· Formation pédagogique des enseignants

· Objectif: mieux s’adapter à la réalité scolaire
      
«Cette formation nous a permis d’apprendre le fonctionnement de la classe, les instruments pour communiquer et de nous familiariser avec de nouveaux outils afin d’améliorer nos pratiques pédagogiques relatives aux situations de langue à l’école et surtout de travailler par projet».
Cette déclaration a été émise à l’issue des travaux de «l’université nationale des établissements scolaires privés», tenus à Oujda la semaine dernière.
Cette manifestation organisée par le ministère de l’Education nationale et le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, vise la mise en place des formations spécifiques pour l’enseignement des langues étrangères.
Par ailleurs, celles-ci concernent
les enseignants du secteur privé  qui,
de manière générale, ont appris la pratique pédagogique «sur le tas». Durant
5 jours, Ghizlaine Bellocq, Paule
Andree Bergmann et Driss El Ouaradi ont respectivement animé 3 ateliers: «quelles articulations entre la langue de l’école et la langue de la famille au sein des écoles maternelles», «l’entrée dans l’écrit et l’apprentissage de la lecture, méthodes, supports et activités» et «activités scientifiques et démarches de projet».
Si la formation continue  est nécessaire  pour combler les lacunes et  perfectionner la pratique pédagogique du personnel enseignant, le développement du  secteur  privé en matière d’enseignement passe  aussi nécessairement par une revalorisation de la situation matérielle des professeurs. Certains, apprend-on, ont des salaires dérisoires (500 DH/mois!)
La rencontre a également confirmé que l’enseignement privé se conjugue au féminin puisque, sur les 60 participants il n’y avait qu’un homme. Le reste sont des femmes  ou jeunes filles venues des académies de Fès, Al Hoceïma et Oujda.
Mohamed ZERHOUDI
d’aprés L’ECONOMISTE