L’eau qui fait naître la vie et l’entretient depuis des millions d’années manque cruellement  à Mekhnès par la volonté  de ceux  censés  la distribuer.

Le manque  en ce mois sacré de Ramadan  de cette denrée  précieuse est très  ressenti  et la situation est intolérable.

C’est pourquoi  la disparition de Mekhnès  et son dépeuplement,  sont éminents, puisque  la cité  ne sert plus ses habitants comme auparavant   et ne peut plus leur assurer  la vie.

En effet, l’eau, source de vie et de bonne santé, n’ y est plus distribuée   et les centaines de milliers de citoyens qui  errent , chaque jour,  et nuit  à  sa recherche   n’en peuvent plus  surtout  que la situation ne fait  que s’empirer   et devient  critique.

Les hôpitaux, les cliniques  de la ville sont paralysés tout autant que les  commerces, les bains, les boulangeries,  les cafés, les mosquées….etc, bref la vie normale , à cause de la recrudescence des délestages de la Radem, (Régie Autonome de distribution de l’Eau).

 La direction  de la Radem  qui , n’en a cure, n’a même pas daigné  les informer   des coupures d’eau, soit par un communiqué, soit par le Berrah ,   et au niveau des  consommateurs, l’exaspération se lie sur tous  les visages .

Aussi  les habitants  qui sont  confrontés depuis  une semaine  à un problème  crucial, ne comprennent  pas  cette situation  ,  attendent  un geste salvateur puisqu’ils  souffrent le martyr à cause du manque de l’eau .

Un vrai  calvaire, durement vécu   depuis  5 ans, et qui  a atteint son paroxysme  en ce mois sacré de Ramadan  avec des délestages qui durent entre douze et dix-huit heures  par jour.

Sans compter, des désagréments subis par  les consommateurs et surtout les patients des hôpitaux et cliniques, qui voient leurs rendez-vous reprogrammés, les maisons elles aussi    ne sont pas  servies  et  les contrecoups des coupures d’eau  ne présagent pas le bout du tunnel  pour bientôt, plus particulièrement dans les zones périphériques où  les habitants  vivent le calvaire.

 Face à cette  situation  qui   a donné lieu à des scènes de colère légitimes d’ailleurs   notamment  avec l’augmentation continue des prix et la turbulence de l’eau quand elle est distribuée , et les grandes coupures dont sont victimes les consommateurs meknassis, nous n’avons que le pouvoir de lancer un cri d’alarme en vue de relever le défi majeur

Si à Mekhnès, la question de l’eau est  problématique depuis  5 ans, c’est à cause du manque d’une stratégie claire de dotation et de la  maîtrise  du processus technique et des enjeux technologiques qui se posent à ce secteur comme dans beaucoup d’autres secteurs d’ailleurs.

Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard !