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Les victimes de l’expulsion arbitraire d’Algérie réclament une enquête onusienne

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Nador – L’Association pour la défense des Marocains expulsés
d’Algérie (ADEMA) a réitéré, dimanche, son appel aux Nations-unies pour
l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis par le régime algérien
contre ces Marocains, victimes de l’expulsion arbitraire d’Algérie en 1975.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration en
Algérie du 55-ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération,
l’ADEMA, qui se remémore avec amertume « les agissements ignobles » du
régime algérien, a appelé l’ONU à ouvrir une enquête pour jeter la lumière sur
les crimes perpétrés à Sabkha, prés d’Oran, et poursuivre en justice leurs
auteurs.

L’Association a mis l’accent, à cette occasion, sur les actions
de bonne fois entreprises par le Maroc pour rouvrir les frontières entre les
deux pays, réunir les familles déchirées et partant consolider les liens de
paix et de coopération entre les deux peuples frères.

En célébrant la 55-ème anniversaire du déclenchement de la
guerre de libération, les combattants et les familles des martyrs se
remémorent, sans doute, les moments inoubliables du processus de lutte, mené
aux côtés de leurs compagnons d’arme marocains, dont plusieurs sont tombés en
martyrs, pour que l’Algérie recouvre sa liberté et son indépendance, a précisé
l’ADEMA.

Les soldats algériens et leurs frères marocains revisitent ces
moments avec fierté, mais aussi avec grande amertume puisque dès la
proclamation de l’indépendance du pays, le régime algérien s’en est pris aux
vrais combattants, qu’il avait emprisonnés, assassinés et accusés de traîtrise,
avant de procéder à l’expulsion des milliers de Marocains résidant en Algérie
qui ont connu différentes formes de torture et de déchirement familial, rappelle
le communiqué, qualifiant cet acte de « crime des plus infâmes jamais
perpétrés contre l’humanité ».

Et d’ajouter que les avenues baptisées auparavant dans plusieurs
villes algériennes des noms de certains martyrs marocains ont été rebaptisées
dans une tentative de falsifier l’histoire de la guerre de libération
algérienne et d’effacer de la mémoire le rôle des combattants marocains dans
cette guerre.

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