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Otages espagnols : implications Front Polisario

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Quand le
séparatisme et le terrorisme riment ensemble : Implication d’individus
exerçant dans les appareils militaires du
front polisario dans l’enlèvement des otages espagnols détenus par
la branche sahélienne d’AQMI.

 

Nouakchott,
le 01 avril 2010
– Après de longues semaines d’attente, la lumière
vient d’être enfin jetée sur les circonstances de l’enlèvement
sur la très fréquentée route reliant Nouadhibou et Nouakchott en
Mauritanie, le 29 novembre 2009, de trois humanitaires espagnols membres
d’une ONG catalane transportant des aides pour les populations déshéritées
de certains pays subsahariens, ainsi que sur l’affaire du kidnapping
du couple d’italiens, le 18 décembre 2009, dans la région de Kobéni
à plus de 700 kilomètres de la capitale Nouakchott.

     –

En effet, après
avoir confirmé par la voie de la Ministre mauritanienne des Affaires
Etrangères, Madame Naha Ould Mouknass, que « toutes les personnes »
ayant participé à l’enlèvement en Mauritanie, en décembre, d’un
couple d’italiens captifs, avaient été arrêtées, Nouakchott vient
d’annoncer que le principal auteur de l’enlèvement par Al Qaida
au Maghreb Islamique (Aqmi) des trois otages espagnols a été inculpé
et écroué en compagnie de cinq de ses acolytes, sans parler de deux
autres qui ont été placés sous contrôle judiciaire.

 

Dans la même
foulée, les autorités judiciaires mauritaniennes ont annoncé, le
29 mars, que 20 personnes ont été inculpées et écrouées pour
leur présumée appartenance à un groupe de trafiquants liés à Aqmi.

 

Ces récents
développements illustrent la détermination de la nouvelle équipe
dirigeante mauritanienne pour en finir avec l’utilisation de leur
territoire par les groupes criminels et terroristes. Alarmés, en effet,
par la multiplication des trafics en tous genres dans leur pays et par
les mouvements des groupes terroristes liés à la branche maghrébine
d’Al Qaida, les services de sécurité mauritaniens ont déployé,
de fil en aiguille, leurs investigations pour traduire en justice les
auteurs des actes odieux d’enlèvement de ressortissants européens.

 

L’enquête
a ainsi révélé que ces actes ont été l’œuvre de réseaux criminels
évoluant en toute impunité dans le vaste no man’s land que représente
le triangle frontalier entre la Mauritanie, l’Algérie et le Mali.
Pis encore, ces criminels ne sont autres que des trafiquants issus des
camps du front polisario à Tindouf dont certains sont en exercice dans
les structures « militaires » de ce mouvement séparatiste basé dans
le sud ouest algérien.

 
 

Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Les investigations ont, d’autre part, confirmé que l’enlèvement
des trois otages espagnols, dont deux sont encore entre les mains de
Mokhtar Belmokhtar, émir d’AQMI au Sahel, n’aurait pu s’effectuer
sans la contribution du dénommé Omar Ould Sid’Ahmed Ould Hamma alias
Omar Sahraoui, membre du front polisario qui vient d’être reconnu
par la justice mauritanienne comme étant le principal auteur du rapt
en question et écroué à la prison centrale de Nouakchott.

Selon des sources
sécuritaires mauritaniennes, en plus de l’arrestation de cet individu
directement lié à Mokhtar Belmokhtar, qui l’a radicalisé et entièrement
canalisé dans le soutien logistique à la « cause jihadiste » d’Aqmi,
en s’appuyant sur le réseau criminel qui s’active depuis les camps
du front polisario, les autorités mauritaniennes ont également inculpé
plus d’une vingtaine d’autres personnes dans la même affaire parmi
lesquelles ont pu être identifiés certains « militaires » en exercice
au sein du front polisario dont, nous dit-on, le dénommé Mohamed Salem
Mohamed Ali Ould Rguibi, âgé d’une cinquantaine d’années et qui
exerce dans la 4ème région militaire du f.polisario dite «M’heriz»,
le dénommé Mohamed Salem Hamoud, âgé d’une vingtaine d’années
et qui exerce dans la même région militaire, ainsi que Nafii Ould
Mohamed M’Barek, âgé d’une quarantaine d’années qui avait exercé
dans la 7ème région militaire du f.polisario avant de s’engager
dans la contrebande et le trafic entre Zouerate et Atar, au nord de
la Mauritanie.

 

Au-delà 
de toutes ces considérations, il devient évident que les résultats
de l’enquête des autorités mauritaniennes ont mis en exergue l’étendue
des connexions développées par les « émirs sahéliens » d’Aqmi
dans les rangs des groupes criminels qui s’activent dans les états
de la région où ils ont reçu pour mot d’ordre de « sous traiter »
les activités terroristes de la branche maghrébine d’Al Qaida et
de kidnapper les ressortissants occidentaux avant de les revendre aux
structures de cette organisation stationnées dans le vaste nord du
Mali.

 

Cette affaire
constitue une énième preuve démontrant la manière avec laquelle
Aqmi profite de la persistance des conflits séparatistes dans la région
à l’image du conflit du Sahara marocain pour s’acheter les services
de certains séparatistes qui sont facilement orientés vers la facilitation
de l’activisme terroriste face à l’incapacité de leurs dirigeants
du polisario de leur offrir des perspectives politiques sécurisantes
pour leur avenir.

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1 Comment

  1. sahraoui
    09/04/2010 at 14:42

    C’est l’algerie qui est engrande partie rersponsable, et qui directement ou indirectement encourage ce terrorisme. L’algérie est au vu que tindouf se trouve sur son territoire est responsable. Vivememnt que ce conflit du sahara trouvent une solution, car seuls les terroristes et les trafiquant se sucrent et préférent le staut-quo. Les sahraoui doivent dans un premier accepter l’autonomie proposé par le maroc ensuite elle pourra si opter pour une autre issue. L’essentiel est de mettre un termes aux trafics, et au terrorismes dans cette région.

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