Home»Correspondants»THEOS, ÉPÎTRE A PAULE

THEOS, ÉPÎTRE A PAULE

0
Shares
PinterestGoogle+

PAULE M’A ECRIT
—————

 » L’humilité est une des plus grandes vertus.
Nullle qualité n’est parfaite si elle n’est accompagnée d’humilité.
Et celle-ci signe aussi bien des situations de bonheur que des cas difficiles.
Les images qui m’auront le plus apporté sont des images d’humilité, non seulement par l’émotion douce et pleine qu’elles suscitent, mais aussi parce que, devant les situations qu’elles décrivent, heureuses ou poignantes, je ne peux que me dire que Dieu existe sans plus me poser d’autres questions. »

MA RÉPONSE
———–

THEOS : ÉPîTRE  À PAULE

Je ne vais pas demander à une poétesse

à une âme si sensible,  par nature,

comment elle  espère,

comment  elle reconnaît  la présence de  Dieu ?

Ou encore comment elle perçoit Son existence !

Les questions sur notre origine,

notre biologie,   notre fin et notre finalité,  

sont assez pertinentes

pour nous dire et nous convaincre

qu’elles nous dépassent !

C’est décourageant et décevant,

il y comme un manque !

Et pire, la foi nous demande d’y croire

et très fort encore par conviction !

Comment un profane peut-il parler de ce qui le dépasse ?

De là naissent l’angoisse,  le doute et le reste…

Ce qui est  terriblement déstabilisant et déstructurant !

Mais, ces questions, cette nature, cet univers,

Beaux,  complexes, fragiles,

impuissants ou incommensurables

De l’infiniment petit des particules

aux géantes de parmi les étoiles,

relèvent bien de   »Quelque  Puissance  » !

Un ‘’ X’’, impalpable de par notre raison imparfaite

et nos sens si  » minables » !

Malgré l’extraordinaire biologie de cette chimie,

de cet extraordinaire machine

ce cet  univers  qu’on appelle  l’homme,

excuse-moi d’avouer  le « si peu »

qu’il représente à mes yeux !

Par rapport au cosmos, il est si dérisoire ! !-

L’immensité  de notre Monde,

que nos sciences ont pu percer,

ne serait-ce que partiellement,

ses dimensions  terriblement démesurées et lointaines

par rapport à nos microscopiques mesures

sont la preuve (classique)…

qu’il y a bien une force, une dynamique,

une volonté derrière tout cela !

Par delà sa nécessité métaphysique

pour expliquer cette horloge, cet édifice,

appelons-la  « Dieu » !

Dieu, tout bonnement ! Simplement,

pour ne pas créer encore plus de zizanie,

autour de Sa nécessaire présence

et  Son initiale source des êtres

et origine des choses !

Et comme tu dis, chère amie Paule,

‘’ sans se poser plus de questions’’,

– sur sa nature, sur  notre destin,

– sur nos libertés ou notre but dans la vie,

– ou encore sur Sa description,

nous sommes effarés !

Terrifiés devant ces choses sublimes

notre triste incompétence et autre sort,

entre la vie, le néant  ou la Résurrection…

Ces états de notre matière et/esprit,

n’ont d’espérance, de logique

et d’explications que dans la foi !

La nécessité de la foi, n’importe laquelle,

dans des choses qui nous dépassent !

À commencer par nous-mêmes !!

Dieu ? Son être , Sa nature ou Sa place,

nous dépasseront  toujours.

Ils dépasseront  par nécessité, peut-être,

nos concepts et notre perception

puisque nous ne sommes pas fabriqués,

ni configurés,  pour Le percer ou Le voir !

Merci Paule de me délier la langue

sur des choses aussi compliquées

que difficiles à exprimer !

Dr Idrissi My Ahmed   Kénitra, le 09 12 2010

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

Aucun commentaire

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *