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L’ARBRE QUI CACHE LA FORET…!

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L’ARBRE QUI CACHE LA FORET…!

Le sous-développement, le plus désastreux, est avant tout celui des mentalités , au niveau des représentations , des ancrages de certaines habitudes qui s’installent irrémédiablement, définitivement, dans la société, avec des effets de contamination si frappants que les observateurs ou les sociologues n’ont pas besoin de recourir à des procédés de décryptage internationalement éprouvés, pour étudier et même analyser les spécificités du type de sous- développement d’un pays .Ces habitudes concernent les niveaux de la conception, du dire, du faire, de la réalisation et de l’évaluation, entre autres.
Parmi les questions qui se posent le plus souvent, figurent en premier, celles ayant trait au phénomène de confusion entre des habitudes et des comportements qui interfèrent chaque fois qu’il s’agit de mesurer les réactions des personnes interrogées. A titre d’exemples, dans plusieurs cas, les responsables ont l’habitude de gérer, seuls, les affaires du département qu’ils dirigent. Ils n’associent personne aux prises de décisions.
Mais, tout se fait par habitudes, bonnes ou mauvaises, tout se juge par habitude, on agit, on réagit, on interagit par habitude. On est à l’aise par habitude, on est mal à l’aise par habitude, parce que l’habitude tend à assurer un confort moral, évite tout effort de réflexion « supplémentaire. »

C’est ainsi que des ordres sont exécutés à la lettre, que des instructions sont appliquées formellement, selon des lectures linéaires, écartant toute tendance d’interprétations, mettant tout risque possible ou imaginaire sur le dos du responsable, auteur présumé de circulaires coercitives.
Il en est de même des « consignes »qui visent à déresponsabiliser, à se recroqueviller derrière des barricades matérielles et psychologiques, dont l’édification est amplement justifiée au moyen de fausses expériences, de préjugés, de présupposés tramés, tissés par des imaginaires nourris de mauvaise foi, de mauvaise volonté, de lamentables appréciations des situations. ! L’habitude devient ainsi, synonyme d’expérience précieuse, louable.

Force est de constater cependant, que de tels paysages lugubres, inquiétants, alarmants, commencent, petit à petit, à se dissiper surtout dans de différents secteurs de production, grâce en premier lieu, aux effets positifs de la mondialisation, et en second lieu, aux efforts intensifs et soutenus des états pour le développement de tous les domaines comme l’éducation , et tous les secteurs stratégiques visant à améliorer le niveau de vie des citoyens, à impliquer, à associer, à responsabiliser les sociétés, pour qu’elles jouent pleinement leurs rôles de partenaires incontournables de toute recherche de progrès, de développement durable, notamment celui du bien-être des populations principalement concernées,

Par ailleurs, même si beaucoup reste à faire, les droits de l’homme connaissent un net sursaut de sensibilisation des différentes composantes sociales, aux valeurs et principes élémentaires des fondements de la démocratie représentative et des libertés essentielles universellement reconnues.

Devenues de plus en plus conscientes de leurs droits et de leurs devoirs, les populations ont acquis désormais, des réflexes davantage engagés définitivement sur la voie de la nécessaire démocratisation du pays. Leurs habitudes se voient bouleversées en évoluant dans le sens de véritables comportements plus responsables, plus conscientisés, plus ouverts sur autrui, mieux préparés aux enjeux des réformes, du progrès, des remises en question parfois radicales.

IL EST VRAI QU’UNE SOCIETE STAGNANTE, DEVELOPPE DES HABITUDES ET LES PERPETUE.

DEVELOPPE BEAUCOUP PLUS, DES COMPORTEMENTS.

MAIS IL EST VRAI, ENFIN, QU’UNE SOCIETE QUI VEUT SE DEVELOPPER OPTE POUR DES COMPORTEMENTS QUI CHANGENT LES AUTOMATISMES DES HABITUDES EN REFLEXES DU CHANGEMENT. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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