d’Oujda, constitue, selon le wali, «une première au Maroc, voire en Afrique compte tenu de sa taille (10 hectares)». «Le taux de pollution, ajoute Hamid Bakouch, ingénieur communautaire, sera considérablement réduit grâce à l’introduction d’un processus qui permettra l’utilisation de filtres dioxydants pour transformer le méthane en dioxyde de carbone. A noter que le méthane est 21 fois plus nocif que le dioxyde de carbone.
Le projet, qui prévoit la création d’un espace vert sur une superficie totale de 30 hectares, consiste d’abord à rassembler tous les déchets sur un monticule d’environ 8 ha. Cette surface sera par la suite couverte de terres végétales et de plantes adaptées.
Les fonds sont disponibles et le marché sera incessamment lancé. Les 22 ha restants seront dégagés et l’oued Sidi Yahya nettoyé, rééquilibré et reboisé afin de constituer une coulée verte allant de la décharge jusqu’à l’oasis de Sidi Yahya.
Par ailleurs, l’aménagement d’un bassin pour réceptionner les eaux des lessivas estimées à 7 ou 8 mètres cubes est prévu.
Ce projet, dont le coût  total s’élève à plus de 10 millions de DH, a été cofinancé par la Direction générale des collectivités locales, l’ADPN, l’ADP Oriental  et la Commune urbaine d’Oujda.

De notre correspondant,
Mohammed Zerhoudi
D’aprés L’ECONOMISTE