Coup de coeur : OUJDA LA BASKETTEUSE
Au milieu des années 60 ,le Mouloudia d’Oujda avait déjà sa section Basket.C’est durant cette période là que le club oujdi connut ses années de gloire.C’était sur le terrain de la rue Anoual-El Boukhari que se déroulaient les matchs les plus mémorables entre le MCO(basket) et les équipes de renommées nationale telles le FUS,le WAC,le CODM.le RSBerkane..etc.Le match le plus attendu était,évidemment, le classico qui mettait face à face les oujdis(MCO) et les berkanis (RSB)avec son redoutable lanceur Belhadj qui, à lui seul, faisait la différence du score grâce à ses averses de paniers.
Parallèlement, le MCO donnait du fil à retordre aux autres équipes grâce à des joueurs coriaces comme AL AZZAOUI ou MOULOUDI où à ceux dont l’élégance faisait le bonheur des spectateurs tel EL HADDAF Mais malheureusement cette ascension et cette épopée ne dura pas trés longtemps.En effet,le MCO devait se retirer du championnat suite à la disparition subite de son président Feu AL BADAOUI.Alors ce fut la traversée du désert pour le basket-ball à Oujda qui ne connut sa renaissance des cendres que grâce à deux jeunes gens qui habitaient à proximité du terrain de la rue Anoual.Un jour, alors qu’ils n’avaient rien de particulier à faire,ils eurent cette heureuse idée de faire un petit tour au club des Cheminots d’Oujda où ils y avait un terrain de basket de fortune.Là,ils commencèrent à simuler des dribbles,des attaques,des défenses et des tirs au panier..Quelqu’un de l’ONCF vint vers eux et leur suggéra de former une équipe de jeunes de leurs âges puisqu’il y avait une terrain et qu’ils ne manquait que des basketteurs pour l’exploiter.La nouvelle de la constitution d’une équipe de basket se propagea comme une traînée de poudre.Les amoureux de la balle rouge fusèrent de toutes parts en particulier des quartiers aisés.Alors des licences furent établies ,et les entraînements démarrèrent en attendant l’officialisation de l’équipe l’USCHO.
Mais on ne savait pour quelle raison il n’y eut de suite à tout cela.L’équipe fut récupérée, comme un cadeau, par la Délégation de la Jeunesse et des Sports qui en profitait d’ailleurs pour se faire construire un terrain goudronné servant au basket-ball et au hand-ball à la fois.La Délégation fit de son mieux pour structurer cette jeune équipe.C’est ainsi qu’on mît à sa disposition un entraîneur (Feu BENALI) qui dirigea l’équipe d’une main de fer.Il organisa pour elle des stages(Saidia,Taza)des déplacements à Jerrada et à Meknès même où elle participa à un tournoi national de basket.De cette équipe émergèrent des basketteurs talentueux comme Feu FAOUIZI; EL BAY,MOSTPHA(Américanos)Mrid(le Géant),KECHOUAN, HIMMI BENALI,SEGHROUCHNI et beaucoup d’autres bien sûr.
Mais la relève en terme de joueurs et de dirigeants à plein temps manquait pour en assurer la continuité.
Ajouter à cela, le manque de moyens financiers pour entretenir une équipe de basket pour se faire une place parmi les grands du championnat national..
Aujourd’hui, quand je lis qu’il y a une équipe du MCO basket qui vient de remporter la première place de son poule,je me réjouis énormément car c’est le bon présage d’une renaissance de ce sport noble e seigneurial qui est le basket-ball., Donc, un grand BRAVO pour le MCO basket pour ses courageux dirigeants,ses supporters et ses sympathisants…Petit poisson,deviendra grand ! Tenez bon!!!
7 Comments
C’était le bon vieux temps. Dommage que le temps ne fasse pas marche arrière pour donner des leçons de bravoure, d’amour, de larmes et sueur, pour monter une nouvelle équipe de basket à Oujda.
Au moment où la ville d’Oujda en particulier, et l’Oriental en général, connaissent un développement fulgurant, en ce même moment le sport se meurt à petit feu à Oujda. La faute incombe tout particulièrement en l’absence forcée de jeunes dirigeants, absence orchestrée par la MAFIA de certains vieux ratés dont LAHMAMI et ses acolytes, et aux autorités locales incapables de moraliser le monde sportif oujdi. Et pourtant Oujda regorge de talents…
Feu Benali Touhami avait le privilège de la primordialité d’un grand rôle avec le Mouloudia-Basket,depuis 1956.N’oublions pas l’épopée du Mouloudia avec la coupe du trône en 1957 et avec un grand joueur:Tayeb Abdelhadi(qui vit à Oran).
Fou9ach MCo ghadi teléb lbarage ?
w Fin ?
A KAMAL……. Merci M.KAMAL pour vos informations sur feu TOUHAMI.Franchement,je ne savais pas qu’il était coach du MCO juste après l’indépendance et qu’il avait remporté avec ce club la première coupe du Trône en 1957.Quant aux joueurs qui avaient fait les beaux jours du MCO,je ne me rappelle que de ceux que j’ai cités.Comme vous l’avez deviné moi j’appartenais à la génération de l’équipe de la Jeunesse et des Sports…Merci encore une fois!!
vous me faites une pincé au coeur car j’étais un joueur de bascket des années 74, j’ai eu le plaisir de jouer avec si mrid, fils benali et autres et je me souviens de notre entraineur qui après il a pris la section de foot quand il est venu me chercher au club USO d’athlétisme pour m’inciter à rejoindre l’équipe. malheureusement l’équipe était passée en 2division en 75 car la majeure partie des joueurs se sont déplacé dans les grandes villes pour poursuivre leurs études, car ce prob était tjs un handicap pour le sport oujdi en général. de nos jours il y’a plusieurs écoles et universités je pense que les équipes ne vivent pas ce problème enfin un grand salut à tous les sportifs d’oujda et aux responsables pour qu’ils prennent soin de leur ville.
C est avec un grand plaisir que j ai retrouvé cet article qui traite du m c o section basket
Ayant été moi même joueur dans les années soixante aux côtés de fêtes derfoufi, elhafef , bouayyad , Anton condamine. Et j ai meme débute aux côtés des frères abdelhadi, Aziz Bel haj et j en passe; j ai assisté à la formation de la jeune équipe de l uscho qui j ai entraîné quelques semaines
Je salue tous ceux qui me reconnaîtront
Omar hachem
C’est également avec émotion que je découvre ce témoignage et votre commentaire en particulier Omar Hachem.
Fils de feu Mahmoud Derfoufi, avec mon frère, nous avons souvent eu plaisir à écouter papa et son frère Hassan nous évoquer cette époque avec beaucoup de nostalgie.