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STUDENT 50 , CONFUSIONS DELIBERES ET DELIRES EVEILLES

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FICTION: LES CHRONIQUES DIFFEREES DE MME STUDENT

EPISODE 40 : MISSION SUR TERRE LA BEATIFICATION

ET

CONFUSIONS DELIBERES ET DELIRES EVEILLES

CASUISTIQUE.

Nous coulons comme ces eaux fugitives et ces ombres furtives que les nuages répandent sur les reliefs en s’éclipsant. Vapeurs et fumées, sables et neiges, images fugaces d’un film qui n’arrête pas de nous scanner pour nous projeter sur un écran invisible. Qui les garde ? Qui regarde les objets et les scènes qui se renouvellent sur les sphères de ces étoiles filantes ?

COPIE

Par delà le courage que ce garçon inspire et que chacun, jaloux ou admiratif, devrait emprunter, il y a un fait, un constat. Quelles que soient notre santé et nos maladies,  quelle que soit la fierté nôtre, celle ou nous plaçons notre ego,  la peur s’installe en nous, devant des situations  d’infirmité et d’amoindrissement pareils.  L’humilité vient ensuite apaiser nos humeurs sinon. C’est le dépit vainqueur de nos défenses  qui vient exacerber nos faiblesses et envahir notre personnalité. Le dépit, avec son angoisse, sa dépression,  n’est pas une philosophie. Il est moins que cela. Car il effrite l’image que nous avons de nous-mêmes ! La sagesse, est un combat tranquille  et non une reddition de la personne à son destin. La sagesse avec acceptation est synonyme alors de courage et de lutte, de combat sans emportement !

My Ahmed

COPIE

Quelle belle personne tu es et au travers de tes paroles surgit tant de sagesse que cela m’émeut toujours autant. L’infirmité, pour moi, symbolise bien plus que l’handicap, la mutilation, que nous, laryngectomisés subissons. Faut-il en passer par là pour avoir l’humilité nécessaire afin de passer au travers des méandres de nos angoisses et nos peurs ? Faut-il donc être malade et flirter dans les corridors de la mort pour que nos consciences réveillent en nous ce que nous avons de meilleur ? Oui j’en suis convaincue, la maladie nous apporte connaissance et conscience de la vie, c’est bien là ce qu’elle nous donne en retour de ce qu’elle nous prend ! Non ce n’est pas un combat, car dans celui-ci il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Moi je parlerai d’acceptation d’une vie commune pour qu’ensemble nous fassions le plus long des chemins.

Très cordialement, SYLVIE (de Voix-Brisée, Décédée)

ALL’ ZHEIMER

J’ai vu cet athlète d’hier, un bonnet sur la tête, délaissé, hirsute, la barbe longue, totalement blanchie. Loin d’être un fakir ou un fondamentaliste, il avait peur du temps, peur de demain, peur de la maladie, n’ayant que rarement modéré ses inquiétudes existentielles par la religion. Pourtant il ne montrait pas d’inquiétude ! Ou, qu’il en était simplement inconscient ? C’est moi qui ai peur pour lui. Ou est-ce pour moi ? Il est devenu plus paresseux qu’avant ou qu’il ne sache plus se raser, peut-être? Lui, qui chaque jour aiguisait son rasoir espagnol sur le cuir d’affutage avant de s’apprêter, en homme propret et bien astiqué. Impec, distingué, jeune et cultivé pour l’époque où les plus avancés des nôtres n’avaient que le brevet !

Relativement aisé, des bribes pour notre époque, ses contacts éclectiques, ce n’était pas la place de Boujeloud ni la menuiserie parentale, encore moins les rues de Fès-Jdid ou l’artère Talaâ de la Médina. Un axe commercial où il ouvrit plus tard, le premier magasin de réparation-vente de radios de TSF.

Sa marotte, sa religion, c’était le sport. Avec les jeunes, les fils des colons. Mal lui en prit. Je revois ses photos sur la piste du stade municipal, sur le cheval d’arçon de l’aire de gymnastique et aux courses de vélo. C’est là qu’il m’emmena à 5 ou 6 ans pour participer à une couse de vélos pour enfants ! Je me souviens des ronces où j’ai fini et du diplôme qu’il a dit plus tard, que j’avais eu. Ce doit être un truc de consolation…Il fut l’un des quatre motards à recevoir plus tard  le roi Mohamed V, lors de sa première entrée à Fès, à l’indépendance du pays, avant de devenir officier et d’y terminer sa carrière !

Reconnaîtrait-il encore ses enfants ? Puisque sa nièce, Fouzya, il n’a pas su l’identifier, lui, l’ancien policier ! Elle lui montra la photo de sa sœur à lui, Khity. Elle même alzheimérisée* depuis 12 ans. Alzheimer, c’est l’oubli de soi, les connaissances délavées, l’égo effacé, la fierté mise hors-circuit, que sauvent quelques relents de colère, émis comme des cris. Etat de détritus larvaire, à moins que la famille ne redonne par amour et ne garde par conscience à cet être diminué sa dignité antérieure ! On est réduit à l’état végétatif de légume, par cette soude caustique et cet acide nitrique qui dissolvent les méninges, le caractère, l’humeur et liquéfient la personnalité.

Regardant, inattentif, un film sur les SS qui passait à la télé, il songeait que le casque allemand incliné, au  front fendu en verticale, laissait place à un troisième œil, un creux sur son sommet. Celui d’Hitler ? A quoi pensait-il au juste, quand on sait sa verdeur passée et son ignorance de la culture tibétaine?

PLUS HAUT

Une main immense, plus grande que l’univers, la pulpe du pouce recourbée sur la pointe du médius, le petit doigt et l’annulaire à peine fléchis, laissent l’index bien tendu  s’afficher pour désigner et décréter. La main de l’homme est une sculpture, une reproduction miniature,  qui écrit en relief le nom d’Allah.

Le doigt indique une planète à peine visible, une gouttelette blafarde, dans l’océan scintillant de l’immensité. Il y a bien d’autres, mais il s’agit seulement de la nôtre de boule. Sainte Student l’un des nouveaux anges, oui il y en des séries et de séries de ces E.T. ! Elle avait de la peine à la deviner, pourtant c’est de là qu’elle vient. Elle réussit cependant à l’identifier dans le fouillis des planètes incrustées dans les nébuleuses et les galaxies du cosmos. C’est là, là au milieu de ces milliards d’astres et d’étoiles, mille fois plus grandes que le Soleil, qu’elle a vécu dans le passé! La planète bleue est un petit chouya, insignifiant et négligeable. Par rapport au reste, c’est un non lieu ! Elle a un numéro code-barres pour l’identifier, mais on ne lit pas dessus le sobriquet de Terre, qu’on lui a concocté  ici.

Pourtant, Student venait d’apprendre ce que tout homme ignore. Notre ancêtre Adam est passé par la même épreuve avant d’engager malgré-lui le courroux insolent de Satan, devenu hargneux et jaloux !

Elle apprit les noms des rivières et des monts, des tribus et des régions où elle devait débarquer. Elle sait depuis les prénoms usuels des homunculus*, leurs noms de famille. Ceux des caciques qui les commandaient et ceux des notables qui possédaient la majorité de ces pays. On y trouve beaucoup d’américains, de russes, de juifs et d’algériens. Ceux qui ont fait l’histoire et qui l’ont écrite avec leur sang et leur sueur. Ceux qui ont laissé leurs restes sur le sol ou leurs traces sur les pierres. Les objets qu’ils y ont fabriqués et comment ils les utilisaient. Sans ce minimum encyclopédique de connaissances, les prouesses d’un ange, ses potentialités, son savoir-faire, interactif et inventif, ne serviraient à rien. Il devait savoir beaucoup afin de deviner vite pour suivre et surveiller les destins, avant que les actions ne se réalisent et ce pour agir dessus, éventuellement et instantanément !

Sauf que les anges n’avaient pas le droit d’intervenir sur les affaires des hommes et ni leurs décours, même s’ils en avaient la faculté. Sinon, c’était interférer et relever les humains de leurs responsabilités et par là les dédouaner de tout jugement et de toute sanction dans l’Au-delà. Ils devaient tout observer en restant neutres et avertir interactivement. Et rares étaient les anges qui pouvaient se mélanger aux humains pour les guider ou les empêcher d’agir, dans un sens ou dans l’autre. Ils s’en remettaient à Dieu pour opérer des miracles ou les permettre aux humains ! L’archange Gabriel ne serait jamais venu de lui même pour Jésus ou Mohamed.

Les messagers ne peuvent regarder sans tristesse ce qui se passe sous leurs pieds, enfin là, en bas, sous leur yeux. Séismes, incendies, tempêtes, assassinats, révolutions, guerres, espèces éteintes ou disparues, nettoyages ethniques, évolutions, planètes évaporées, soleils fondus, trous noirs…

Que de fois les annonciateurs, Jésus et Mohamed, Ibrahim, Youssef et Moïse furent indignés, désappointés par les guerres fratricides que se donnent leurs justes adeptes et étroits zélotes. Ces fidèles dévoyés par trop de rigorisme, bornés et intransigeants, téléguidés, se sont portés aux extrêmes des dogmes de leurs religions. Ils salissent les crédos, compliquent les doctrines, se donnent la mort et exacerbent les différences et haines, au nom du même dieu. Et c’est une apostasie de leur part, parce que Dieu, Yahvé ou Allah, est vie, libertés, paix et amour. Les prophètes sont dépités par leurs fidèles qui se donnent la mort et versent dans les guerres sous le regard de ce même Dieu dont ils se réclament. Les prophètes ont failli redescendre sur terre pour appliquer les vertus de la paix et de l’amour de Dieu. Aussi moral soit-il ! Aussi laïc fut-il. Mais, l’Apocalypse, la Résurrection, le Jugement Dernier doivent être observées dans leurs chronologiques séquences.

