LES MODELES SONT-ILS TOUJOURS D’ACTUALITE… ?!

LES MODELES SONT-ILS TOUJOURS D’ACTUALITE… ?!
Le domaine de la formation préoccupe, sans relâche, tous les départements, sans aucune exception, dans tous les pays du monde développé, pour des raisons de survie d’un libéralisme souvent essoufflé par une concurrence impitoyable, ravageuse, nourrie par la hargne de dominer, pour ne pas se laisser dominer.
C’est ainsi que veut la loi du marché : tout retard, toute paresse, toute sournoiserie, de quelque niveau que ce soit de la hiérarchie, aura des effets néfastes sur l’ensemble du système. On forme, on reforme, on révise, on remet en question les personnels, les moyens, les espaces, qui permettent de gagner plus et d’occuper les premières places du cartel. Les formations quantitatives et qualitatives font la renommée des entreprises qui font appel aux meilleurs techniciens,du jamais vu, dans le domaine de la formation, une formation régulièrement mise à jour, réactualisée en harmonie permanente, avec les nouvelles technologies, les nouveaux besoins des sociétés voraces de produits de consommation.
L’implacable notion de modèle prend des significations constamment changeantes, la notion d’imitation, elle, se voit traiter de nouvelle création. Le monde des valeurs universelles oscille dangereusement : qui ose définir le conformisme, les religions, le BEAU, le VRAI, le JUSTE… ? Qui peut se targuer de dire ce qu’est l’EDUCATION , sans ménager talentueusement les tendances, les courants de différents oueds , les eaux marécageuses, sous prétexte d’éviter de se voir , encore une fois, reprocher son illettrisme parfait,son ignorance fatale, mais, cette fois-ci, totale ?
Tout le monde désire faire comme X ou Y, mais sans, pour autant, le déclarer ouvertement : question d’amour- propre, d’honneur, de principes, insinue-t-on ! C’est bien le cas des pays en voie de développement, dans tous les domaines, y compris, bien sûr, l’éducation.
Parce que les dirigeants de tel pays, tentent farouchement de faire preuve de créativité, ils recourent avec insolence, à un procédé vieux comme le temps : ils mentent à leur peuple,s’ingénient à pratiquer de la bonne gouvernance made in…le terroir local pour chercher à démontrer que leur pays,loin de dépendre de l’extérieur,a toujours été capable de servir de modèle d’exemple, à imiter, sans la moindre hésitation,et donc sans aucun souci de conscience, particulièrement lorsqu’il est question de la gestion du denier public :si l’on adhère à ces prises de positions,on s’aperçoit , en se réveillant le matin, qu’aucun pays nouvellement indépendant,n’a besoin/ni n’accepte d’apprendre ou de recevoir des leçons de personne.
Tous les peuples, en question, sont au courant de ces manigances, de l’existence de ces doctrines du terroir local : le mensonge, la supercherie, dont personne ne voudrait comme modèle, même à
bas prix !
Pourtant, en matière de modèles, une feuille de route est toute tracée, pour qui accepte de s’en servir afin d’arriver à destination:
-1-IL EST TOUT A FAIT LEGAL ET PERTINENT DE SUIVRE UN MODELE LORS
DE SES DEBUTS/DE SAVOIR L’OBSERVER……
-2-IL EST TOUT A FAIT LEGAL ET PERTINENT DE PASSER ENSUITE A L’INTER
ROGATION DU MODELE/ A SON ETUDE/ A SON ANALYSE EN PRENANT DES DISTANCES
…..
-3-IL EST TOUT A FAIT LEGAL/ PERTINENT ET ABSOLUMENT NECESSAIRE DE
TRAVAILLER DUREMENT POUR FORGER SON PROPRE MODELE.
Comme on le voit, la notion de modèles est toujours d’actualité, c’est pratique, c’est aussi pragmatique pour qui cherche à oeuvrer dans la transparence des modèles.,./.
(A DEBATTRE.)
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI




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