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LIBYE : LES ETATS ARABES AURAIENT-ILS BLOQUE LES INITIATIVES OCCIDENTALES… ?!

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LIBYE : LES ETATS ARABES AURAIENT-ILS BLOQUE

LES INITIATIVES OCCIDENTALES… ?!

Les mercenaires du fougueux Kadhafi, s’activent depuis plus de deux semaines à récupérer des villes, précédemment conquises par les révolutionnaires libyens.

La situation militaire depuis le 17-2-11  était favorable aux insurgés. Ils avaient occupé des villes stratégiques à l’Est et à l’Ouest de la Libye, malgré leur manque d’expérience et leur armement excessivement déficitaire.

Désormais, ils ne comptent plus que sur leurs propres moyens, et sur leur peuple pour résister aux assauts sauvages des mercenaires du fou gueux colonel Kadhafi, appuyés par des avions de chasse, de l’ artillerie lourde, et des blindés.

 

Désormais, ils ne comptent plus que sur leurs propres moyens, et sur leur peuple pour résister aux assauts sauvages des mercenaires du fou gueux colonel Kadhafi, appuyés par des avions de chasse, de l’ artillerie lourde, et des blindés.

Si les insurgés  perdent, ainsi, de nombreuses batailles, ils ne doivent en vouloir qu’à eux-mêmes, en premier lieu. Leur appréciation de la situation militaire pourrait leur coûter chère.

Mais leur grosse erreur stratégique, réside dans le fait de défendre des villes qu’ils auraient conquises ou reconquises, au lieu d’attaquer leur ennemi, par surprise, et se replier, dans le désert.

Ce n’est pas le fait de perdre des villes qui importe le plus. Par contre, en perdant plusieurs batailles, ils risquent de perdre la guerre.

Ce qui a aussi contribué à démotiver les insurgés armés, ce sont des questions d’ordre politique.  En principe, les hommes armés doivent  attaquer l’ennemi là où il se trouve ; les responsables  politiques, eux, doivent s’ingénier à réaliser des avancées diplomatiques. L’amalgame sème, forcément, des confusions fatales dans les esprits des civiles et dans ceux des hommes armés.

Cela n’est pas le cas pour les révolutionnaires libyens. Ils ont tendance à se comparer aux jeunes  égyptiens et tunisiens, tout en portant des armes. !

La seconde grosse erreur d’appréciation,  est d’ordre politique. Lorsqu’on décide de mener une résistance ou une lutte armée, ou du moins lorsqu’on y est acculé, on doit  en priorité, compter sur soi.

Quant aux dirigeants  arabes, qui s’inquiètent davantage du sort que leur réservent, sans regrets ni remords, leurs peuples, ils ont cru sage de se débarrasser de  l’encombrant dossier libyen, en le confiant lâchement, au pitoyable et impuissant Ban Ki Moon.

 

 

Les puissances occidentales, ne l’oublions jamais, pensent, avant tout, à leurs intérêts économiques, militaires, ou stratégiques. N’étant pas directement impliquées dans le conflit qui oppose le peuple libyen à Kadhafi, elles agissent par atermoiements prémédités, préférant laisser faire et attendre le moment le plus opportun pour prendre une décision  dictée, également, par de gros enjeux en rapport avec l’issue de la guerre.

Quant aux dirigeants  arabes, qui s’inquiètent davantage du sort que leur réservent, sans regrets ni remords, leurs peuples, ils ont cru sage de se débarrasser de  l’encombrant dossier libyen, en le confiant lâchement, au pitoyable et impuissant Ban Ki Moon. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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