Les vœux pieux des messagers, intimes et tus, ne rencontreront aucune oreille charitable raisonnable. Les humains se sont cristallisés, structurés dans leurs haines bellicistes, cultuelles et leurs égos racistes. Alors que les religions se veulent universelles, les mêmes dans ce village planétaire. Un parti unique, mondialisé ?

ANGEOLOGIE OU APOLOGIE DES SUPERPUISSANCES

Les anges regardent faire. Lever une épée ou un bouclier, n’est pas de leur ressort. Compassés et dépassés, ils regardent ce que leurs religions ont créé comme discriminations et fanatismes divers.

De la traîtrise comme arme politique dissuasive, ils restent effarés, déçus et apitoyés. Tirer une sonnette d’alarme ou un frein, taper un mot à la place d’un autre sur un clavier impudent, sortir un mot séditieux, pousser à la révolte au Mali après la Libye et le Soudan et la Syrie, souffler une idée à tel ou tel président, à l’ONU, à l’Elysée, au Pentagone, à Ross, à Rice, aux Kerry, à M6, à la Reine…C’est hors propos.

Créer le buzz onusien autour de nos sables désertiques, souiller une amitié multiséculaire, souffler le feu américain sur la dynamite maghrébine, se montrer brutalement en ennemi abject, face à de vieux amis confiants. C’est la stupéfaction chez les anges. C’est le couteau du neveu dans le dos de son oncle César. Les anges, laissent les empereurs commettre leurs impairs ! Nous régir dans la honte par la terreur. Des mots de trop dans un rapport outré et outrageant qui saborde l’avenir ! Terrorisme diplomatique ou retournement de félons ? C’est le moins qu’on puisse dire de ces affaires étrangères ! Les anges ne sont pour rien dans nos incompétences et nos défaites, fussent-elles celles de nos faux-amis. Dès lors, ouvrons les frontières et laissons-nous envahir par les Huns et les hôtes !

Questions d’anges, brimés de ne pouvoir corriger les destins erratiques et les actes moralement malpropres des humains. Fidèles témoins et rapporteurs, ils regardent et transmettent, à la vitesse de la lumière et plus, ce qu’ils notent. Ils ont le téléphone rouge branché avec Qui de droit ! Instantanément leurs pensées et leurs observations sont enregistrées et centralisées en haut lieu, chez Sa divine Majesté.…

IRREDENTISMES IRREFRAGABLES

LES ANGES AMERICAINS

Question d’interventionnisme des Anges, ou des pays alliés, sur notre Roi, notre destin, notre pays, son unité, son territoire, son patrimoine, sa monnaie, ses importations, son développement, hé bien, là aussi les lobbies et les adversaires, nos pays z-amis, ont leurs parts de manœuvres. Des actes sur lesquels nos anges n’interfèrent pas. Ou , prou on va voir…

Les hiérarques ne veulent pas se faire griller devant leurs patrons et décideurs, pour des primes, prunes.

Une amitié de passage, subsidiaire, superfétatoire, aussi historique que pompeuse soit-elle, ne doit pas interférer sur les destins, les élections, le Pouvoir…américain. Les autres, si! Encore moins qu’elle ne doive entacher sur les intérêts matériels des états supérieurs, arcboutés sur leurs identités supérieures, jaloux de leurs civilisations supérieures.      O sombres guéantopathies*…

Je comprends qu’on nous néglige pour des barils d’intérêts supérieurs ! Je pense aux barils de poudre, mais il y plus petit en plus explosifs.  Pragmatisme et cynisme rendent légitimes les retournements ! La trahison n’est que la  »farce cachée du même dollar » ! Et je veux oublier ce refrain archaïque de foire que l’on nous  »des-sert » aux fêtes, ce gargarisme fossile, d’une reconnaissance des Etas Unis d’Amérique, par ce vieux Maroc du Moyen-âge ! Assez, assez ! C’est devenu une ineptie cette rengaine que d’attendre un quelconque  »devoir de reconnaissance » comme loyal salaire des States envers nous. C’est une anecdote. Le parapluie américain est troué, cette armure est rouillée, le fidèle ami des States, en est bien triste et déçu. La force de nos arguments, celle de notre histoire sahraouie, la logique face au fric et aux armes, devraient nous laisser marcher la tête haute. Mais ça n’a pas encore payé. Ou qu’il faille aller prier des amis, plus puissants, pour aller implorer et nous légitimer ? Supplier pour débloquer la situation et conjurer le destin adverse qui nous a brutalement été prescrit ? On veut notre fin ? Quoique dispendieux dans nos comportements, de sous-développés endettés, sur nos tapis de prières, il ne faut pas oublier de demander aux anges d’impliquer le bon Dieu, pour que le nuage passe et que le Grand Satan, qui faisait peur aux autres, rentre ses cornes ou lieu de nous les rentrer dedans !

SAHARITUDE,  MAGHREBITE A LA SAUCE AMERICAINE

Depuis la côte Est de l’Egypte à l’Atlantique, chaque pays du Maghreb possède sa quote-part de Sahara. Seul le Maroc qui a une histoire sortie de ces sables et oasis, lui qui allait de l’Andalousie au Sénégal, devra être amputé de ses territoires irrédentistes ! Sahariens et autres ! L’Algérie a quatre fois plus la surface de l’Hexagone en sables prometteurs ! Pourquoi laisser de fallacieux prétextes, d’autodétermination et de droits de l’homme, des dogmes algériens exacerbés, comme le furent tous les  »ismes », ces opiums des peuples et religions d’états, matraquer depuis un demi siècle, manipuler tous les dirigeants de la terre et leur imposer la vision passionnelle des prophètes militaires d’Algérie? Cette parodie messianique de l’Algérie est une forfanterie, une jactance. Cette arrogance, cet héroïsme, personne ne le lui octroie d’en être le défenseur illuminé, le promoteur passionnel existentiel, leader et unique totalitaire !

Ce chantage, cette contrainte sont utilisés comme des armes de dissuasion massive. Opinion faussaire, stratagème insurrectionnel, instrumentalisés pour semer le doute, provoquer la subversion et susciter le mécontentement, les troubles, la révolte, et la révolution. Sous quelles bannières et quels autres félons ? Défi pour un peuple hospitalier, ouvert aux influences externes, aux cultures exogènes, multilinguiste, véritable patchwork déjà ? Cette obsession algérienne, cette thèse, qui ayant emporté les hispaniques est-elle devenue le planning des lobbyistes américains ? Son but est-il de détruire un pays et de soumettre ses rois ? De gommer une monarchie, fut-elle l’expression démocratique et plébiscitaire, toujours prégnante et infaillible, de tout un peuple, depuis plus d’un millénaire !

Pire, c’est l’écho du vautour américain, le pygargue, qui découvre la proie algérienne, bien mure pour le carnage et la félonie. Apte à se laisser enserrer dans ses serres, la proie nouvelle, l’Algérie, soutient le vol du rapace, pourvu qu’il la débarrasse d’un nid de coucous !

Ce leurre politique, ne cache guère une antipathie nouvelle. La volonté de nuire à un autre pays arabe. La volonté de destruction de la monarchie marocaine alaouite, de concert avec la Prusse verte et pétrolifère ! Entité née du bloc socialiste avant la chute du mur de Berlin et dont veulent profiter les States, forcément ! Ultime tribut de guerre des deux blocs, ultime usurpation, l’impérialisme américain, l’Algérie pour vaincre le Maroc, se laisse conquérir.

Au conquistador ricain, le pays de cocagne algérien et ses déserts fabuleux ! Son souffle guerrier, sa plateforme africaine, pour en déstabiliser la France et la déloger de ses anciennes colonies ! Les gisements algériens et leurs économies en pétrodollars, porteur de fortune et de meurtres, interpellent le puissant ogre  »améri-Caïn », pour occire son frère !

Ce pays gigantesque, n’a-t-il pas fait des guerres un partout dans le monde ? Renversé bien des chefs qui hésitaient ou s’entêtaient. Chamboulé des frontières, en prétextant agir pour l’ONU? Avec ou sans son aval, en engageant les pays de l’OTAN ! Pourvu que ça coule chez eux du pétrole, le sang que l’on verse dessus, ne compte pas !

Dans ce jeu d’échecs, sans frontières, l’Amérique est partout concernée par le devenir du monde. N’a-t-elle pas été le sauveur de l’Europe et qu’elle garantit contre vents et marées, contre la justice et la logique, les pérégrinations belliqueuses et ethnocidaires des racistes du Reich sioniste ? Son 50ème état étoilé, son porte-avion nucléaire, qu’elle a doté et qu’elle avait armé face à l’Asie ! Quitte à refaire la carte du monde et ses frontières, déloger, emprisonner, affamer, chasser, bombarder, élever des murs et des barrières. Israël est la démonstration du pouvoir tyrannique et totalitaire américain. Respect des droits de l’homme oblige ! Ils y croient et le professent. Mais ça ne s’applique qu’en dedans. Ici, on s’est longuement félicité, heureux d’être inscrits en amis, sur son carnet d’adresses ! Sauf que notre amour, cette Amérique mal aimée, voilà qu’elle nous fait volte-face !

Le plus fort et le plus avancé des états, le garant de la paix dans le monde, le protecteur, le Parrain, ne s’interdit rien. Ses frasques sans pudeur, ses excès anti déontologiques des droits de l’homme, dans ses prisons et dans les pays asservis, lors des guerres et après celles-ci, ne sont qu’une profession de foi, un masque cérémonieux, pour terrasser et asservir honteusement les autres, pour les en convaincre afin de les culpabiliser ! Colonialisme intellectuel, moral ou simple faits d’impérialisme ?

