· 17 filières du cycle licence et 20 filières du cycle master au menu

· Un complexe omnisports opérationnel fin 2006

Lors d’une rencontre avec les représentants de la presse régionale et nationale, Mohamed El Farissi, président de l’université Mohammed-Ier d’Oujda (UMPO), a fait le point sur la rentrée universitaire 2006-2007.
Principale institution de l’enseignement supérieur de la région de l’Oriental, l’université Mohammed-Ier d’Oujda, créée en 1978, est présente sur deux sites : Oujda et Nador. Elle compte, selon le président, 17 filières de cycle licence et 20 filières  de cycle master. Et d’ajouter que cette institution est dotée, au terme du nouvel exercice, de 20 laboratoires et 6 de centres de recherche et d’études. Quant à ses principales missions, celles-ci s’articulent autour des formations initiales et continues, de la recherche et de la valorisation, le transfert du savoir ainsi que la coopération et l’échange avec des institutions nationales et internationales.
Au volet de la coopération, l’effort est focalisé sur les domaines de recherche, de formation et de gouvernance. «L’UMPO a signé avec 13 pays 53 conventions de partenariat, dont 21 au cours de ces 3 dernières années», ajoute le président de l’université.
Le sport universitaire n’est pas exclu, du reste. Une attention particulière est accordée aux différentes activités sportives. De fait, d’importantes ressources humaines et financières sont mobilisées à cet effet. Le bilan réalisé par l’UMPO dans le domaine du sport universitaire est si remarquable qu’il a été décidé la création d’un complexe omnisports universitaire. Les travaux, lancés en 2003, seront achevés fin 2006, mais une grande partie des installations sportives sont d’ores et déjà opérationnelles.
Toujours en matière d’infrastructures, un Centre de l’Oriental pour les sciences et technologies de l’eau (Coste) a été édifié dans le cadre d’une convention signée entre l’UMPO et la commission universitaire de Développement belge. Un centre universitaire médical multiservices est aussi programmé.
Nonobstant ces efforts déployés en conformité avec la politique de réforme universitaire, les formations adaptées aux exigences du marché de l’emploi demeurent insuffisantes. Selon le président, cette défaillance est liée à des contraintes financières. Obstacles que les présidents, doyens et directeurs d’écoles surmontent en multipliant et diversifiant les ressources dans le cadre de partenariats.

Ressources humaines

En matière de personnel, l’université Mohammed-Ier d’Oujda compte 452 cadres administratifs et 621 enseignants. «Un potentiel humain insuffisant», souligne El Farissi. L’an dernier, les 7 établissements dépendant de cette université ont accueilli 2.454 étudiants, dont 2.800 à la Faculté des lettres et sciences humaines, 3.823 à la faculté des sciences, 2.704 à la faculté de droit et 1.887 étudiants à la faculté pluridisciplinaire de Nador, créée il a deux ans. Quant aux 3 autres établissements, l’Ecole supérieure de technologie (EST), l’Ecole nationale de sciences appliquées (Ensa) et l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) – ils ont assuré respectivement la formation de 500, 238 et 212 étudiants dans l’ensemble de leurs cycles d’enseignement, d’une durée de 2 à 5 ans. A signaler que cette institution accueille aussi 375 étudiants étrangers en majorité issus de pays africains.
Mohammed Zerhoudi
 L’ECONOMISTE