THEOS, ÉPÎTRE A PAULE
PAULE M’A ECRIT
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» L’humilité est une des plus grandes vertus.
Nullle qualité n’est parfaite si elle n’est accompagnée d’humilité.
Et celle-ci signe aussi bien des situations de bonheur que des cas difficiles.
Les images qui m’auront le plus apporté sont des images d’humilité, non seulement par l’émotion douce et pleine qu’elles suscitent, mais aussi parce que, devant les situations qu’elles décrivent, heureuses ou poignantes, je ne peux que me dire que Dieu existe sans plus me poser d’autres questions. »
MA RÉPONSE
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THEOS : ÉPîTRE À PAULE
Je ne vais pas demander à une poétesse
à une âme si sensible, par nature,
comment elle espère,
comment elle reconnaît la présence de Dieu ?
Ou encore comment elle perçoit Son existence !
Les questions sur notre origine,
notre biologie, notre fin et notre finalité,
sont assez pertinentes
pour nous dire et nous convaincre
qu’elles nous dépassent !
C’est décourageant et décevant,
il y comme un manque !
Et pire, la foi nous demande d’y croire
et très fort encore par conviction !
Comment un profane peut-il parler de ce qui le dépasse ?
De là naissent l’angoisse, le doute et le reste…
Ce qui est terriblement déstabilisant et déstructurant !
Mais, ces questions, cette nature, cet univers,
Beaux, complexes, fragiles,
impuissants ou incommensurables
De l’infiniment petit des particules
aux géantes de parmi les étoiles,
relèvent bien de »Quelque Puissance » !
Un ‘’ X’’, impalpable de par notre raison imparfaite
et nos sens si » minables » !
Malgré l’extraordinaire biologie de cette chimie,
de cet extraordinaire machine
ce cet univers qu’on appelle l’homme,
excuse-moi d’avouer le « si peu »
qu’il représente à mes yeux !
Par rapport au cosmos, il est si dérisoire ! !-
L’immensité de notre Monde,
que nos sciences ont pu percer,
ne serait-ce que partiellement,
ses dimensions terriblement démesurées et lointaines
par rapport à nos microscopiques mesures
sont la preuve (classique)…
qu’il y a bien une force, une dynamique,
une volonté derrière tout cela !
Par delà sa nécessité métaphysique
pour expliquer cette horloge, cet édifice,
appelons-la « Dieu » !
Dieu, tout bonnement ! Simplement,
pour ne pas créer encore plus de zizanie,
autour de Sa nécessaire présence
et Son initiale source des êtres
et origine des choses !
Et comme tu dis, chère amie Paule,
‘’ sans se poser plus de questions’’,
– sur sa nature, sur notre destin,
– sur nos libertés ou notre but dans la vie,
– ou encore sur Sa description,
nous sommes effarés !
Terrifiés devant ces choses sublimes
notre triste incompétence et autre sort,
entre la vie, le néant ou la Résurrection…
Ces états de notre matière et/esprit,
n’ont d’espérance, de logique
et d’explications que dans la foi !
La nécessité de la foi, n’importe laquelle,
dans des choses qui nous dépassent !
À commencer par nous-mêmes !!
Dieu ? Son être , Sa nature ou Sa place,
nous dépasseront toujours.
Ils dépasseront par nécessité, peut-être,
nos concepts et notre perception
puisque nous ne sommes pas fabriqués,
ni configurés, pour Le percer ou Le voir !
Merci Paule de me délier la langue
sur des choses aussi compliquées
que difficiles à exprimer !
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 09 12 2010




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