Venant des chefs et des pays supérieurs, la trahison en politique est une stratégie, le revirement une méthode, une technique qui gagne. Pourquoi ce pays, parangon en l’espèce, de l’arrivisme et de la démocratie, s’empêcherait-il d’user de ces artifices dans son comportement et sa diplomatie ? Je reste sceptique quand je revois ces films de cowboys et de GI sur le Vietnam et autres régions dévastées par ses montages mensongers et ses actions.

Cette fédération, qui est sortie vainqueur du nettoyage ethnique des Rouges et qui n’a pas supporté d’être scindée en deux par les Sudistes, qui a fait la Guerre de Sécession, oublierait-elle les avanies de sa propre histoire ? En optant seule, sous la férule des Rice, Ross et autres Kerry-s réunis, le Super-colon applique sa politique.

L’élargissement aux droits de l’homme des prérogatives de la Minurso est une manœuvre létale, une procédure meurtrière pour plaire à l’Algérie ou faire semblant, afin de la dompter. L’Algérie passant des Ottomans aux Français et après les communistes finira entre les mains des Américains socialiste. La patrie au million de martyrs, devra beaucoup casquer pour nous ravir notre second époux, l’Amérique.

Elle, qui est si gonflée d’orgueil naturel et de par ses économies en dollars, dispose d’une belle dote. Elle, qui a des envies monstres de dominer la région, va plaire pour être domestiquée, en succombant à son nouveau deal. Quitte à faire des jaloux au sein des anciens comparses. Le but est de balayer, avec arrogance, l’une des premières épouses de l’oncle Tom !

C’est la politique banale et brute du pétrole. Celle aussi des dollars contre un soutien légal et des armes. Le but est de dissuader le vieil acteur marocain qui n’apporte plus rien et dont le premier rôle, sénile, ne convient plus aux nouveaux metteurs en scène, qui tirent les ficelles onusiaques* ! Le client roi, le mâle du Maghreb qui refusa longtemps la hogra*, s’imposera en pliant comme un avatar de ce qu’il fut, sous la matrague* de son nouveau maître ! Or nous sommes des frères, aussi fiers que complémentaires.

Cependant, loin du conte de la cour ottomane, et parallèlement à ce qui est venu dans le rapport Kerry, chez les cousins et néanmoins adversaires, les mêmes droits et autres libertés de circulation des Sahraouis, sont violés. Enfreins, décriés et bannis, dans ces camps concentrationnaires du Polisario, sous obédience algérienne.

Les camps de la honte, où sont embrigadés et cadenassés d’anciens marocains endoctrinés, par des mercenaires auprès des matons algériens. Pourquoi adhéreraient-ils, les States de Si Barak Obama et de la famille Kerry, encore aux thèses de l’amitié avec les royalistes du Maroc ? Alors que l’économie et le bagou marocain, son hospitalité, sa proximité de la politique américaine dans le monde, sont laminés par le temps ? Pourquoi les Etats-Unis, délaisseraient-ils la noce algérienne et sa dote, au profit du veuve marocaine, tel que frappée par la ménopause ? Selon eux ! Son intérêt de superpuissance, l’oblige à prendre en main directement le potentiel algérien. Seconde et énième noce de parmi ses conquêtes !

COTE ANGES,  UN PETIT COUP DE MYSTICISME

Ainsi, les actes méchants et terroristes, les guerres injustes et les invasions, le clash des civilisations, les séismes, tsunamis, Tchernobyl, les bouleversements de la terre, son cycle annuel, les saisons, les pluies et les vents, comme le plus petit battement d’ailes d’une abeille ou d’un papillon, la chute d’une feuille d’arbre, qui fera la joie des micro-organismes sur le sol, sur toutes ces planètes et sur ces étoiles, Dieu sait combien il y en a sur Terre et dans l’Univers, hé bien les anges les regardent. Les anges les comptabilisent sans rien faire.

Seulement, il y a aussi des « anges protecteurs » qui remplissent cette mission. Ils ont un droit de regard et des possibilités d’interventions sur nos actions, nos egos et nos actes, voire nos pensées et nos élucubrations. (Je leur dois mes délires et mes pseudos inventions…Parce qu’ils en sont les auteurs !). C’est la part du hasard et des éléments futiles. Tout le monde n’y croit pas, mais bref, continuons.

L’homme n’est pas totalement libre. Il doit en rendre grâce au Seigneur ! Grâce et remerciements d’être plombés, soumis  à cette multiplicité hiérarchique des seigneurs, qui le protègent de près ou de loin. Ça va des matons aux mercenaires, sous le joug de leurs commanditaires. On a largement parlé des maîtres du monde et autres Ricains. Influences directes, importantes ou légères, facteurs passant des choses communes et élémentaires, la rue, l’école, le collège, les vendeurs périphériques, de tabac, d’alcool et de drogues, les régies des communes qui nous importunent, les administrations tatillonnes, les faiseurs de visas, les percepteurs, les agriculteurs, les donneurs de leçons ou de soins, ceux qui les corrompent, ou qui  les freinent, ceux qui les taxent ou les subventionnent ! L’homme est un animal social qui a besoin d’autrui pour exister et se faire reconnaître en tant que tel. Sauf que ce n’est pas facile. Vous le saviez ?

Et c’est heureux, qu’il y ait des choses vitales en lui, qui se font sans sa volonté. Je parle de l’homme. Volonté et libertés se confondent ici. Comme ce qui est du fait de se maintenir fonctionnel et vivant, selon une physiologie, des instincts, une nature et une « fabrication », un mode, un model, un destin et un hasard, selon une génétique que tout être vivant ne commande pas. Et c’est un pur hasard qu’il en parle et qu’il en soit conscient. N’est-ce pas, Lecteur ?

DU 11 SEPTEMBRE

Où doit-il donner de la tête cet ange qui entre en fonction ? Calculer et prévoir la chute et le sillage ce cette feuille qui vole au vent ? Découvrir la fissure cachée sous une croûte de peinture qui s’est décollée à la suite des dernières pluies, découvrant des tags peu innocents  ? Voir sous la caquette les croûtes qui salissent les cheveux de ce garnement, deviner qu’il va se gratter, puis se faire un abcès et nécessiter un médecin ? Suivre et retenir les mouvements des plis de cette jupe qui se balance au rythme des fesses de cette ado ? Suivre l’écume et les vagues qui se déploient sous le yacht du Roi ou la planche à voile de ce touriste qui vient de débarquer à Mehdia.

Arrêter une glissade de voiture sur la glace ? Empêcher un arbre de tomber ou un poisson de se noyer ? Tirer une élève paresseuse du lit de son copain, sachant qu’elle va enfanter d’un Hitler, d’un Bonaparte ou d’un Néron ? Bloquer dans les airs une paire d’avions qui vont s’abattre sur les Twins, causant leur effondrement, implosif, sur 2000 victimes ! Des innocents. Fait stupide d’un félon ou d’un apostat…

Reniant ses services ou son embrigadement par ses protecteurs, Oussama Ben Laden allait commanditer un crime magistral pour ses fans. Qui sait la vérité ? Il allait commettre un crime contre les mentors qui l’avaient précédemment instrumentalisé contre les Russes, en Afghanistan ! Faits d’armes terroristes d’impudents, de martyrs ou de paumés, prosélytes intoxiqués, devenus des criminels, comme l’histoire l’atteste et en a vu tant. Allez comprendre la mentalité extrémiste de ces militants et guérilléros des causes perdues, des révolutionnaires latins, des jeunes harakiris, qui se dédient à la mort, poussant le sacrifice d’eux-mêmes, à s’exploser pour des causes politiques, religieuses militaires ou patriotiques. Pas loin de nous des torches humaines ont déclenché des révolutions, allant des œillets au ridicule cumin ! Tout dépend de qui les embrigade et de qui les conditionne culturellement, avec force conviction, de près ou de loin. De là encore, le rôle de l’éducation et de l’enseignement, du milieu et des décideurs, qui génèrent les programmes, forcent les choix et dessinent les destins.

Voici de vaines avanies qui vont déchaîner une cascade de réactions ignobles, agressives, égoïstes et vengeresses à travers les cités et les états du monde. La peur, la haine, les meurtres et la destruction de plusieurs pays, de leur histoire et de leurs civilisations. Le tout utilisé selon une stratégie, atavique, qui n’est pas sans rappeler à ses commanditaires et usufruitiers, les péripéties des Croisades ! Alors qu’on croyait les guerres mondiales et les précédentes oubliées…Le tout sous la houlette de confessions monothéistes, pourtant et voisines, mais exacerbées par les extrémistes de tous bords, sous la férule des financiers, des fabricants d’armes et des détenteurs des hautes technologies, étroitement jaloux de leurs supériorités. La faim du pouvoir, la possession exclusive des ressources en pétrole, cette volonté de puissance inhérente aux spécificités identitaires, exacerbées par les plus odieux des potentats civilisés, sont les raison majeures de ces actes meurtriers !

