Les révoltés Egyptiens rassemblés depuis le 25 janvier, sur la place de la libération au Caire revendiquant,exigeant la démission, le départ du président Housni Moubarak   peuvent-ils tenir longtemps?  Beaucoup d’observateurs,d’experts,de politologues avancent que l’avenir du mouvement des révoltés dépend de plusieurs facteurs : la volonté, la persévérance des manifestants, le soutien de la population , la politique du régime, sa capacité de résistance , la position de l’armée , le rapports de force, les intérêts des Etats-Unis et des puissances européennes. Il est vrai que le régime à sa tête le président prendra toutes les mesures possibles et ne ménagera aucun effort pour affaiblir,provoquer des dissension au sein du mouvement, le diviser.Il  manoeuvrera afin de fléchir le courage la persévérance des manifestants, de créer,de nourrir,d’alimenter des mésententes entre les contestataires.Certes le pouvoir   fera des concessions,proposera des réformes,acceptera certaines revendications des manifestants,adoptera des attitudes, des politiques d’apaisement,de réconciliation tout en misant sur le facteur du temps ,le découragement, le fléchissement de la volonté des révoltés,la fatigue,la lassitude le recul de soutien apporté aux manifestants. Il cherchera par tous les moyens à conclure un compromis et accepter un gouvernement d’union nationale mais il rejettera la démission,le départ du président .

Certains experts avisés,avertis avancent que la position de l’armée est décisive et déterminante et que  c’est elle qui décidera  l’avenir du régime, du pays puisqu’elle dispose de la force,de moyens.Ils affirment qu’elle est capable de fléchir la détermination des deux camps,qu’elle peut les amener à faire des concessions , conclure un compromis ,qu’elle se portera garant.Les militaires interviendront surtout si la crise perdure et s’il jugent que la sécurité ,l’avenir du pays est en danger. Les révoltés doivent s’organiser,élire un comité, former un parti  pour pouvoir  défendre leur cause,leurs revendications et entamer un dialoguer avec le comité de sages ou l’armée afin de conclure un compromis.