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LES MYSTERES DE L’OPERATION « SERVAL »

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  LES  MYSTERES DE  L’OPERATION « SERVAL »

     Comme ils sont naïfs et crédules ceux qui  croient que la France se préparait activement et judicieusement pour lancer ses avions Rafale sur la Syrie afin de voler au secours du peuple syrien qui vit pendant de longs mois des souffrances inhumaines et indescriptibles !

Les observateurs les plus avisés ont complètement oublié que cette grande puissance répugne toujours à partager  un gâteau succulent même avec  ses meilleurs amis dont les USA plus particulièrement, sachant que des partages de ce genre ne se font jamais au grand jour, même lorsqu’il s’agit d’ alliés  plus proches et  plus sûrs.

On oublie que ce principe de priorisation prime tout autre  principe. Il y  va des intérêts   vitaux d’une ancienne puissance coloniale et de la sécurité d’anciens territoires occupés. Peu  importe ce qui se passe ailleurs, en l’occurrence en Syrie, ou en Palestine. Ces derniers peuvent attendre, d’autant qu’ils y sont toujours habitués.  C’est le contraire qui aurait surpris.

La région du Sahel qui s’étend de la Somalie jusqu’en Mauritanie jouit d’atouts pluridimensionnels appétissants, au dessous et au dessus du sol. En plus, c’est tout un continent qui s’offre fabuleusement et généreusement en tant que territoires qui gagneraient à être défrichés, tellement les super puissances tiennent à sauvegarder l’infinité des richesses qu’ils abritent jalousement et fièrement.

Depuis longtemps, en effet, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Burkina  Faso, le Tchad, le sud algérien, le sud libyen, le sud marocain, et bien d’autres, sont observés avec une convoitise animalière et irrésistible. Même si les circonstances ne permettaient pas de faire main mise sur les richesses inestimables enfouies sous le sol, il faudrait les créer de toutes  pièces.

La France n’a jamais oublié que le sud algérien, par exemple, représente un espace idéal pour y créer un observatoire stratégique inégalable pour contrôler tout le Sahel, l’Afrique subsaharienne, et à partir de là contrôler tout le continent.

Sont également naïfs et crédules ceux qui croient qu’un climat de grande confiance règne dans les relations franco maghrébines en général, et entre la  France et l’Algérie plus particulièrement, et ce pour des raisons de géopolitique stratégique, économique, en premier lieu.

Ce ne serait donc pas un pur hasard que la programmation de l’attaque du site gazier  de Ain Amenas, au Sud Est de l’Algérie par des commandos aguerris de terroristes, ait coïncidé avec   le déclenchement effectif de l’opération expéditionnaire franco africaine « Serval » au Nord du Mali en vue de l’extirper des mains des groupes Salafistes d’Al-Qaïda avec pour principal commanditaire, l’Algérien Mokhtare ould Mokhtare, dit le borgne.

Dans tous les cas de figure,  cette piste de coïncidence nécessiterait des investigations professionnelles, significatives et sérieuses qui permettraient de mettre au clair le type, la logistique, la complicité, engagés dans l’attaque du site gazier de Ain Amenas. Cela permettrait, en outre, de définir le type  de relations ayant présidé à cette fameuse coïncidence.

Nous réserverons notre prochain article à une hypothétique mise au clair, les nombreuses interrogations et/ou supputations qui demeurent des zones d’ombre des plus mystérieuses, d’une opacité, le moins que l’on puisse dire, énigmatique. Car comment expliquer le fait qu’il n’y ait pas  eu le moindre accrochage entre les troupes françaises et leurs alliés d’une part, et d’autre part  les divers groupes  de  Salafistes qui, affirme-t-on, ont été délogés de la totalité des villes du Nord du Mali, en un temps record ?

De ce fait, tous les événements qui se sont déroulés avant, pendant, et après la bataille « fantomatique » qui se serait déroulée au  Nord du Mali, ont fortement besoin d’être clarifiés pour une meilleure compréhension   des tenants et aboutissants, des suites et des lendemains de la  bataille fantomatique particulièrement idyllique de l’intégralité du Nord Malien,

Pour l’heure, les groupes du Mujao auraient préféré, en toute sérénité, se replier en direction du Nord Est pour aller se réfugier dans des montagnes, surplombant la frontière algérienne. /.

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui

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