PLUS TERRE A TERRE, LES ANGES…

Parallèlement, neutraliser un séisme en bloquant les plaques telluriques et les tsunamis, d’une écorce d’orange qu’on appelle la Terre… Un fruit vieilli qui se froisse, sans s’occuper des parasites qui lui collent sur la croûte…Bloquer l’éruption d’un volcan qui va noyer dans la lave plusieurs villages habités…Empêcher les méfaits une guerre mondiale, ayant commencé entre deux états, le nettoyage ethnique d’une tribu, son invasion d’un territoire qui ne lui appartient pas…La prise d’un pays par une famille de tyrans…Sa mise à mort à la suite d’un arabique printemps …L’élection d’un monstre comme président, la fin prochaine d’un sanglant docteur Assad…L’évasion fiscale d’un ministre des finances, ancien docteur aussi, hypocrite modèle…Les surprimes des assureurs en Amérique, celles des ministres locaux, les retombées sur les économies du monde, le pétrole qui submerge la Floride, leurs retombées sur les économies du monde et du Maroc,  les rats qui fuient le bateau, le navire qui squatte les vagues en coulant, les faims de mois d’un ex basketteur, la fin de vie d’un ex chanteur local, celui d’une vermine vendue du Sénat…Des milliers villes, des centaines de pays qui ont des affaires sombres de ce style, avec leurs retombées sur les politiques locales et sur 6 milliards d’habitants…Hé oui on valse, on tangue, on ne s’empêche pas d’être sensibles aux autres. De quoi voulez-vous que les anges s’occupent maintenant ?

Déboiter la sphère de son cycle, la sortir avec sa lune, de son ellipse solaire ? La punir parce qu’elle est peuplée de tueurs et de truands, d’arnaqueurs, de prédateurs et de tyrans ! L’anéantir ? L’éjecter de la galaxie, la réduire en cendres, pour d’autres raisons encore. Ce sont là des actes punitifs et vengeurs que les anges, essence du Juge suprême, ne peuvent commettre, pour qu’elles ne sont point de leur ressort. Ils doivent s’en remettre à Dieu, comme nous encore. Zorro et Robin, ne sont pas des quolibets pour Gabriel, Israfil, Azrael, Mickael !

Je copie pour vous cet extrait de communication de l’Ange SITAEL en la raccourcissant

« 

Je suis la Porte de Dieu dans votre matière. J’apporte les Lois Divines dans votre corps. J’apporte la compréhension de ces Lois dans votre esprit. J’apporte la capacité à matérialiser le Plan de Dieu dans votre corps. La Porte de votre chemin et celle de votre retour. .Je suis l’Expression de la Loi en votre corps. L’équilibre de la structure en votre corps.  Je suis là pour rétablir tous les déséquilibres de votre structure. Je suis la Mémoire de Dieu en votre corps. La mémoire de la Présence de Dieu en vos cellules. Je suis le Passage entre deux mondes. Le Passage entre Dieu et votre matière. Le Passage de l’Esprit. Je suis la Réalité. Je suis l’Expression de l’Unité en votre corps.  Vous êtes la Manifestation de Dieu en votre corps. SITAEL, je t’accueille

. »

PROLOGUE

Note pour ceux qui ne connaissent pas Madame Student et qui viennent de rejoindre les fans pour ce 50 ème feuilleton de ses Chroniques Différées. Cette demoiselle ne s’est jamais mariée. Avant qu’elle ne devienne Sainte, elle fut et elle reste la maîtresse attitrée du Dr Maidoc. Elle est son inspiratrice, son porte parole et son coach, devant l’Eternel !

Sur son cursus terrestre, on apprend qu’elle fut la préceptrice, la prof essentielle de David Salomon the 60th, le Prince d’Israël. Voir en bas les sous titres en hébreux moderne et en caractères latins. ?? Ce noble descendant des rabbins d’Israël et des prophètes bibliques, fut l’espoir de la paix défunte, qui chaque jour est tuée, sur l’autel des discriminations arrogantes des tribus divines et de leurs attributs bibliques !

C’est cette ‘’finale’’ que les adeptes de la fin du monde, ont poussé aux extrêmes. Les hooligans de parmi les religieux veulent que ça casse tout de suite pour aller direct au Paradis. Il leur faut accélérer les étapes. Un tas de chantiers, parmi lesquels on lit. L’effacement des restes palestiniens et des reliquats chiites pour leur pacification, la fusion de la région sous un seul drapeau, la bannière étoilée. La fédération asiatique, des anciens socialistes, avait cramé devant les autres ligues du Nord. Les férus du mythe ont tenu à la réalisation de leur mythologie. L’annihilation de la Terre, pour avancer la venue des 4 Cavaliers de l’Apocalypse et le retour de Jésus sur la Terre…Alléluia ! L’Eden, c’est la porte à côté, à une portée de canon ! Mais, il n’y a qu’eux, qui entrent…c’est canonique !

Vous connaissez la suite. Le Chaos précédé par le son du Cor. (La trompette, pas le chant du coq !). Cet éclat qui précède la Résurrection des âmes sur les restes des corps, puis le Jugement Dernier avant la Rétribution. Je ne vous apprends rien en fait, vous connaissez le programme !

FICTION: LES CHRONIQUES DIFFEREES DE MME STUDENT

EPISODE 40 : MISSION SUR TERRE LA BEATIFICATION

Des filles sont violées chaque jour par des groupes d’indiens. C’est à leur interdire de voir les statuettes érotiques qui illustrent de Kama Soutra les frontons des temples indous. Wiam, 9 ans été égorgée de la bouche ou cou, avec une faucille par un violeur, en campagne de Kénitra. Des milliers de hooligans vient de casser Casa ! Un amant, éconduit par sa lubie s’immole. Un immeuble s’effondre, 350 morts d’un coup. Assad terrasse l’opposition, 70.000 tués, pour le moment. Joli coup de démocratie pour la république arabe, telle que épaulée par les puissances socialistes d’Asie. Ce ne sont pas les problèmes de la couche d’ozone ni l’épuisement des ressources de la Terre qui vont avancer son ultime détonation, l’arrivée de la biblique Apocalypse ou son explosion ont des causes exogènes. Notre place dans l’espace est vulnérable. Une comète et voilà un paramètre inattendu, venu du ciel, un hasard imprévisible qui nettoiera tout le bazar, comme ce fut le cas des sauriens.

Mme Student s’adresse en ces termes à Dieu. Elle a osé ! Une première.

– Nous avons d’autres chattes à fouetter, mon Dieu. Et pitié pour les chats et les chiens sans laisse, qui louchent et qui lèchent. Encore qu’il faille un bon fouet pour tenir la route. Garder le drapeau érigé et la tête haute. Rester en vie pour sentir le bonheur d’exister. Celui de donner, de rendre et de partager. Sibyllines paraboles, sarcasmes et autodérision, pour enfoncer un peu plus les paresseux du genre Lawi* et ses autres élastomères inutiles, incapables de vénérer la voie royale où ils méritent de prier, sans se plier. Au nom du Matriciant et du Matriciel, qui a tout créé, qui nous a créé de chair pour nous connaître intimement.

Elle continue de Lui expliquer, en doutant si c’est bien Lui et s’Il l’entend. Les faits qu’elle raconte ou rappelle s’interpénètrent, sans respect de leur chronologie. Si elle divague ? On va voir !

– Gens et cadres, instruments secs de toute substantifique irrigation, dans leurs spongieuses cavernes. Cerveau vide. La philosophie et la poésie sont des trompe-l’œil, une caritative romance, une parodie pour berner et leurrer, qui ne complait à nul orgasme, intellectuel. Et quand on sait, que loin de toute civilisation et bibliothèque, qu’il ne suffit que de quelques microgrammes d’ocytocine et de prolactine, pour combler les plus  heureux des hommes et faire voyager leur campagne au 7 ème ciel gratuitement!

– Elle continue sa tirade. Dieu l’écoute, curieusement.

– Dès lors, loin d’être un but, faire des enfants, n’est au juste qu’un artefact pour certains ! Et lorsque les mariages hétérophiles deviennent inutiles, pour les amants de sexe différents, voir célébrer ostensiblement des mariages entre hommes, tambours battants, légalisés et légitimés, dans plusieurs pays modernes, c’est surprenant ! Avec leurs curieux désirs d’adopter des enfants ? Seulement pour nous autres archaïques de la pensée fossile, nous avons des repères plus banaux avec des principes trop simplistes. La vie est basée sur la reproduction. Hommes, plantes et animaux usent du sexe pour se reproduire et multiplier la vie sur terre. Sans les êtres vivants, le cycle de la Vie, celui de la chair et du corps, et peut être plus, l’esprit, la Terre et le séjour sur cette boule-mère, n’aurait pas d’intérêt certain.

Dieu répond ainsi à Sainte Student.

D- Sans entrer dans les nuances biologiques que tu as apprises, et jamais senties, il est  plus question de destin que de plaisirs opportuns. Un enfant va naître quand même, dans la famille de cet ouvrier, Othmane. La police va ramasser le nouveau papa à la suite de la mort d’un militaire sénégalais.

S- Ah, le pauvre ! J’aime bien les Sénégalais, j’avais un couple à mon service. Ils eurent quatre femmes et douze enfants. Tous ont bénéficié de la Sécu. Il y en a que j’ai placés au palais du roi Hassan II. Ils sont devenus Touareg, par assimilation avec les plus anciens descendants des guerriers  »importés » du Sud, dans les conditions de l’époque, pour protéger les Sultans au sein de la Garde Royale. Les Mohammed, les Youssouf, les Hassan avec leurs numéros successifs.

H, Y, M, – Qui m’appelle ? Dirent les anciens sultans en chœur.

D- Reposez-vous Majestés ! On parlait juste des Touaregs et de leurs permissifs harems.

H- Qu’est-ce qu’il a mon harem !? Virils qu’ils sont, super producteurs, s’ils n’ont pas beaucoup de femmes. Faute d’esclaves nouveaux dans le commerce, faute d’expéditions encore, comment que nous allons reproduire nos haras et nos gardes ? Regardez les bergeries, sans les mâles comment se multiplieraient nos brebis ? Et comment avoir des burnous sans laine et des belghates* sans cuir.

D- Oui, oui, Majesté ! Reposez-vous Majestés ! Calmez-vous, même si les harems se sont effrités et qu’il y a depuis des tissus et des souliers synthétiques !

