Home»Femme»A TOUTES LES AMINA FILALI . LA HONTE ET LA REFORME :

A TOUTES LES AMINA FILALI . LA HONTE ET LA REFORME :

0
Shares
PinterestGoogle+

A PROPOS DES LOIS INFAMES, A PROPOS DU CAS AMINA FILALI, SACRIFIEE SUR L’AUTEL DU VIOL….

LES  VACHES ET L’ARTICLE 457.

Des vaches, le cuir mal tanné sur les os, paissent en silence…Aucun mâle affamé ou en manque, ne vient les harceler, pendant qu’elles cueillent pour les feuilleter, les marguerites du pré…On n’a pas décrit de suicide après viol et mariage forcé, chez les vaches ! Le cas Amina Filali et autres Bouazizi, elles ne le connaissent pas. Or, il nous interpelle pour évoluer et rendre justice .

Vexations. On ne forcera plus, Mme Bassima Hakkaoui, une fille violée, mineure par-dessus le marché, à se marier, avec son violeur. Dusse-t-il obtenir l’aval de sa belle famille, qui humiliée cherche à couvrir sa prétendue honte. Mais il faut relire cette inadéquation des actes et cette inéquation des sentiments. Par ce genre d’articles, on se détourne de l’acte de violence ultime pour le masquer. Sous couvert de la complaisance, la loi couvre, pour sauvegarder les apparences sociales, ce qui est un crime odieux et pénalisable. Ces mariages, bricolés comme une fracture par un rebouteux, sont l’expression d’une dérive indécente et lamentable. Mariage pénal, mariage sanction, mariage prison ! C’est la négation la plus totale du respect, de la fierté des droits et de la justice. C’est la légalisation infâme de l’abonnement au viol constant ! Qu’en est-t-il des sentiments, de la personne violée, contre gré, évidement ? Larguée sur le lit conjugal comme un objet sexuel, la victime vit le sexe comme embrochée sur un pilori. Ces souffrances répétitives, sont l’expression des bavures d’une justice inquisitoriale. C’est la négation des droits de l’enfant. De ceux surtout des tranches appauvries ou analphabètes que nos réformes veulent sauver et protéger.

La souffrance morale de la femme est préconisée comme solution (de détresse) face à l’humiliation, par une société qui veut méconnaitre le vrai sens de l’amour, le sens de la liberté dans l’amour. Une société tendancieusement hypocrite, qui s’est assujettie à des lois machistes. Si nous restons prisonniers des interprétations partiales, figées sur des héritages moyenâgeux, nous montrerons notre réticence à l’évolution des droits humains. Notre refus envers ceux de la femme, en particulier, serait d’une lâcheté honteuse et une dérive punitive de nos aspirations. La jeunesse déracinée est désorientée. Elle est mal ouverte sur le sexe. Sexiste et libertaire, elle est devenue plus dévoyée que par le passé. Alors qu’elle était contenue par des garde-fous,  par des lois ou des interdits, qui forçaient au respect des normes sous la houlette des conduites morales et des lois religieuses strictes et respectées. Si la volonté d’évoluer nous manquait, en ce moment d’ouverture sur le monde moderne, nous démontrons notre schizophrénie sociale. Par ce refus démentiel, nous pousserons la femme à subir des affres pires que le syndrome de Stockholm. Dès lors, nous nous devons de sortir de cette impasse éthique, juridique et civilisationnelle.

Cet hiver des sentiments, des lois et du climat a laissé tout le monde et la nature, la première, sur le sec. Espérons des ondées printanières plus fécondes sur les lois…

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

Aucun commentaire

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *