Un regard rétrospectif nous aide à comprendre notre passé à condition qu’il soit situé dans le contexte historique des événements qui ont marqué cette période, et si l’on comprend notre présent, on pourra anticiper un meilleur avenir.

Mais, on se demande si ces mouvements contestataires parviendront à traduire en réalité concrète les ambitions des populations opprimées alors qu’on compte, bon gré, mal gré, sur les mêmes mécanismes de soutien

Aujourd’hui, on est porté à croire que les peuples arabes sont désormais décidés à prendre leur destinée en main et de forcer leur destin. Les mouvements populaires, pacifistes ou violents, que conna^it le monde arabe, sont en effet, l’aboutissement de nombreux facteurs interactifs d’ordre politique, économique et social.
Mais, on se demande si ces mouvements contestataires parviendront à traduire en réalité concrète les ambitions des populations opprimées alors qu’on compte, bon gré, mal gré, sur les mêmes mécanismes de soutien. Au fait, ces mouvements comptent beaucoup sur l’appui de pays arabes, de la ligue arabe, des unions régionales, de l’union européenne, de l’administration américaine et ses alliés, du conseil de sécurité de l’ONU, en vain.

Il s’avère que la diplomatie occidentale qui a toujours soutenu des régimes totalitaires jusqu’à l’encadrement de leurs bourreaux, est hypocrite.

Il s’avère que la diplomatie occidentale qui a toujours soutenu des régimes totalitaires jusqu’à l’encadrement de leurs bourreaux, est hypocrite.
Sa réaction vis-à-vis des crises qui sévissent dans des pays arabes, ne tient compte que de ses propres intérêts. De fait, les attentes des peuples arabes se retrouvent, comme d’habitude, relégués aux calendes grecs. En clair, les puissances occidentales qui accordent plus de liberté, plus de démocratie à leurs citoyens et améliorent leur cadre de vie, ont non seulement passé sous silence les atrocités des régimes totalitaires arabes, mais ils ont protégé certains dictateurs tels, entre autres, KADAFI, Zine El Abidine, Moubarak

La crise libyenne est une preuve tangible Au fait, rien de concret n’a été fait pour que cesse le délire meurtrier de Kadhafi et sa junte

La crise libyenne est une preuve tangible Au fait, rien de concret n’a été fait pour que cesse le délire meurtrier de Kadhafi et sa junte. L’or noir coûte plus cher que le sang arabe pour les décideurs occidentaux.
Aussi,  faudrait se poser une question centrale : que doit-on faire pour que le monde arabe se mette sur des rails solides ?
Mohammed Zerhoudi