Le Maroc est un pays privilégié. Privilégié par la nature, privilégié par un Roi exceptionnel dévoué corps et âme au service de son peuple, privilégié par un peuple humble, civilisé et digne…mais le Maroc reste un pays jalousé.
Certains marocains égarés pensent que l’exemple de la situation que connait la quasi-totalité du monde arabe est transposable au Maroc. Ils se leurrent dangereusement et  paieront tôt ou tard leur comportement inconscient.
Tout le monde reconnait qu’il reste beaucoup de choses à faire, même les dirigeants éclairés du monde, de Zappatero à Obama, en passant par Sarkozy et autres, et tout ce monde reconnait que le Maroc a rattrapé 100 années de retard sur l’Europe.
Un simple exemple pour étayer cette introduction :
Selon l’Organisation Mondiale du Travail (OMI), le salaire minimum marocain est le plus élevé d’Afrique et du Moyen Orient à quelques exceptions près, sur les salaires 2010/2011. Le même rapport indique une hausse de 5,2% en 2009.
Le Maroc dépasse largement l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, etc…etc…
N’est ce pas un exploit? Il n’y a pas un seul pays au monde qui a réalisé cette hausse en une année.
Sur le plan économique, le Maroc est sur la bonne voie malgré l’absence de richesses naturelles comme dans certains pays. Mais la richesse que ne possède pas ces pays sont l’intelligence d’un Roi qui œuvre pour le bien être de son peuple et l’humilité d’un peuple civilisé  et travailleur.
Sur le plan social, le Maroc a rattrapé en 10 ans ce qui n’a pas été réalisé en 100 ans : logement sociaux entre autres.
Mais le vrai problème que le Maroc n’a pas encore résolu est  politique.
Il est regrettable de constater que nos partis politiques sont très en deçà de leurs responsabilités. Ce sont des partis, de tout bord, qui ne cherchent nullment à s’occuper des vrais problèmes que traverse le pays. Leur seule occupation se limite à gagner les prochaines élections. En ce qui me concerne, j’ai honte de ces partis qui dénaturent l’image  du Maroc et découragent les meilleurs volontés.
Le premier problème à régler est la démocratisation des partis politiques et leur rajeunissement. Le Mal du Maroc réside dans ses partis politiques. Pourquoi ne pas leur imposer une retraite à 60 ans qui s’applique à tous les marocains. Pourquoi disposent-ils dans un salaire mirobolant et de tous les avantages liés à la mission. Puisque leur but est de servir et défendre les intérêts des marocains, ils doivent dans ce cas renoncer à leurs salaires. Ils en ont bien profité depuis 40 ans… et grassement.
Le deuxième problème à régler est le partage équitable des richesses. Quand le salaire d’un président d’une entreprise publique est presque 100 fois le salaire le plus bas d’un employé de la même entreprise, peut-on dans ce cas parler de justice sociale ?
Le trosième problème épinieux est le chômage. Ce fléau est connu par tous les pays du monde. En france, par exemple, le nombre de chômeurs avoisine les 5 000.000. Il y’a une vraie politique pour aider les chômeurs passant par des aides, au reclassement, à la formation. Un chômeur ne doit pas être considéré comme une tare, pour la société, mais, bien au contraire, comme une force vive qui attend que l’occasion  se présente pour apporter sa valeur ajoutée et enrichir le pays.