H – Quels ârafarit* encore ? Mort, mes protecteurs, mes serviteurs, mes gardes m’ont trahi. Vivant on m’a trahi…De mon vivant on m’a trahi !

D- Majesté, allez sur le trône et faites comme le célèbre penseur de la statue ! Laissez-moi expliquer à Mme Student

H- Qui c’est celle-là ?

S- Une touriste Majesté. De passage seulement…

D-A vous, Mme Student, je disais pour le soldat qu’il a été tué sous la fenêtre de son domicile de Kasbah de Boujeloud. On va imputer donc à ce menuisier le meurtre du légionnaire qui est mort sous sa fenêtre.

S- Ah, le pauvre !

D- Il ira derrière les barreaux du commissariat du Batha, alors que sa femme venait d’accoucher de son fils ainé.

S- Bonne augure !

D- Il sortira de la prison, quand l’enquête montrera que le soldat s’était assoupi sur son fusil, le doigt sur la gâchette. Il est mort au travail. A la guerre, sans être tué !

S- C’était sa dernière heure, il est mort en dormant. Loin de son pays, mais si près de Sidi Ahmed Tijani. Le saint si hautement respecté des musulmans ouest-africains, qui est enterré à Fès en Médina !

D- Revenons si tu permets au menuisier. My Othmane

O- Oui ! Qui m’appelle ?

D- Calmez-vous Sid Chérif, on parlait justement de vous. Bien nourri, par un notable, l’un de ses clients, le menuisier Othmane ne laissera pas ses compagnons de tôle indifférents. Ramassés pour avoir manifesté, les Istiqlaliens, militants indépendantistes, sont jaloux du sort réservé à l’artisan.

S- Pourquoi, mon Dieu ?

D- Il sera lamentablement suspecté. Ils iront jusqu’à croire que leur compagnon d’infortune, était un vendu. Un délateur, un traître, infiltré en prison, pour écouter leurs confidences et les épier, aux fins de divulguer aux colons leurs dires et leurs secrets ! D’accointance pourtant, il n’en avait avec personne ! Mais il avait des amis, des fournisseurs et des clients parmi les gens biens et les juifs, du Mellah.

S-Il était loisible aux Juifs de préparer de la Mahya*, l’eau de vie de figues et de vendre aussi du rouge qui tâche, aux laïcs et modernistes, de parmi les Musulmans.

D- L’esprit des vignes de la plaine du Saïs, qui enserre Fès, parvenait ainsi aux bonnes gens de Ferrane Douiou.

S- Et moi, Maître, qu’est-ce que je viens faire ici ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous. N’est pas assez  que j’ai fait et réalisé de mon vivant?

D- Minute, papillon !

S- Il y a des personnes plus autorisées que moi…Tenez, madame Thatcher, une anoblie, qui vient d’arriver tout à l’heure en fanfare et à coups de canons ! On eut cru la Reine Elisabeth, venue en Eden pour me tenir compagnie !

D- Non, tu brûles les étapes. Attention à la concordance des temps, maîtresse !

S- Moi, je suis une femme, tranquille, normale. Je n’ai pas été formée à l’économie, à la guerre ou à la politique !

D- Mme Thatcher ? C’est peu plus délicat, un peu plus lent à reconstituer ! Elle a été incinérée !

S- On l’a cramée, brulée…La pauvre, réduite en cendres ! Ah ces Anglais, ils ne respectent même pas ceux qui ont gagné des guerres et perdu  leur mémoire…Il faut lui rappeler tout ce qu’elle a fait avant pour la responsabiliser et la sanctionner.

D- Sainte Student, tu le reconnaîtras à sa petite mouche !

S-  Moustache ? Qui ça, Hitler ?

D- Non, My Othmane ! Oui, il a une petite moustache qu’il porte sous le nez. C’est un arabe très blanc qui vient du quartier de Talaâ Seghira ! Il est plutôt pâle, les cheveux de jais, souples et brillantinés, sous le fez rouge qu’il arbore constamment ! Mais attention à ce faune, qui honore les dames, pas de confusions !

S- Oh, le bellâtre, il m’a échappé !

D- Et ce n’est pas un vain, ni un divin compliment. Oui, je vois que tu penses à Adolf, le nettoyeur ethnique, le crémateur de ma prétendue Tribu !

S- Oui, Yahvé, la tribu de la Terre Promise !

D- Promise, mais pas cédée par les siens, malgré le décret divin et le caillou de David qui assomma leur Goliath…

S- Une petite nature, ce géant !

D- Arrête tes banalités, tu vas fâcher les lecteurs ! On l’a aidé ! Tu me perturbes. Ce menuisier donc, Othmane, est un homme hospitalier. Il en très bon terme avec les juifs. Ils l’estiment et ils le desservent en boissons euphorisantes. Braham Neddam, El Atar, Moïse le comptable….

O – ‘’Tehiya ma hiya, we vive errouge, mâa fkhad el ferrouj we yeddiq bjouj *’’ 

S- Qui a dit ça ? Traduisez…Beslamet Driss âlina had lila …

D- Eh, le menuisier ? On te voit d’ici ! Va te reposer et fais d’autre vers !

O- D’autres verres, mais avec qui, Mme Student ?

S- Ça va devenir des poivrots, ces bons fidèles ! Addiction éternelle aux breuvages édéniques !

O- N’est-ce pas, bon Dieu, qu’il coule des rivières de boissons au Paradis, meilleures que celles des bars d’ici-bas!

S- Monsieur Othmane, laissez-nous parler en paix. Ici on est avec le bon Dieu. Et c’est sérieux !

D- Tu l’as dit, Sainte Nitouche !

S- Pas tellement, Votre Honneur ! On ne peut rien vous cacher. J’ai eu quelques faiblesses. Mais je ne me suis pas fixée.

O – Voyez, elle avoue maintenant ! Elle aimait filles seulement ! Et ce n’était ni bien ni encore légal !

D- Allez-vous reposer, vous, le menuisier ! Mme Student, quel est votre prénom, déjà ?

S- Louanges, ô Seigneur ! Mais Vous le saviez avant que je naisse !

D- Je sais, mais j’aime l’entendre de ta bouche. Les images qui tournent dans l’esprit des êtres, le sillage des vents, la couleur des parfums, le sens de la musique, dans quelles eaux se baigne le dernier des poissons et ce que comprend en son intérieur chaque goutte de son bain….Je sais tout !

S- Tu es omniscient et omnipuissant, ô Maître de l’univers. Louanges à Ta science et à Ta gouvernance ! El Hadra El Hassania*, me prend de la tête aux pieds, en écoutant ces Sahraouis, célébrer le prophète de Dieu…

D- Paix sur ton âme, Student !

S-Alors Sidi Rabbi, pour revenir à ma mission, quel sera mon rôle sur cette Terre, près de ces gens ? Auprès de cet homme impudent, qui me fait la cour, devant vous, dans l’au-delà ? Et qu’il fait prendre sous mon aile, sur terre, en évitant de l’avoir comme amant ?

D- Des questions pour lesquelles tu trouveras sur place des solutions. Paix sur ton âme, Student !

S -Qu’est-ce que je viens faire dans cette cuvée ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous, ce n’est pas assez tout ce que j’ai fait et réalisé de mon vivant ? Il me faut encore revivre pour trimer ? Le bon Dieu apprécie hautement les plébéiens, la sueur et les peines des ouvriers…

D-Tu veilleras sur sa famille simplement. Toi qui a appris à aimer mes prophètes, tu sais leur ascendance. Et c’est est justifié amplement. Tu verras donc My Othmane.

S- Ah bon ! Ce Chérif d’entre les menuisiers, que je ne dois ni conquérir ni connaitre. Il n’est certes pas un ange, et il va redescendre sur terre aussi ?

D- Evidement !

S- Et puis ?

D- Tu me rappelles une autre dame ! Tu verras donc My Othmane, mais il ne s’en apercevra pas. Sa vie actuelle ici, hier il ne la savait pas et demain, il ne la saura pas plus ! Il sentira que tu es à ses côtés, mais il ne s’en convaincra pas, car il est très logique et peu porté sur les mystères, les mythes, la métaphysique et les saints.

S- Même les saintes ? Mon Dieu !

D- Oui ! Il est dopé par le travail…

S- Et les jeux ?

D- Pas autant qu’un Romain ! Ni comme ces parieurs et truands de Nabil Abdennar et de Sabir Mokhtamort!

S- Et le reste du temps ?

D- Il couche.

S- Ah, ça c’est très intéressant !

D- Où il dort.

S- Où dort-il ?

D- Quand il finit de déjeuner à 13 heures 45 minutes, sur un lit de sa véranda…

S- Villa Maupetit, rue Ibn Battouta ! J’avais noté que le N° 7 est devenu un 9, je ne sais comment. Il y a maintenant un immeuble érigé à la place.

D- Oui, ça c’est un autre traumatisme, ultérieur pour ses enfants. Je disais que la sieste est pour lui aussi sacrée que Je le suis pour mes zélotes ou qu’elle l’est pour un  »mexicain basané », en temps d’été…

S-Alors mon rôle, c’est de lui inspirer des rêves, quand il ronfle ? De surveiller ses machines quand il dort de jour. D’empêcher que son atelier de menuiserie ne prenne feu, une nuit de Ramadan…?

O- Laylate al Qadr, Angelinette Jolie !? Je ne sais rien mon Dieu des causes jusqu’à aujourd’hui…On est quel jour déjà ? De quelle année. Ça fait un moment que je dors. Seul !

