Situation confuse ,mouvante et alarmante au Mali.

Après le putsch du 22 mars,la prise du pouvoir au Mali par la junte militaire à sa tête le capitaine Amadou Songono qui a renversé le président malien Amadou Toumani Touré élu démocratiquement en 2002 et réelu en 2007 accusé par les putschistes d’incapacité de lutter contre le mouvement de libération de l’azawade composé de Touaregs séparatistes qui se sont rebellés contre le pouvoir central et revendiquent l’indépendance du nord du Mali. Les événements s’y bousculent et s’y précipitent et la situation devient de plus en plus mouvante et alarmante, la crise se complique. Les acteurs du conflit au Mali font des alliances et les défont.On y assiste à l’alliance de circonstances entre des Touaregs du mouvement national de libération de l’Azawade (MNLA) d’obédience laïc et du groupe salfiste jihadiste de Ansar Eddine dirigé par Iyad ga ghaly pricipal artisan de la prise de la localité de Kidal groupe probablement influencé par Al Gaïda au maghreb islamique (l’aqmi) et ayant certaines convergences d’intérêt avec cette bande terroriste qui cherche à s’installer à Tambouctou et à proclamer un Imarat.
Même si le mouvement national de libération de l’Awazade( MNLA) dément tout lien et toute collaboration avec ces derniers groupes islamistes extémistes spécialisés dans le banditisme, dans le trafic de drogues durs et l’enlèvement des touristes européens.(Ils détiennent encore six touristes français)des doutes persistent sur d’eventuelles collaborations entre les touaregs el les salfistes jihadistes .Certains spécialistes du Sahel affirment qu’il ya eu des alliances de circonstances entre ces différents acteurs de la crise au Mali .Bien que l’intérêt du MNLA laïc soit de lutter contre les islamistes radicaux pour bénéficier du soutien international à court terme il est probable qu’il ait eu une alliance de circonstances avec le groupe salafiste radical Ansar eddine pour atteindre son objectif: prendre possession du nord du mali et proclamer soit l’indépendance ou au moins l’autonomie.Selon les observatuers avisés cette alliance de circonstance entre Touaregs et islamistes salfistes et radicaux semble vaciller et elle est en train de se défaire à cause de la volonté des seconds d’imposer la charia et à cause des divergences d’intérêts de chaque acteur du conflit.
Il vrai que les intérêts des acteurs du conflit au Mali divergent,leurs enjeux sont différents politiquement et idéologiquement ,d’un côté les touaregs revendiquent l’indépendance ou l’autonomie, de l’autre ,les salfistes radicaux du groupe Ansar eddine et leur allié l’aqmi spécialisés dans le banditisme,le trafic de drogues et les enlévements appellent à l’instauration d’un Imarat au nord du Mali en particulier à Tambouctou et de ce qu’ils appellent la charia et enfin les milices rattachées à des chefs traditionnels qui agissent pour leur propres comptes.Malgré la divergence des motivations poltiques et des intérêts des différents acteurs du conflit,ils ont en revanche un objectif identique le contrôle de la région sahelienne où se déroulent la contrebande, le trafic des drogues et des otages. Quelle est la position de la France ?
Elle ne peut pas intervenir miltairement à l’heure actuelle pour plusieurs raisons: la situation est très confuse. Elle ne peut mettre en danger en peril la vie de ses six ressortissants détenus en otage par l’Aqmi,Les pays voisins du Mali ne veulent une intervention française,ses intérêts dans la région lui compliquent les démarches à prendre. Mais elle peut appuyer une résolution de l’Onu ou les initiatives de la cédéao et soutenir l’intervention d’une force militaire africaine.





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