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le mal de l’homme, le mal d’un pays…Les maux du monde.

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L’art est universel, il n’a aucune religion, aucune patrie, aucune langue, car les langues momifient les choses et les êtres dans une historicité qui finit par en corroder l’essence… L’Art, sous toutes ses formes, exprime le mal de l’homme, le mal d’un pays…Les maux du monde.
Dans la région de l’Oriental, les vocations artistiques et les moyens d’expression sont multiples et diversifiées : hommes et femmes, issus des écoles des Beaux-arts ou admirables autodidactes, créent, réalisent et exposent à l’occasion leurs productions au grand bonheur des amateurs. Ainsi, à Saïdia, les expositions en plein air, « l’art dans la rue », attirent des collectionneurs avertis et des intéressés, tant marocains qu’étrangers, notamment européens. Ces expositions, véritables « marché de l’Art » dans le domaine de la peinture et celui du livre est, depuis quelques années, en expansion de valorisation absolue, avec une progression des ventes en hausse.
Nombreux sont des nationaux et des étrangers qui considèrent l’Oriental comme un immense bouillon de culture permanent et un vaste atelier de peintres confirmés aux styles différents et spécifiques.
À Oujda, Berkane, Nador, Jerada, Taourirt et Figuig, la création fructueuse des œuvres des maitres de palette inspirés et des plumes convaincues apportent une contribution importante au développement culturel de l’Oriental.
SM le Roi Mohamed VI porte un intérêt tout particulier à l’art et aux artistes du Royaume en général et à ceux de l’Oriental en particulier.
À l’heure de l’ouverture de notre pays sur d’autres espaces culturels et économiques importants au plan mondial, les artistes de l’Oriental voient d’un bon œil la grande mutation et le plan de développement à la fois audacieux et ambitieux lancé dans la région…

L’avenir est donc des plus prometteurs pour les artistes, avec l’apport hautement bénéfique de l’Agence de l’Oriental de part son impact sur l’afflux touristique si nécessaire au développement de cette région émergente. L’heure est plus que jamais propice à conquérir les autres places de la culture mondiale et les différents marchés de l’art à travers les continents. L’un des objectifs, par ricochet, des artistes de l’Oriental: consiste à attirer davantage de touristes, de collectionneurs d’œuvres d’art, et autres investisseurs.
Cependant, les artistes de notre région souffrent souvent d’aléas administratifs. Malheureusement, certains responsables inconscients et insensibles à l’art refusent à l’artiste son droit d’exposer ses œuvres. Ce fait manifestement injuste bloque souvent l’inspiration et le « marché de l’art » dans l’Oriental. Or, ce même marché constitue, par lui-même, un enjeu économique et un des éléments clé stimulant et important.
Il est impératif que le dynamisme de la création dans l’Oriental, soient entretenus, et les droits des artistes préservés, afin d’encourager la création et assurer le maintien du rôle des créateurs. Toute réflexion sur l’art dans la région implique la prise en considération prioritaire du statut des artistes du fait que la plupart d’entre eux, pour ne pas dire l’ensemble, vivent de leur art et sont souvent confrontés à un manque de capacité matérielle, risquant de freiner toute inspiration prometteuse génératrice d’une action efficace.

Oujda vient de se doter d’un complexe culturel, d’un théâtre et de deux galeries. Ces infrastructures sont appelées à promouvoir et valoriser l’art de l’Oriental dans sa diversité d’expression et d’encourager la recherche sur la création régionale. Avec ces édifices il faut multiplier les expositions et revisiter l’histoire de l’art de l’Oriental dans son ensemble pour réhabiliter, reconnaître et revaloriser des pans entiers de notre patrimoine culturel resté dans l’oubli. Le souci est de réconcilier la peinture avec le public marocain en mettant la lumière sur la beauté, la sensibilité et l’expression de la couleur et du dessin sur lesquels a pesé pendant très longtemps un discrédit pseudo religieux injustifié
Il faut absolument soutenir et encourager les artistes de l’Oriental à développer leurs imaginations et à poursuivre leur création artistique, c’est un atout majeur pour l’évolution permanente de la région, pour le changement des mentalités et pour l’éducation artistique de la masse populaire.
A l’heure actuelle, il est à déplorer l’inexistence d’un véritable musée d’art plastique à l’échelon régional, autre infrastructure à même de conserver et de transmettre l’expression picturale d’une génération à une autre. A titre d’exemple, n’est-il pas regrettable de ne trouver aucune œuvre des artistes de l’Oriental disparus et même celles de ceux encore en vie. Pour que la masse de touristes attendue à Saïdia ne bronze pas idiot, il est temps de songer à créer galeries et musées dans cette célèbre cité balnéaire qui fait l’orgueil du Maroc-Oriental. L’art contribuera ainsi à construire la notoriété et la belle image de l’Oriental, région à grande histoire, lui assurant ainsi davantage de rayonnement culturel et de développement économique…
L’ensemble des artistes et des hommes de culture de l’Oriental souhaitent ardemment être entendus par l’instance concernée.

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