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OPHÉLIE DSK, SOS ERREMENTS EN AMÉRIQUE ET EXACTIONS JURIDIQUES

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ACQUITTEZ DSK !

SOS ERREMENTS EN AMÉRIQUE ET EXACTIONS JURIDIQUES

Arrestation de Dominique Strauss-Kahn, main menottées dans le dos, encadré de deux policiers new-yorkais, sortant du commissariat d’Harlem – Cliquer pour AGRANDIR

Au bénéfice du doute,

Si c’était ici ou là plus haut, en France.

Monsieur le ministre, barra, rompez !

Monsieur le procureur de la République,

Sauvez  DSK du piège où il a trempé !

Las, ça ce passe chez Obama, en Amérique..

Humiliation du suspect et des droits de l’homme !

Pour DSK faisons une marche contre l’Amérique,

Qui ne comprend pas les plaisanteries,

Grivoises du Marrakchi et illustre Gaulois.

Enchainez-le, s’il est malade !

Et qu’il marche dans les rues,

À défaut de croix, une pancarte sur le dos

En tirant la cage de Bouhmara…

Ou rendez-lui son honneur, à Dominique !

Mais, il y a plainte de femme ! Ophélie,

La femme de chambre qui lui fait le lit,

Fut-elle veuve, noire ou islamique.

Je ne veux ni carcan ni boulet ni chaîne !

Enlevez, je vous prie, ces menottes de mes mains.

Je suis le Président, je lui ai fait une offre, gentiment.

Je vous jure que je reste digne et innocent.

Demain de France, je serai le Président.

J’ai bien quelques privilèges sur les humains !

Cessez, le pervers, d’être impertinent !

C’est de la violence et du harcèlement.

Tu es à New York Strauss Kahn Dominique

Et non dans une colonie d’Afrique.

Si  les blondes préfèrent des nègres l’usage,

Les noires n’aiment plus les blancs, ou quoi ?

On parle de la femme et de ses droits !

Mais oubliez ces règles, pour une fois !

Ou cherchez celles qui l’ont figé  ou piégé !

Asservi  cet homme au délice des  femmes,

Et qu’à leurs saintes odeurs, en mâle érigé!

Argent et politique font d’étranges ménages,

Que les médias rabaissent sur leurs pages

Aux barbares,  aux instincts, d’un autre âge.

Comme si l’on était sur ces plans, meilleurs

Que nos aïeux,  félins, reptiles et singes

Des races archaïques et des pays inférieurs.

LE CHŒUR DES RUES IRRITÉES

Ils flottent hautains dans leurs arrogantes fiertés :

Faites de fêtes, de beauté et de  richesses,

De  virilité, de force et d’amours nombreuses.

La rue craque et crie sous ses aliénantes misères.

La violence fait place à la peur

Et aux séditions incongrues….

La police pourchasse des contestataires à Rabat et Casablanca

Indécences ostentatoires,  libertés,  puissance,

Perversités insouciantes, illégitimes jouissances,

Opulences torrides, face aux indigences,

Aux malheurs fréquents et la pauvreté inhérente.

Impertinente santé, immatures offenses,

Que la vieillesse jalouse ou inquiète et prudente,

Traite d’erreurs de jeunesse et d’insolences.

Les vieux magnats, jamais las de leurs sceptres

Veulent souffrir en paix,  avant de partir à regret,

Dans l’espoir de mériter un autre paradis.

L’Éden qu’ils vivent déjà sur terre !

Mouammar Kadhafi n’est plus apparu publiquement depuis le 30 avril.

PARABOLE DE SABA

A OPHELIE

Entre deux vols, le nectar pour aliment,

Un papillon blanc traque une fleur brune.

La rose se pâme, le pétale rouge voltige,

Avant de choir et de clouer l’impudent.

Dans sa chute des étages de la tour,

Croyant avoir affaire à une roturière en perdition,

Une soubrette aguichante, plébéienne, prolétaire,

Un meuble de plus, pour une chambre  onéreuse…

La fille de Guinée et de la reine de Saba,

Servante dans un hôtel et non pas du Démon,

Se vit charriée,  étendue sur l’autel !

Un lit dans l’Olympe, d’un gratte-ciel

D’un célèbre hôtel où se refugie  Satan.

Son nom  se perd dans le firmament.

A NY, en presqu’ile de Manhattan

Elle crie, se sauve et brûle sans peine,

Le fis de Salomon, à l’allure de Cohen.

DSK , déesse et dieu pour les intimes,

L’athée du sexe est devenu mécréant

Le talisman sémite a rompu ses charmes.

Star de l’économie, richissime socialiste,

Célèbre coquin de la faune hébraïque,

Libertin par culture,  il en a le physique.

Il voulait aller aux œuvres sans lui chanter,

Dans sa langue maternelle, les Psaumes

De son illustre ancêtre et éminent parent.

Car il devait faire vite, emblème du coq,

Pour ne rater ni l’avion ni son coup lubrique !

Le ciel est bleu, les nuages sont rouges

L’avion laisse une trace au dessus des oiseaux..

