Combien y a-t-il de Leila Trabelsi dans le monde arabe?

Dans chaque pays, il y en a une ou plusieurs. Autrement dit,derrière chacun des dirigents et responsables politiques, il y a un femme, mais pas comme les autres. Une femme qui pourrait être le sosie de Leila-« la Régente de Carthage »-qui non seulement gouvernait avec austérité un peuple opprimé, mais aussi trônait sans vergogne sur les secteurs stratégiques, clés de l’économie de son ex pays, la Tunisie. Des femmes qui se servent de leur beauté et surtout de l’immaturité politique et diplomatique de leurs soi-disant maîtres pour accéder au pouvoir. Or, au lieu d’oeuvrer pour le bien-être et la prospérité de leurs pays, il se lancent dans une course à l’enrichissement. Des femmes qui font leurs emplettes dans les magasins chics de l’avenue des Champs Elysées et qui se font confectionner des robes chez les grands stylistes détenant des maisons de mode à Paris, Rome, Londres.
Elles aiment l’or, les diamants et tout ce qui brille. Ironie de la situation. Les femmes des dictateurs arabes font de la collection des slips, des paires de chaussures, des chemises de nuit et des colliers leurs hobbbies alors que celles du bas de l’échelle sociale procèdent à la collecte de nourriture en fouillant dans les décharges publiques afin de nourrire leurs familles. Attention: toutes celles et tous ceux qui aspirent à la fortune, à la gloire et à la célébrité au detriment de leurs semblables sont appelés à faire preuve de vigilance, car la « Révolution du jasmin » qui, du jour au lendemain, anéantit Leila et son mari et qui fit de la Tunisie, berceau du « Printemps maghrébin », un pays grandiose au sens figuré du terme, peut se produire partout et à n’importe quel moment.




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Les femmes des dictateurs arabes c’est normale puisque leur maris sont des dictateurs L’absence de justice