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L’Algerie : L’assassinat du colonel Ali Tounsi, directeur de la DGSN, renforce l’hypothèse de crise au sommet de l’Etat

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. L’Algérie est en ébullition sur plusieurs plans. Le pays devient de plus en plus riche et les citoyens de plus en plus pauvres.

Grave crise au sommet de l’Etat Algérien ?

L’assassinat du colonel Ali Tounsi, directeur de la DGSN, renforce l’hypothèse de crise au sommet de l’Etat. L’Algérie est en ébullition sur plusieurs plans. Le pays devient de plus en plus riche et les citoyens de plus en plus pauvres.

Plusieurs secteurs de la fonction publique, des grandes entreprises et bien d’autres milieux ont lancée de vastes mouvement de protestation depuis plusieurs semaine.
Les affaires de corruption sont scandaleuses, notamment la gestion du projet de l’autoroute Est-Ouest et l’importante affaire de corruption au niveau de Sonatrach, première entreprise (pétrolière) en Algérie, ou l’affaire dépasse les 6000 milliards de dinars.

Chaque jour que Dieu fait des scandales éclatent ça et là.
On ne sait pas qui gouverne exactement le pays. Ces événements sont pour la plupart des observateur sont des signes claire d’une crise sourde au sommet de l’Etat.

Cela rappelle la période de 1988, qui a vu la déstabilisation du régime du parti unique de Chadeli Bendjedid.
Selon plusieurs analystes, il y a réellement un bras de fer entre le président Bouteflika et le DRS (Département des renseignements et de sécurité), les services secret algériens.
Ayant le vent en poupe, dans son élan de folie des grandeur, le président Bouteflika a réussi a mettre à l’écart, tous les milieux qui risque de le déranger pour s’accaparer d‘une façon absolu de l’état.
Il ne lui reste que le dernier bastion, qui sont les services secrets représenté le DRS et à leur tête le général Toufik. Pour le faire noyer, nous –a-ton informé, il a voulu remettre sur le tapis un vieux projet qui consiste en la création d’un super ministère sous son contrôle et qui va regrouper tous les services de renseignement et de sécurité algérien y compris le DRS.

Chadli Bendjedid a tenté de faire la même chose en 1988, d’où la raison de son renversement.
Du point de vu des observateurs, les scandales et les crises qui éclatent ça et là  ne sont pas l’œuvre de journaliste et de citoyens, mais se sont les services secret qui tente de déstabiliser Bouteflika, une manière de le menacer et lui démontrer qu’il doit faire une limite à sa conquête folle de pouvoir.

Il y a lieu également de rappeler, la précédente crise qui avait éclaté au grand jour entre le colonel Ali Tounsi et Yazid Zerhouni, ministre de l’intérieur au sujet de contrôle des RG (Services de renseignement de la police). La crise qui remonte à moins d’une année a faillit provoquer de sérieux problèmes au sommet de l’Etat, si ce n’est l’intervention du président Bouteflika.

Ceci dit, la nouvelle de l’assassinat de Ali Tounsi, renforcera la suspicion et fragilera d’avantage la fausse symbiose du système en place, un système qui s’est accaparer de force du pouvoir, juste au lendemain de l’indépendance de l’Algérie en 1962.

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