A Nouzha, Des pleurs avant de t’oublier

Son souvenir m’ulcère et me hante
Je ne me suis pas habitué à son martyr
Je n’ai ni admis son départ ni compris.
Voir sa photo, me donne des regrets,
Et dire que je ne l’ai pas pleurée !
Sourire de princesse du coin des lèvres
Et rires du cœur à gorge déployée
Nouzha notre lionne est morte,
Mais toi, ô cruelle amante, pour l’amour
Et la crainte de Dieu, tu m’as tué !
Je parle de la tristesse en général,
Et non de toi, ma Grâce, en particulier !
Les pleurs n’ont pas cessé,
Ils restent dans enfermé dans le cœur
De ceux que tu as aimés, servis et distingués !
Impossible de t’oublier pour autant,
Ne serait-ce qu’un instant,
Ou de te remplacer, pour tes d’amis.
Haines implacables et cruelles voluptés !
De guerre lasse, les morts démissionnent,
Ayant vécu par hasard ou contre gré,
Ils se terrent dans le néant à jamais !
Que puis-je, quand des milliards de vivants,
Tueurs et martyrs, sont partis en fumée,
Vertus en jachère et richesses inanimées,
Laissant en cendres le sang incandescent,
Quitter son amant, ô Dieu, est-ce décent ?
De guerre lasse, je fonds comme une bougie,
Encore tiède de sa flamme après avoir brillé.
Ils refusent au roi de jouir de plus d’amour,
Je laisse le soleil et ses lunes t’éclairer




1 Comment
Rappelle-toi
Margarita
Cette petite fille que tu étais
Si frêle
Si jolie
Pleine de grâce
Pleine de vie.
Et cette couleur bleue de tes Iris
Garde-t-elle encore sa clarté
Et ses malices?
Où s’est-elle ternie
Par l’age et les désarrois?
Rappelle-toi
Margarita
Le visage de ce petit « indigène »
Qui te suivait des yeux
Qui voulait te sourire
Qui voulait t’aimer
Qui voulait t’adorer
Le gardes-tu toujours en souvenir ?
Ou l’as tu jeté aux oubliettes?
Par mépris
Et par haine.
Margarita,
Qu »est-tu devenue
Par ces temps si durs si atroces?
Morte ou encore vivante?
Ah! Margarita
Quelle connerie les guerres
Les frontières
Et les théories des sangs purs!
(En guise de reaction,je vs offre ce modeste poeme…ça rappelle un peu Prevert ds Barbara…Bon courage!!!!!)