D- Il n’est pas du ressort de Dieu de faire le pompier à la place de la municipalité…Ou de mener des enquêtes à la place de votre police, si celle-ci ne s’occupe que des agitateurs politiques !

O- Attention, Seigneur ! SM le roi My El Hassan et les siens, nous écoutent!

S- Alors, mon travail c’est de lui faire la cour, quand il…j… ?

O- ô merci, par anticipation, ma Dame.

D- Dis-le ! On ne cache rien au lecteur, il est là pour nous découvrir !

O- Qu’est-ce que tu crains ? Dis-le !  Dieu te permet la franchise.

S- Quand il…j… Hum ! Enfin, mon boulot, c’est de…De lui faire la cour, pour l’amener au septième ciel.

O- Ouf ! Merci, meeeuh !

D- Le principal, Student, est de le maintenir en vie.

O-Merci mon Dieu ! On commence tout de suite…? Viens-l, Student !

D- Chut !

S- Ah bon ? Rester froide, inhibée ? Sans rien faire pour lui ? Moi qui suis restée esseulée toute ma vie…Toute la vie antérieure ! Pour une mortelle, déjà morte, c’est un mystérieux miracle.

D- Puisque Je le veux, c’en est un ! Il faut le protéger des maladies graves. Il a une lourde opération à faire sur le foie. Il a besoin d’un soutien…

S- Je n’en porte pas je suis plate… comme une sole. Et je n’aime pas les corbeilles rembourrées. Ça fait faux, ça trompe pour attirer! De plus,  »je n’ai plus que les os, un squelette je semble ». Je viens juste de sortir du caveau….

D- Hum ! T’inquiète ! On te couvrira de plumes et d’ornements…Pages, écuyers, apportez le harnachement de Madame…Elle tremble…

S- Je préfère les lauriers comme couronne !

D- Je disais, qu’Othmane doit subir une lourde opération à faire sur le foie. Il faut le protéger des maladies…

S- Les MST ?

D- Non, des maladies graves. L’hôpital Cocard est à côté du cimetière de Bab El Mahraouk…Il ne faut pas qu’il ose là son dernier pas !

S- Enfin, on verra !

D-C’est à voir ici et à prévoir, hic et nunc. Il faut le protéger point. Je te donne mon aval.

O- Avale, Student, c’est divin !

S- Alors il y a les maladies mentales, comme chez ce coquin ! Les maladies du travail ? Celles de la rue, celles de ses fans, surtout, pour ne pas les passer aux rejetons !

D- Tu devras surveiller ses enfants et ses petits enfants…

S- Je fais une OPA sur sa descendance ! Une garderie pérenne, quoi ?

D- C’est pour ça, pour tes qualités de puéricultrice et de préceptrice antérieure que je t’ai choisie pour retourner sur le chantier-éprouvette, Terre ! On fait un virage temporel, un petit crochet, on te dépose dans le passé, à cette époque-là, tu te retrouveras, à Fès, ce n’est pas loin de Port Lyautey…

S- Facile à dire!

D- Tu verras l’utilité des portes espace temps. Ce sont les pages de Mon Livre. Il n’y a qu’à poser le pouce, puis penser à l’action et au temps voulu.

S- Oui, je vois, merci votre Majesté ! Comment refaire les choses déjà faites ? Effacer alors un passé qui est déjà enregistré et comptabilisé, fixé, indélébile, sur ces pages déjà écrites ?

D- Ça, c’est mon boulot, ma petite ! Vois-tu ?

S- Oui Seigneur ! C’est là que vais re-devenir enseignante dans le futur Kénitra, comme une vieille instit à Balzac où j’aurais à supporter leurs diablotins, Docdjo et Oum-Nour. Au lieu de rentrer en France, avec mon cousin, le Général Lyautey, comme il me l’avait demandé

L- Il y a quelqu’un qui me demande ? Cher Yahvé? Je suis le Général…

D- Reposez-vous Maréchal Hubert ! C’est votre cousine qui fait du buzz chez le bon Dieu !

L- Elle ne devrait pas ! Je le lui interdis de vous déranger ! La discipline le respect, elle connaît. Dssara âla el moulouk khsara et Vous, vous êtes Le Roi des rois, le Maître des généraux, des présidents et de cieux.

D- C’est juste, Mon général. Je continue de là où tu m’as interrompu, Maîtresse !

S- Mille excuses, je vous demande pardon Monseigneur !

D- Ton menuisier est porté sur la sculpture. Non seulement celle des courbes félines, mais aussi celles des thèmes religieux, les arabesques sur les bois d’intérieurs. Les palais, les mosquées, c’est sa spécialité.

O- Entrepreneur à tout faire, inventif, bricoleur ! Et beau mâle..

S- Tu disais ?

O- Beau Mâalem, ou bon menuisier, que je devais dire !

D- Ebéniste au départ, il aura comme apprentis des poètes, des chanteurs et de futurs acteurs !

S- Ah, comme ce Taieb Laalej qui vient de débarquer. Oui je sais, il tout estomaqué. Il vient de débarquer dans l’Au-delà. Je veux dire, l’Au-d’ici. Il commence à s’y plaire. Il s’habitue, car il fait craquer de rire tout le monde. Ça les occupe et ça les détend ! Il est en train de composer une chanson encore pour cette grossière chipie de Latefa Raêfate. En jazal, (poésie vernaculaire) pour lui souhaiter la bienvenue, quand elle viendra le rejoindre.

TL –  »  Nhar touil, laêmar qser, wa el akhera dayma, Jity le jena, mrahba bik a lalla, Jity neâljek a khouyi heta hna, Latfi biya naêtef âlik a Latifa, Jity le raefati a khty lalla, Raha fel jena dayma. « 

D- M. Tayeb, allez, continuez d’alimenter de vos beaux vers, la noria qui est là bas ! La rivière aux rimes coule sans verdeur, allez lui donner du son et des paroles. Allez la réchauffer de vos mots.

TL- Neâme a Sidi !  Allah y barek fe âmer Sidi !

H – Qui a appelé Ma Majesté ?

D- C’est à moi qu’il s’adresse votre ancien sujet TJ ! Allez vous reposer de votre trône, Majesté ! Mme Student, Je reviens à vous.

S- Merci Maître et suprême Majesté !

D Je disais que ton homme…

S-!  Hhaaaa mon Dieu ! Ah mon homme !

D- Etonnant ! Tu n’as pas fait tellement d’effusions sur les mâles, de ton vivant !

S- Je ne suis pas si morte ! Enfin à présent, je suis éprise de Sidi Othmane! Je ne peux jouer mon rôle d’actrice ou d’agent, dès lors. Il y a  un conflit d’intérêt. Je fais partie de la scène et des jeux réels. Je fais partie du décor et des acteurs impliqués, maintenant. Je sais aujourd’hui ce que j’avais perdu naguère. Mais, c’est sans regrets, puisque j’avais choisi et que je ne l’avais pas vu, hélas, avant !

D- Sans regret et hélas, que dois-Je retenir ?

S- Vous le savez, mon Dieu? Pourquoi me le demandez-Vous ?

H- Quel culot de parler à Dieu de cette façon ?! Si c’était de mon temps je t’aurais …Je ne sais plus. Il faut que je demande à Basri.

B- Je suis là, vos Majestés. J’arrive du golf avec ma belgha* jaune, excusez… Qu’est-ce qu’on  inaugure aujourd’hui ? Qui dois-je enlever pour le mettre à Taj Mamart ?

D- Du calme Boby ….Driss !

B- Mea culpa mon Dieu, si j’ai fauté aussi !

D- J’ai toute une encyclopédie sur vos manœuvres passées et vos connivences antérieures. Exercice long et nul, mais surtout méchant.

B- Pitié, Votre Majesté !

D- Allez au bain faire vos grandes ablutions et n’arrêtez pas de vous laver. Priez que vos victimes ne vous rencontrent pas ici. On verra votre compte plus tard ! On a toute l’éternité. Je reviens à toi, ô âme de Student…

S- Même si je suis comblée par Ton amour ô mon Dieu et Ton estime. Maintenant, que faut-il à mon âme de plus, si j’ai Votre amour et Votre bénédiction en retour ? Mais, si je dois avoir un corps de nouveau, dans cette épreuve terrestre nouvelle, pourquoi mentir à mon corps et à celui qui sait mes tourments et qui espère m’en apaiser sur Terre, dès demain ?

D- Jolie tirade, Student ! Bien dit Student avec ta chaleur intime, ta  franchise et tes passions retenues.

S- Je vais la publier dès demain !

O- Berdy âla qalbeqk, daba, a lahbiba !

D-Ton protégé, finira dans la menuiserie, avant de se tourner vers le mortier et la brique ! Le façonnage des corbeilles en bois pour les frigos, après la petite entreprise. Les temps tournent.

H- Wa tajri el miyah bima la tachtahi essoufounou !

S- Il verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid !

TJ- Il ne dure que le royaume de Dieu. Les soufis et les apprentis du Fquih Lyazghi, terminent leur vie dans la mystique et la philosophie musulmane. Ils accèdent à la sérénité et au détachement, matériel, face aux pertes de leurs standings antérieurs. Ces grands hommes de culture, de cette époque, montrent un immense amour envers leur Dieu et accèdent à Sa protection avant de Le rejoindre et de partir.

H-Les rois aussi, avant de rejoindre le bon Dieu !

D- Tu as connu Lafqih , Student ?

S- J’ai vu ses photos chez le Dr Maidoc, avant de venir habiter chez Vous !

D- Son beau fils donc, Othmane, verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid!

S- Ah ! Heureusement que Si Tayeb n’était plus là !

O- J’en tremble encore. Rabbi lima sabaqtani ?

