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EXEMPLES DE GENES HISTORIQUES : USA, ALLEMAGNE

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EXEMPLES DE GËNES HISTORIQUES : USA, ALLEMAGNE

 

Pendant des décennies, il importe de relever des prises de décisions absurdes et révoltantes, et qui

scandalisent des millions de citoyens américains, consistant sous le prétexte stupide de ne pas favoriser le communisme à soutenir dans maints pays d’ignobles dictateurs, martyrisant leur peuple.

 

Il aurait été pourtant simple de comprendre que la meilleure façon de combattre le fascisme rouge n’était pas le fascisme noir, mais la démocratie !

 

Par ailleurs, il importe donc qu’existe, sans complexe, déterminée, conquérante et sûre d’elle-même, une gauche américaine, démocratique et progressiste, expliquant sans cesse qu’il n’y a pas que la brutalité et la violence comme solutions aux problèmes et que la justice et régulièrement la justice sociale n’ont rien à voir avec le communisme.

 

Un Etat comportant un éventail politique n’allant que de l’extrême droite au centre droit, et où tout ce qui est plus à gauche est considéré de façon obscurantiste et stupide comme du communisme, est qualitativement une

« mini-démocratie ».  et  compterait-il un milliard, que cela n’y changerait rien !

 

Ce travail sera d’autant plus fructueux,  que l’accès des masses à  plus d’éducation politique et de culture, éloignera et ringardisera les conceptions stupides, névrotiques et paranoïaques de la droite extrême.

 

A partir de cet exemple, dont la structure de la démarche peut s’appliquer à n’importe quel autre pays, on prend conscience que l’intérêt de l’Humanité est d’adopter un processus pragmatique d’approche de la politique,           et qu’on pourrait appeler « politique expérimentale ». Cette façon de voir les choses, qui abat toute cloison entre le passé, le présent  et l’avenir, entre les peuples, les pays et les races, consiste, dans une perspective résolument relativiste, à prendre de la hauteur et une certaine distance avec les systèmes et les pratiques établis, pour tirer tous les renseignements des échecs et des succès de tous les peuples, afin d’améliorer toujours plus les choses dans une optique dynamique et évolutive.

 

Un autre exemple au hasard, pour illustrer ce qui précède : celui de l’Allemagne (n’importe quel pays répétons le, peut faire l’objet d’un tel type d’analyse).

 

Pendant des siècles, l’Allemagne a été au sein de l’Europe, un immense confetti composé de petites structures

(principautés, duchés, petits royaumes…) et ne brillait pas du tout par sa puissance militaire. A l’époque de Napoléon, outre la France, ces puissances étaient l’Angleterre, l’Autriche, et la Russie. Napoléon entrait en Allemagne comme dans un moulin et s’y promenait comme chez lui ; la Prusse pourtant déjà militariste, était bien trop faible démographiquement pour peser dans le concert des nations.

 

Entre cette époque et le militarisme paroxystique et cataclysmique du Reich nazi que s’est-il donc passé ? Un mot ou plutôt un nom résume le chaînon manquant : Bismarck. Ce personnage dont il eût été préférable pour l’Europe et le monde qu’il n’existât pas, a été un gêne historique à lui tout seul.

 

Au moment où seuls comptaient les Etats-Nations, Bismarck a œuvré tout au long de sa vie politique pour unifier l’Allemagne. Malheureusement, prussien, militariste et réactionnaire, il était convaincu que seule la Prusse devait faire l’unité allemande, et que seule «  l’armée et la guerre »étaient à même d’atteindre cet objectif.

 

La Prusse possédait de longue date le « gêne du militarisme ». Le climat explique sans doute en grande partie, mêlé à quelques circonstances conjoncturelles et d’ordre géopolitique, que par rapport à d’autres peuples allemands (rhénan et bavarois par exemple qui se fichaient éperdument de la chose militaire et aimaient bien vivre et s’amuser) les prussiens étaient fascinés par la discipline. La théorie des climats chère à Montesquieu, trouve ici sa pleine application : le froid ne favorise pas l’ouverture et la jovialité. Il est difficile et douloureux de sourire quand on a les lèvres gercées par le froid. Les officiers et sous-officiers n’auront aucun mal à inculquer une sévère discipline aux troupes prussiennes, déjà peu portées à la rigolade…

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui

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