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Est-ce le début de la fin de l ‘expérience de l’accession des partis à référentiel Religieux Islamistes ?

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     Grâce au printemps arabe les partis à référentiel musulman « islamistes « ont pu accéder au pouvoir au moyen des élections généralement transparentes et démocratiques. Les élites qui détenaient les rennes du pouvoir et le capital économique furent forcées de faire des concessions tactiques et conjoncturelles pour préserver une grande partie de leurs privilèges et influences dans tous les domaines.Ansi elles ont accepté les résultats des élections et n’ont pas commis pour la première fois  de fraude électorales ou pressions pour déterminer ou agir sur le résultat du scrutin bien qu’elles sachent qu’il ne sera pas dans leur intérêt et que leur statut de classe dominante et gouvernante soit remis en cause ou contesté.En Tunisie Annahda a réussi à obtenir un nombre important de voix et par conséquent de siège ;il est arrivé en tête aux élections devançant les formations laïques ou libérales ce qui lui permis de former un gouvernement de coalition où il a la majorité des porte-feuilles ministériels et d’obtenir le poste de chef de gouvernement.Au Maroc les frères musulmans du PJD ont concéder ,obtenu le tiers des sièges au parlement ont remporté la victoire jamais attendue et ont accédé au pouvoir conformément à la nouvelle constitution qui accorde de larges prérogatives et compétences au chef du gouvernement.En Egypte les frères musulmans ont emporté les élections présidentielles et se sont  lancés dans une opération de consolidation de leur position au sein des institutions et instances étatiques. Ainsi ils ont orchestré une campagne de consolidation de leur positions et ont commis des erreurs stratégiques en limogeant certains juges et en adoptants des politiques sectaires ,en cherchant à créer un état des frères ,en négligeant de communiquer de dialoguer avec les autres formations et hommes politiques .

Cette course effrénée en vue de consolider leurs positions et leur main mise sur les sphères du pouvoir  leur a coûté cher : le mécontentement des autres formations politiques et d’une majorité de la population qui voyaient d’un mauvais oeil les tentatives politiques des nouveaux gouvernants  qui se donnent à la politique politicienne,cherchent à s’accaparer et à s’emparer du pouvoir et commettent l’erreur  de ne se pencher sur le dossiers socio-économiques et de ne pas accorder de l’importance à la précarité  aux problèmes d’approvisionnement  en matièrs de première nécessité produits alimentaires,électricité , carburant ,dont souffrent  la maorité des citoyens egyptiens.Certains dirigeants de la confrérie de frères accusent les réactionnaires et les anciencs bénéficiaires de l’ancien régime déchu d’être à l’origine de cette crise économique pour monter les citoyens contre le gouvernement des frères et leur mettre les bâtons dans les roues afin de faire échouer leur expérience et inciter la population à manifester et à descendre dans les rues pour demander leur départ .                 Certains observateurs avancent qu’un plan  et une stratégie furent établis ,élaborés par les chancelries soccidentales pour contrecarrer,bloquer l’influence , la montée en force des islamistes , les forcer soit à démissionner  soit à accepter leurs conditions ,un compromis qui entâchera leur réputation ,portera atteinte à leur crédibilité, popularité et arriver à les evincer de la scène politique . Bien que cette thèse reste incertaine et doit être verifiée car elle manque d’arguments solides les  agissements de certaines puissances occidentales et des  forces politiques laissent à penser que des tentatives de déstabilisation sont orchestrées pour stopper l’aventure de l’accession des partis à référentiel musulman « islamistes » .

.Au Maroc le PJD n’a pas réussi à satsfaires les grandes attentes des citoyens et à tenir les promesses faites lors de la campagne électorales .Bien qu’il soit de bonne foi ,qu’ils veuille accomplir ,entreprendre des réformes dans certains domaines il n’a  pu réaliser que quelques projets :augmentation du pris des carburants,le gel d’une partie des crédits consacrés à l’investissement,l’étude de la réforme de la caisse de compensation traîne encore ,reportée à une date ultérieure,la lutte contre la corruption la malversation de certains  est boîteuse ,timide à cause des résistances.Le bilan des réalisations du gouvernement présidé par le PJD est maigre et re répond pas aux attentes des citoyens à cause des contraintes économiques ,de la conjonture défavorable , de la crise économique en occident et dans les pays partenaires.Est-ce le début de la fin de l’expérience del’accession des partis à référentiel Religieux Islamistes ? Beaucoup d’observateurs pensent que les Islamistes manquent d’expérience,de projet de gouvernance et confondent la religion et la politique pragmatique et ne peuvent pas satisfaire toute la population et leurs attentes.

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