L’aéroport est vite cerné, entièrement !

Les gratte-ciels, comme le sexe, sont en berne.

Adieu la banque du FMI !

Adieu  Anne !

Adieu la vie !

Hélas,  ses  ennemis du célèbre lobby,

Le surveillent et le guettent, pardi !

Il y a des ennemis  même chez les purs,

Des envieux qui jalousent le grivois.

Ses valeurs, son blin-blin érotique,

Ses frasques de légende et son fric.

Oui, je parle comme Jean d’un complot,

En cette  somptueuse Amérique,

Devenue sombre et satanique.

Demandez à Oussama qui le clamait si haut,

Et qu’elle le noya, selon les us dans l’océan,

Pour frimer devant ses supposées victimes,

Celles des Twins et des milliers d’innocents !

Oublieux qu’il était Président et futur roi,

Ils lui tendirent un piège loufoque,

Sachant qu’il allait tomber dedans !

Ce sont de simples divagations de fabliau,

Et non des certitudes ou des partis pris,

Qu’il fallait écrire pour vous les conter.

Pour servir celle aux yeux bleus,

Qui d’habitude nous conquière,

La belle Sinclair, si prête à devenir,

La première et future dame de France,

Pour donner sa belle tête à Marianne.

Et toi sombre Ophélie, Diane d’un soir,

Nafissatou Dialo, amazone de Sofitel,

Au regard furtif  d’un  œil conquérant,

Ténébreux et brillant comme l’éclair,

Que t’a-t-il fait, cet eternel amant ?

Sybarite, faune égarée du  vieux mâle,

Ténébreuse chasseresse du magnat,

Régicide de l’empire et du futur Tzar,

Que t-a-t-il fait ce manant ?

LE TEMPS DES AILES

Dis, que reste-t-il des amours dans ces lits ?

Et des couches que tu changes chaque jour ?

Ophélie ?  Ô folies !

Que retiens-tu colombe du sillage des ailes ?

Que retiens-tu mer  du murmure des  vagues ?

Tu étais la lune et les étoiles au firmament !

C’est le pas effacé d’une ombre sur le sol,

Celle d’un homme usé, sans mémoire,

Ailes tremblantes et plumes de  même.

Oublié de l’histoire, malgré ses pairs.

Oublié de Dieu quand il refit la terre

Et du paradis quand il emplit d’anges le ciel.

Une rature sur une page d’écolier,

Une feuille sans traces sur la terre !

Clin d’yeux obscurs dans le noir du passé

Inexistence dans l’avenir effacé…

COSMOGRAPHIE

Que retiens-tu comète  du cours des étoiles ?

Que sais-tu, ô Lune,  de la voie lactée ?

Du cosmos, de la galaxie et  de l’univers !

De l’arc-en-ciel et des nuages en escaliers ?

Du  parfum des amants qui convolent,

Dans les rêves d’enfants

Qu’on avorte ce jour !

Où vont les vents quand cesse la tempête ?

Que reste-t-il de ces fumées d’avions

Qui tracent les destins au dessus de nos têtes ?

Et de ces ondes opaques qui parcourent

L’espace,  peuplent les airs et les astres ?

Coquille d’œuf, sous le bec du poussin

Que l’aigle épie de  ses yeux perçants.

Telle est notre berceau et tombe, la Terre :

Le feu dans le ventre, ses volcans explosent.

La vague océane et ses violentes secousses,

Fait valser  les continents et dériver les îles.

Écaille terrestre sur les raz-de-marées,

Gé, la fossile surnage, errant sans boussole.

ÉLÉVATION VISCÉRALE

Du cloporte aplati et sans âme

Au cafard trash, sans tête ni ailes,

Piqures de mouches et de vermines,

Ses antennes  triturent le purin répugnant.

Vomissures de microbes et  superbes  fruits

Engrais et semences que sont vos  aliments

Je lis dans vos viscères  une surprenante nature

De beaux fruits et des réveils en douleurs

Une goutte perle sur la feuille qui tremble dans l’air

Je suis cette goutte irisée de pluie sur la dune

Cette feuille qui  grelotte et  chancèle  sous le vent

Comme nous, il y a des billions et plus qu’une

Qui sont disséquées par le sol et le temps

Qui sont ces gouttes et ces feuilles ?

Ces vents et ces odeurs qui saturent l’espace,

Et puis s’en vont, sans laisser trace

De leur passage dans le néant ?

Qui peut nous compter et nous suivre ?

Surveiller ces atomes et ces gènes,

Qui  composent nos entités et nos vies ?

Ou les rassembler  et les faire vivre…

Ne serait-ce  qu’un instant !

La lumière et l’ombre, la fumée,

Le sillage des eaux, le silence ?

C’est une voix qui n’a jamais chanté

Un livre au secret, jamais ouvert,

Une âme sans parfum,

Un corps sans odeur, muet,

Des Joues sans joie,

Un œil mutilé sans pleurs.

DR IDRISSI MY AHMED; Kénitra,  22 Mai 2011

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