D- J’y peux rien ! Allez vous reposer là-bas ! Et il n’y a pas eu mort d’homme. Il avait succédé à son patron Lafqih. Ce sera le tournant pour lui. La fin de son monde. Le maâlem a perdu ses habitudes, ses moyens, son autorité, sa situation, sa prestance et sa notoriété.

O- Ouiiiii ! Vous savez tout, vous sentez tout.

D-Le quelqu’un qu’il était, si célèbre et respecté, si aimé dans son quartier, va ternir à Kénitrou. Ahhh, sid el âmil et sid louzir Rebbah, arrangez-nous cette hala de halala* !

S- Oooh ! Mais, la yadoumou ila moulkak, Allah. Je l’éteindrais, ce feu pour l’atteindre. Je l’éteindrais pour étreindre, mon homme ! Je l’ai choisi dans l’au-delà pour aller au-devant ! Avec lui en bas ! Je le sauterais, pardon, je le sauverais des flammes. Celles que je sens pour lui sont plus brulantes encore pour moi. Mais elles seront si chaudes et si tièdes à la fois, pour lui.

O- A hbasse a lalla ! Rabbi lima sabaqtani ? Dieu, sauve-moi des feux de cette vampe ! Dis, mon Dieu, Tu ne m’as pas condamné aux enfers ? A son enfer !  Moi, j’ai les femmes que je veux, et non celles qui me veulent attraper. Elle veut me ferrer, cette jument et m’embraser, alors que je suis venu ici, au paradis, pour me reposer.

D- Et que feras-tu, Oum Kalthoum, de sa femme, Saadia ?

S- Hamida, pas Oum Kalthoum…Je ne sais pas chanter comme la diva..

D- Si, si, tu vas avoir une fille de lui ? Kalthoum !

S- Ah bon ! Donc ça va marcher avec My Othmane ! Et la tradition des harems, mon Dieu ? Et les risques de ne pas être la seule femme pour lui ? C’est pour qui, que je deviens musulmane, si Tu lui permets d’autres femmes ?

B- Plutôt …d’autres dribbles !

S- Ta gueule Basri, laisse-moi parler à mon Dieu ! On n’a pas besoin de ton intermédiaire pour dialoguer avec Dieu. Même si c’est toi qui commande à notre chère église des Habous ! Vade retro satanas ! Et puis, Mon Dieu, je vais devenir un ange interactif ! Je ne peux pas rester les bras croisés en attendant Ton destin. Pardon le destin d’oublier mon amour de Toi et d’aller à l’encontre de Ton amour et du bien que Tu répands sur moi, mon Dieu !

D- C’est ce que Je veux aussi !

S- Mais, là sur terre, il ne craint rien ! Cet incendie avait sonné avant terme, la fin de son circuit professionnel, moi, Student, je le sauverais de la déprime. Et je luis rendrais sa beauté et sa jeunesse, son estime et ses biens. Je lui rendrais la virilité que pour moi, il mérite de me donner, avant terme !

D- Je ne sais pas si je fais le bon choix, de l’ange ou de l’ingénue angette* que tu es, en te nommant à la tête de cette mission ?  Mais je suis Dieu ? Je ‘ai pas du me tromper. Un retour spatio-temporel, décidé par Dieu pour des adultes, qui devront se comporter en tant que tels…Sans trop troubler le destin…

S- Oui, pour Vous, mon Dieu. Et pour cette mission, pour lui et les siens, j’accosterai à Port-Lyautey. Kénitra, pour les arrivistes. N’est-ce pas lui, mon maâlem Othman qui avait dit: »Ce n’est que par miracle que je prends mon pied ou que je marche sans commander à ma machine. Mais, au dernier moment on me transportera, sans que je sache où ni par quoi, dans l’un de ces petits « taxis al gharam ». Ces cercueils que je fabrique ! Et qui me réceptionnera et restaurera mes ruines, afin que je me présenter en bel homme devant Dieu…

O- C’est ça à peu près, mais je l’avais dis en arabe !

D- Comme quoi, les artisans peuvent philosopher, tout en plaisantant !

S- Simples sarcasmes de moucherons, scatologiques ! Mais, lui il va très profond…Je l’espère…

O- Compte sur moi, Mamy Student !

D- Monsieur Othmane calmez-vous ! Pensées Socratiques, Sainte Student ! Socratiques! Et tu resteras platonique ! Amours platoniques!

S- Je sais que je suis plate. (Je ne veux pas faire de jeux de mots avec la divine rime ironique) !

D- J’ai entendu ton jeu de mots, ô mortelle, laconique !

S- Pardon, votre Excellence ! ? Je ne suis plus une mortelle même si je le fus avant de venir chez vous, ici. Pardon votre Majesté ! C’est plus fort que moi. Les mots m’instruisent, leurs jeux de mots intelligents ou scabreux, me plaisent et j’exulte, je vogue sur leurs dérives et leurs glissements sémantiques.

O- Seulement ?

D- Je sais ta  »licence » toute française, Gauloise ! Et ta maîtrise à la fois rhétorique et polémiste… Heureusement qu’il y a un poète derrière-toi…

S-Où ça Maître ? Je suis nue et je ne sens rien. Je n’ai pas de rétroviseur sur mon châssis !

D- Coquine !

S- C’est trop d’honneur d’être traitée de coquine par le maître de l’univers sans enfreindre son  courroux, et en garder ma joie ! Louanges à toi divine Miséricorde ! Nous sommes presque complices. La fourmi que je suis et le Maître de l’univers…

D- Doucement ! Tu va réveiller les jaloux de la création.

S-C’est trop d’honneur Votre incommensurable, Majesté majestueuse!  Leur petitesse leur donne du zèle pour s’élever du sol et se moquer un brin d’une vie qu’ils ne connaissent pas. Je parle des humains, Votre Auguste Majesté.

D- Tu parles des humains et tu ignores ces milliers d’autres espèces et d’êtres que j’ai créés, ailleurs, sur les autres planètes ! Il y a de quoi t’effarer. Tu Ss’ais…

S- L’été indien….J’ai toujours été subjuguée par le ciel et admirative malgré la petitesse de mes yeux …Et ma foi, mon effarement devant votre puissance, viennent de là !

D-Oui, c’est merveilleux et beau…Parfois, il y a des hasards et des ratés.

S- Dommage pour ce qui flanche, des fois, ce monde de mortels, et pardon de le dire !

D- C’est prévu comme incidents, même ce qui est fragile et immature. Il n’y a d’êtres éternels ni de créature aussi parfaite que Moi !

S- Louanges à Toi Seigneur, depuis Ton origine et louanges sans jamais de fin ! Louange à toi avant que je naisse et après que je disparaisse….

D- Tu vas où ?

O-Soyez témoin de ma prière, Vous-même, pour la comptabiliser dans mes bonnes actions.

D- Je sens que c’est Maidoc qui m’envoie cet SMS ? A travers toi et tes grâces Student !

S- Ironiser d’un corps qu’ils utilisent, sans le maîtriser, railler cet esprit qu’ils devinent avoir ou posséder ? C’est en soi, un pari d’aveugle, une bravade, une philosophie…

D- Un pari gagné ! Et c’est moi qui récompense!  Même sans m’aimer, même s’ils parient pour rien, même s’ils se trompent et même s’ils parient à côté, ils gagnent tous, une place chez moi. Et, ils sont les bienvenus. Puisque c’est de moi qu’ils proviennent et tous ne le savent pas !

S- Alléluia ! Alléluia !

D- Un pari gagné ! Puisque je suis Allah et que Je suis là ! Et tu es l’une des témoins de Jehova, Sainte Student…Quel est ton prénom déjà ?

S-‘’Louanges’’, mon Seigneur. Hamida ou Ahmada, le féminin de Ahmed pour les musulmans !

D- Tout ce qui est sur terre et dans les cieux cite et le récite pour Le louer Le nom du Seigneur.

S- ‘’Amenti bi Llaaah..Nour…’’ ! D’autant admirable qu’ils ne savent rien, ni des origines ni du dernier bout de leur vie ou de leur Dieu, Lui-même. Et c’est la symbolique de la foi, sa force…Un pari, un crédo, sans assurance, mais avec certitude et conviction ! La foi, soulève les montagnes…

D- Ah, heureusement… Lesquelles au juste, et par qui ?

S- Par Celui en qui on croit ! Toi, Seigneur !

D- Il faut de l’action quand même, pas le simple fait de croire en Moi ! Je ne suis pas le boy des paresseux ! Le big boss des impuissants.

S- Oui Seigneur, on y va !

D- Heureusement Student que tu en as une notion avancée depuis qu’on t’a ramenée ici…

S- Oui, Excellence ! Merci Votre Majesté ! Louanges à Toi Seigneur. Je sais bien des choses que tu nous as cachées…Maintenant que tu m’as ouvert l’esprit..

D- Dçara âla Allah, khçara…La familiarité avec Dieu est la pire des impudences ! C’est un péché mortel ! Il n’y a qu’à voir ce que les rois mortels font de leurs sujets effrontés, pour de pareilles vétilles…

S- J’implore Votre Pardon, mon Dieu ! Mais au fait, qu’est-ce que j’ai dit d’impertinent, Seigneur ?Je pense et je pense malgré moi. Et Tu entends ce que je pense, avant même que j’en soi consciente.

D- Tu es déconcertante, mais vraie ! Ta façon de tenter d’avoir le dernier mot, même avec Moi, est digne de cette maîtresse de classe que tu fus. Hardiesse et outrecuidance, passion et entêtement, persévérance pour persuader et pour inculquer la vigueur, le sens de l’entreprise aux enfants…

S- Pardon, mon Dieu ! Vous ne connaissez pas les femmes !

D- Que Moi-même, M’en préserve !

