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CAPITULATION OU ABDICATION…. ?!

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CAPITULATION  OU ABDICATION…?!

Si une langue est, avant tout, un moyen ou un outil de communication entre, au moins, deux ou plusieurs interlocuteurs, comme seuls d’éminents spécialistes, savent si magistralement la définir, dans le cas du Chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud ABBAS, la langue sert à exécuter un ordre, à s’exécuter, à admettre un fait accompli :  celui de reconnaître et d’annoncer, en sa qualité de porte parole, imposé, confirmé, la défaite de tous les défaits de leur honneur, de leur amour propre, la défaite de tous les défaitistes de différents bords, de tous les peuples trahis par leurs dirigeants oppresseurs, dictateurs, usurpateurs,  incapables, incompétents, inaptes, infidèles, incorrigibles et  « in corrigeables ».

Oh ! Oui ! Effectivement, le recours supposé salutaire à la synonymie ne saurait ni ne pourrait jamais traduire objectivement et fidèlement les sentiments des pleureuses et des pleureurs selon qu’ils soient directement et frontalement concernés par un événement catastrophique, ou qu’ils soient simplement loués et payés pour l’occasion. !

Car, depuis notre petite enfance, ne nous a-t-on pas appris que la Palestine était et resterait toujours un territoire palestinien, avec Elqods comme capitale éternelle. ?  Et que les états arabes, les états musulmans, ne sauraient se considérer comme totalement et définitivement libres et indépendants, tant que la Palestine sœur demeure écrasée sous le joug du colonialisme, de l’impérialisme, du sionisme, internationaux. ?

Comment se fait-il alors que la ligue arabe, la ligue fantôme, la ligue fantoche, n’intervienne énergiquement, que lorsque les prétendues négociations israélo-palestiniennes achoppent et ont un besoin pressant de se convertir en négociations israélo- arabes. ?

Comment expliquer/comprendre le mutisme pesant, inacceptable et révoltant de multiples organisations nationales et internationales qui ne parlent des droits de l’homme et de la liberté des peuples, que lorsqu’il fait « beau temps. » ?. Ghazza n’a pas besoin de nourriture, ni de médicaments, ni de tentes, ni de couvertures, elle a besoin d’exprimer son opinion sur les trahisons, sur les tractations, sur les  manigances des uns et des autres, qui la considèrent comme appartenant  au camp des ennemis communs , des extrémistes, des intégristes musulmans, chiites ou sunnites peu importe !

Israël, lui, exige sa reconnaissance en tant qu’état juif, et que sa sécurité soit garantie inconditionnellement et sans équivoque, par ses voisins fiables et modérés .Quant aux régimes arabes, ils  n’ont rien à exiger hormis leur maintien à vie à la tête de leurs états, contre toute tentative de  déstabilisation.

En réaction à ce genre de conditions, les grandes démocraties de la planète ne savent que fermer yeux et oreilles, afin de ne pas trop s’intéresser à d’éventuels sursauts ou  soubresauts résiduels de leur conscience.

Décidément, M. le Président de l’Autorité Palestinienne, n’a rien omis pour bien cadrer son plan et bien ficeler le dossier lourd de sa capitulation ou plus exactement, de son abdication. Bien évidemment il a dû réserver des sorts différents à la sœur Syrie, au Hezbollah, à l’Iran, entre autres dérangeants et chatouillants.

Bien sûr, M .LE  P.A.P. n’a jamais oublié Ghazza et le Hamas : il rêve tout le temps de rencontrer Khaled  MACHAAL et Brahim  HANIYE et  pourquoi pas, Hassan NASRALLAH., surtout au lendemain de ses rencontres toniques et juteuses avec Houssine Barak OBAMA, et la veille de ses rencontres prometteuses et parfumées avec Nicolas SARKOZY.

Le dictionnaire Le Littré propose comme entrée possible et plausible au concept de « capituler  »: cesser le combat. Pour le concept de : «  abdiquer  », il propose comme entrée possible et plausible : renoncer définitivement à agir. L’Histoire fera la différence entre «  cesser de… »  et «  renoncer à…. ».Pour le moment, «  se rendre à l’évidence… » semble représenter le choix, son choix de prédilection.

D’après la feuille de route officielle, le président ABBAS prétend ostensiblement savoir, mieux que quiconque, apprécier et défendre les intérêts réalistes et réalisables de La Palestine et des Palestiniens !

Héros devant ses pairs faibles et impuissants, il se montre docile, capitulard et abdicataire devant ses vainqueurs forts et puissants. Comme le temps, les nuances ne pardonnent guère à ceux qui les mésestiment. Elles permettent cependant de remporter des victoires éclatantes, à ceux qui maîtrisent la sémantique guerrière des négociations./.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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