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DES REVOLTES PUIS DES REVOLUTIONS, OUI MAIS COMMENT EXPLIQUER L’ARABITE DU PHENOMENE… ?!

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DES REVOLTES PUIS DES REVOLUTIONS, OUI MAIS

COMMENT EXPLIQUER L’ARABITE DU PHENOMENE… ?!

C’est très simple ! Ce n’est ni un mystère ni un problème ! Les pays arabes cultivent, produisent et exportent des dictatures à des prix faramineux.

Il convient de souligner un fait d’une extrême importance. D’après certains analystes avisés, on n’accède pas facilement, du jour au lendemain, au poste de dirigeant dictateur d’un pays arabe.

C’est bien grâce à deux atouts essentiels, qu’un chef d’état arabe est positivement noté par des commissions de parrainage, sous la supervision des superpuissances de ce monde :

1/Etre capable de tisser des relations solides avec des sociétés multinationales influentes.

2/Etre capable de tisser des relations diplomatiques, et économiques (entre autres) avec Israël.

Pour ce qui est des prédispositions et des aptitudes requises afin de se distinguer des autres dirigeants du monde arabe, ce n’est guère la mer à boire :

Il suffit de témoigner, devant une commission ad hoc, de connaissances approfondies des spécificités caractérologiques de son peuple, et d’autre part de savoir et pouvoir servir inconditionnellement les intérêts des superpuissances.

Le reste, c’est-à-dire les prestations dites de performances dictatoriales, viendra avec le temps, étant donné que la longévité professionnelle moyenne d’un dictateur confirmé, varie entre 33 et 42 ans, sauf imprévisible.

Ce ne sont pas des exemples de dictatures pathologiques, qui font défaut : le profil dressé fait sans doute acte de présence spécifiquement dans le monde arabe, sachant qu’un tel profil de dirigeant a toutes les chances de foisonner chez des chefs d’Etats qui sont disposés d’une part, à garantir la sécurité d’Israël, et d’autre part, à encourager l’émergence de classes sociales type pare chocs ayant de gros intérêts particulièrement, politiques, économiques, à défendre contre vents et marrées.

Les superpuissances ayant stratégiquement étudié tous les tenants et les aboutissants des enjeux de normalisation des Etats arabes avec Israël,  n’ont pas trouvé mieux que de miser sur des Etats  appelés à jouer des rôles dits modérés, en échange, faut-il le répéter des centaines de fois, de la fidélité et du dévouement hors pair de leurs dirigeants.

Néanmoins, après la chute de Moubarak, et de Ben Ali, et compte tenu des profonds bouleversements que connaît la scène politique et géopolitique arabe, avec la chute presque possible d’autres ténors arabes, les superpuissances, cette fois-ci,                                                                                                   miseront sur de bons et loyaux protégés, évitant ainsi la formule du profil dictatorial, ne serait-ce que pour un certain temps : d’autres paramètres s’imposent, les superpuissances l’exigeront./.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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