La coopération franco-Tunisienne dans le domaine de la sécurité ne date pas d’aujourd’hui ,elle remonte à plusieurs décennies. Juste après l’indépendance  la Tunisie et la France concluèrent des accords de coopération dans plusieurs domaines en particulier la sécurité,la défense et l’économie  conformément aux engagements  des deux pays pendant les négociations de l’indépendance. La france exigeait de la Tunisie qui venait d’obtenir son indépendance la reconnaissance des intérêts français en Tunisie, l’établissement de relations étroites,priviligiées qui lui assureront,garantiront  des privilèges et des droits préferentiels chose tout à fait normale en politique vu les conjonctures,les équilibres ,les rapports de forces.  Laffaire Youssef Ben Salah a obligé les deux parties à resserer les liens ,à coopérer davantage pour défendre leurs inérêts respectifs.

Bien que le président défunt Bourguiba ait tenté de se rapprocher des Etats-Unis et de nouer avec eux de bonne relations qui le mettraient à l’abri de toute influence hégémonie française et afin de jouir d’un équilibre d’intérêts, d’influence,de rapport de forces la france ne ménageait aucun effort pour rappeler aux dirigeants Tunisiens les accords secrets qu’ils avaient  conclus avec elle pendant les négociations de l’indépendance.Certes le président Bourguiba demandait  la révision de ces accords qu’il jugeait injustes signés dans des conditions peu favorables contraignantes mais  les gouvernements français qui se sont succédés de droite comme de gauche  acceptaient apparemment le principe de révision des accords mais demandaient aux Tunisiens  d’attendre des conjonctures favorables ..

Avec l’avenement du président Ben Ali qui avait besoin de la  reconnaissnce,du soutien de la  France  à son régime  totalitaire,autoritaire la coopération policière va s’accroitre, se consolider,pour lutter combattre l’islamisme et le communisme qui constituaient les adversaires les opposants,un danger au nouveau régime. 

  La gauche française pour marquer des points  crie haut et fort ,dénonce la coopération policière du gouvernement français actuel avec le régime du président Tunisien déchu et exploite les dernières déclarations de la ministre des affaires étrangères française  Mme.Marie Eliot M     .Ont-ils vite oublié qu’ls entretenaient eux aussi d’étroites relations,une coopérations dans plusieurs domaine avec le régime de Ben Ali.