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NEGOCIATIONS OU CAPITULATION…?!

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NEGOCIATIONS OU CAPITULATION… ?!
A force d’entendre les speakers de télévisions officielles arabes réemployer, réutiliser, colporter, galvauder, des informations sur la tenue très prochaine de ce que ces tribunes somnolentes de nature, appellent des négociations entre les Palestiniens et les Israéliens , on finit enfin par croire que des fois, la bêtise se révèle salvatrice de toute velléité de manipulation du citoyen arabe.
Cette fois, les médias officiels arabes se sont mis d’accord, quoique sans concertation préalable, pour jouer la carte de la victimisation, de la fatalité « nous nous limitons à informer avec professionnalisme », précisent les responsables à la conscience toujours admirablement tranquille, du Golfe à l’Atlantique !
Cependant, alors que même les médias occidentaux annoncent la tenue de rounds de discussions, de pourparlers, entre l’ Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne de Mahmoud ABBAS, les médias arabes anticipent et puisent de leurs registres mi-ultra nationalistes, mi-internationalistes de 1948, de 1967, de 1973, le vocable mensonger et fatidique de négociations. : Quel manquement à la pudeur à l’égard de tout le monde arabo-musulman, de tous les Palestiniens ! Au moins, dans deux cas de figure, le concept de négociations, serait outrageusement insultant :

•Soit dans le cas de victoires militaires et/ou diplomatiques, écrasantes remportées par tous les palestiniens, y compris ceux de Ghaza, ceux de la diaspora dans le monde entier.
Même en position de force, il manquerait aux négociateurs deux véritables atouts d’appui : la légitimité, et l’unité de tout le peuple palestinien.

•Soit dans le cas de défaites militaires ou diplomatiques cuisantes, subies par l’ensemble du peuple palestinien, auquel cas il serait juste de parler de capitulation !
Dans les deux cas de figure cités, et combien même l’on voudrait/pourrait parler de négociations, la partie se terminerait bien avant qu’elle ne débute, faute de débattants, faute de combattants, faute de négociateurs légitimes et crédibles, respectés, avant tout, par leurs adversaires.
Mais, malgré tout ce qui précède, ce serait quand même un scénario faisant partie d’un certain ordre de choses envisageables.

Alors l’hypothèse la plus possible, pour courcircuiter toute tentative de défection, serait la forte implication, dans un éventuel processus de…, des grandes puissances d’une part, et de celle de certains états arabes influents d’autre part.
Entre temps, pour parer à toute mauvaise surprise, on aura pris soin d’orchestrer des machinations de diversion, dans le but de neutraliser des états présumés dangereux, parce qu’ils sont supposés abriter des organisations de terrorisme international.
Désormais, il est impératif pour chaque état de prouver qu’il soutient clairement le processus de « négociations et/ ou de capitulation », ou de déclarer ouvertement qu’il s’y oppose.

De sources officieuses, on croit savoir que du côté Israêlien, suite aux conseils prodigués par des pays amis, des gestes d’apaisement et de bonne foi particulièrement encourageants, seraient envisageables bien qu’ils soient douloureux pour l’Etat hébreu.
Pendant ce temps, les télévisions et les autres médias officiels arabes, s’ingénient à cogiter la meilleure recette possible, acceptable, plausible, pour ce genre d’occasions, susceptible de calmer les esprits : une recette pimentée de réalisme hautement responsable, saupoudrée de choix et de décisions audacieusement historiques, aptes à se faire inscrire, comme toujours, dans les livres d’or, des états et des autorités du monde arabe.
Finalement, négocier pour et comment capituler, ou capituler sans négocier la procédure, revient à dire qu’on trouvera toujours le moyen miraculeux de faire des batailles perdues, des rounds de baroud d’honneur. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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