LA SAUVAGERIE MONDIALISEE

LA SAUVAGERIE MONDIALISEE
Après des millénaires de civilisations ayant entrainé des progrès considérables des connaissances en tous domaines, il serait normal et logique que l’Humanité connaisse un certain bonheur. Sans que les choses soient parfaites ou idylliques, on serait en droit d’attendre que la situation de la planète et sur la planète soit globalement satisfaisante.
Or, si on observe ce qui se passe depuis plusieurs décennies, force est de constater que l’Humanité ne s’inscrit pas dans une perspective de progrès matériel et moral, mais dans celle régressive et décadente, d’un grand bond en arrière.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les conflits se succèdent sans fin, plus meurtriers et absurdes les uns que les autres, la production industrielle et la productivité augmentent sans cesse mais la misère aussi, dans les mêmes proportions.
La dignité de l’être humain est systématiquement bafouée partout de mille et une façons, et les comportements totalitaires fleurissent sans opposition sérieuse.
La démographie n’est pas maîtrisée, notamment du fait des extrémismes de toutes sortes, et la planète elle-même est menacée à plus ou moins court terme. Un suicide collectif de l’humanité, sans être naturellement certain, ne peut être exclu, dans les cents ans qui viennent.
Alors, à qui ces malheurs seraient-ils imputables ? A l’homme évidemment, car c’est lui qui est la cause et l’origine, et qui est la victime des phénomènes cités ci-dessus.
Or, puisque c’est lui qui est en question, ne serait-il pas urgent de s’interroger : qu’est ce que l’homme ?
Il serait scientifiquement établi, qu’il serait d’origine animale, ou si on veut être plus romantique, serait fils des étoiles.
Pour les musulmans bien sûr, Adam, Eve, et leurs enfants, sont des créatures divines.
Ce faisant, perdu entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, n’ayant pas écouté La Parole d’ALLAH, l’homme a entamé sa fuite en avant et personne ne sait s’il court à sa perte ou à son salut.
Il importe d’identifier les freins, les obstacles qui empêchent l’homme de vivre heureux et en harmonie avec son milieu.
Contrairement à l’animal qui suit son instinct, l’homme est libre. Il peut être attiré par le beau, le bien, et le vrai et y consacrer sa vie. Mais il peut être attiré par le mal, l’erreur, le mensonge. Il est donc capable du meilleur et du pire (à suivre)
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui





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