S- Je voulais dire les mamans…

D- Je comprends que ton esprit de citadine des années 1900 de votre Terre, soit une réaction face aux machistes de l’époque. A commencer par les garnements de tes classes de prépa…

S – Préparatoires, seulement, Sire !

D- Des  »écuries » pleines de jeunes arabes, turbulents, qu’il te faillait dominer, maîtriser et faire taire, pour les éduquer calmement…

S- Je voulais dire que c’est valable pour tous les pays et toutes les puéricultrices. Spécialement quand c’est bourré d’indigènes, de canaques et de ces gosses des périphéries de nos villes…qui n’ont d’espoir que l’école.

D- Pour les maîtresses chargées de développer la personnalité des enfants, insouciants qu’ils sont, ces insinuations sont graves, partiales, péjoratives, discriminatoires et préconçues…Attention.

S- Mais réalistes, je m’en excuse en implorant Votre pardon ! Et nous avions des programmes du ministère, forcés que nous étions de les appliquer. Pour la Mission, c’était des ordres qui venaient de Paris et Bordeaux…

D. Ils méconnaissent tout, sans savoir mesurer le danger et les limites des choses ni celles des réserves ou de la pudeur qu’ils doivent observer envers autrui.

S- J’aurais voulu être une femme, normale. Loin de toutes ces considérations.

D- Mais tu es bien constituée, il ne te manque rien.

S- J’aurais voulu être une femme normale, pour séduire et être aimée. Mais je n’aime que Vous, Seigneur !  Mais, il me manquera toujours, un mari.

O- Moi, moi, moi, je la prends…Je suis aussi menuisier. Je saurais la tailler sur mesure…Comme les vers en l’arrimant.

D- Taisez-vous Taieb Laalej. Elle est pour votre patron Si Othmane. Attendez Latefa Raêfate ! Elle ne va pas tarder…Vous pouvez sauter dessus pour agrandir votre harem…votre halqa ! Et puis allez lui préparer quelques poèmes pour ses chants.

O- Que je la prenne dare, dare, Majesté…Là sous cet arbre d’Adam, si c’est sérieux…Ou qu’on redescende ensemble sur terre. Si vous ne voulez pas pardonner à nos paradisiaques ébats.

D- Ah ! je m’y attendais! Vos sorties les menuisiers et cette déclaration directe, Student, m’honorent, Dieu que je sois ! Mais elles ne t’emmènent à rien !

S- je veux seulement plaire au Seigneur en faisant plus que ce qu’il m’a recommandé, par abnégation, par passion et par amour, par delà les besoins du corps, que je n’ai plus, d’ailleurs !

D- T’inquiète ! Coté caractère, comportement et humeurs, on peut séduire Dieu lui-même et lui plaire, tant sur le plan spirituel que celui de l’amour. L’un n’empêche pas l’autre. En Moi, l’adhésion et l’admiration se complètent.

S- Si, si !

D-N’ai-je pas fait Adam et Eve à partir d’un seul modèle, d’un seul être, pour les recombiner ensuite et les compléter, afin qu’ils se reproduisent pour remplir la terre ? Pour moi copulation, fécondation et les amours qui vont avec, sont des formes d’attachements pour servir un but : fructifier, créer ! Le plaisir de le faire est un gadget, un moment de gratifications, fait d’hormones, d’excitations et d’humeurs.

S- Que soit loué Dieu le Créateur ! Vous êtes un génie !

D- Non, un peu plus que ça ! C’est Moi qui crée les génies et qui leur inspire d’innover et d’inventer. Indirectement ! Je n’ai pas que ça à faire, en fait ! Je délègue !

S- Que Ta volonté soit faite, avec nous ou sans nous ! Amen !

D- Soit ! Demain, tu vas renaître pour descendre sur terre et accomplir ta mission nouvelle. C’est là que tu re-vivras pour suivre de près Othman, ses enfants et son ainé, Maidoc. Tu seras son héroïne et l’inspiratrices de ses (tes) chroniques différées.

S- Entendu, Maître. Et Sainte que je suis, je prendrais homme.

D- Ainsi-soit-il ! Prend-le avec toi et repartez !

S-A la gloire de Dieu !

D- Lol !

S- Là où on voit que Seigneur encourage le Twitt et qu’il sait plaisanter. Ça ne va pas encourager l’apprentissage de l’orthographe ni celui de la grammaire à nos métis culturels! D- « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément »!

S- A quand la page Facebook, Seigneur ?

D- Y a pas photo !

O- C’est la spirale de l’ingénue ! Laissez-la parler, elle ne s’arrêtera jamais, même devant le bon Dieu, himself !

S- Aurais-je fauté, Seigneur? Et puis j’ignore d’où vous m’appelez ? De quelle planète, de quelle galaxie ou de plus loin encore que la Voie Lactée…De l’extérieur de l’univers ? De cet espace grandissant que vous avez créé et fabriqué ou d’en dedans. C’est pire que lorsque je vivais, j’ignore où Vous êtes et pourtant je Vous parle et mieux, je Vous entends…Et je Vous aime…

D- Twittutoriel

D- Je ne peux pas être à l’intérieur de ce que j’ai créé. A moins que ce ne soit immensément grand. Encore qu’un Dieu qui s’enferme dans un objet qu’Il crée, dans une boîte, ce Monde-ci, ça fait un peu ridicule et étroit, même si ce sont des galaxies. Dieu est au dessus de tout ça ! Il trône sur Sa création

– Silences…

D- Allez les amants ! Refaites un tour ! Au boulot.

S- Le travail, c’est la santé…Même pour les âmes ! Ne rien faire pour elles, c’est rester dans son ignorance et ne pas progresser. Comment je vais dire à Dieu que s’il m’envoie en mission, que j’aurais besoin de flousse, de pèze ? Comment je vais assumer mes déplacements sur terre et subvenir aux frais ? De quoi vivrais-je ? Moi et ce menuisier qui ne pense qu’à raboter les bonnes choses !

O- Oui ma planche ! On va se la tailler douce !

D- Silences…

S- J’aurais besoin de savoir où je vais habiter et quelles ressources me seront appointée et par qui ? Je ne vais pas m’imposer comme ça chez des gens ! Ce n’est pas que je sois calculatrice ou que je devienne matérialiste quand on me demande un service ! Mais depuis que je suis morte, j’ai quelques appréhensions. Je suis devenue moins débrouillarde. Je suis une autre, plus prés des anges que des humains…Je l’espère du moins, et ce n’est pas pour frimer ! Mais, c’est ce que je ressens ! Je me demande s’Il m’écoute.

D- J’ai entendu ce que tu pensais, Sainte Student ! Dès que tu mettras les pieds sur terre, tu seras pointée chez les sœurs.

S- Ah, les bonnes sœurs ?

D- Un ordre naturel de l’Eglise et de la Résidence française au Maroc.

S – Vous connaissez ce pays, Bon Dieu ?

 (Dieu reste coi. comme sidéré, devant l’ingénue Madame Student)

S- Mince, j’ai commis une bêtise ! J’y ai séjourné du temps de Lyautey, le maréchal. Et plus longtemps après qu’il soit reparti. J’allais me marier avec lui…Mais, la guerre, la pacification, les problèmes de développement et d’infrastructure ! Ça vous aliène un homme et ça l’éloigne de tout ménage, fut-il un général ! J’y ai séjourné près d’un siècle ! Je le préfère à l’Europe pour ses gens et surtout son climat.

D- Mais, Je connais tout ça, Sainte Student

S- Alors, pas besoin de parler?…Même un monologue est de trop avec Dieu ? Et peut-être que les prières sont inutiles ? Il faut juste se concentrer et penser que l’on communique avec Dieu, en le louant, certes. Et qu’il nous écoute et qu’il va de ce fait satisfaire nos vœux et exaucer nos prières.

D- Hum, votre Sainteté ! C’est au dispensaire de la Goutte De Lait de la place du Batha que tu connaitras Othmane le père du futur Maidoc. Le petit rabougri, né en ce temps de deuxième guerre mondiale, aura besoin de lait. Tu verras. Spontanément tu feras la connaissance du jeune maâllem Othmane dont tu favoriseras les donations et en lait et en riz ! Et tu vivras avec les sœurs.

S- Chastement, cloitrée….

D- Pour ne faire que du bien à autrui, en négligeant votre égo, et cela, quelle que soient sa couleur, ses moyens et sa religion.

S- Sa  t…..Dois-je répondre ou me taire ? Par pudeur et respect ? Par crainte et timidité devant Dieu.

D- Parle, car je sens ce que tu penses et que tu ressens, mais parle ! Délivre ta conscience des peines du silence et de la pudeur

S- La sainteté commence par la chasteté…(Dit Student). Ce n’est plus mon cas, puisque j’emporte mon homme, dans mon viatique.

D- Convenue, contrite et contre gré ? Acceptée et voulue ou simulée ? Ou encore pire, déviée sur les objets et les êtres innocents et sans défenses…Ce n’est pour autant que les religieux restent intouchables ou  » vierges  ». Je n’en veux pas à l’homme de rester homme. S’il développe des freins il garde des instincts et l’odeur de la chair, qui culturelle ou cultivée comme telle, devient tendance pour enivrer et pervertir les plus rigides et les mieux préparés d’entre les religieux et les ecclésiastiques.

O- Dieu, celle-ci, la Sainte Student, je vous préviens ! Elle promet d’être torride, si  placide et frigide fut-elle, dans sa vie antérieure.

S- Je ne saurais répondre à Dieu. On se défoule comme on peut chez les humains. Ce dilemme me dépasse et Dieu connait mes réponses, avant même que je ne les conçoive ou que je ne les prononce

Kénitra, le 27 avril 2013,

àDR IDRISSI MY AHMED

 

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