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A Nouzha, Des pleurs avant de t’oublier

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Son souvenir m’ulcère et me hante

Je ne me suis pas habitué à son martyr

Je n’ai ni admis son départ  ni compris.

Voir sa photo, me donne des regrets,

Et dire que je ne l’ai pas pleurée !

Sourire de princesse du coin des lèvres

Et rires du cœur  à gorge déployée

Nouzha notre lionne est morte,

Mais toi, ô cruelle amante,  pour l’amour

Et la crainte de Dieu, tu m’as tué !

Je parle de la tristesse en général,

Et non de toi, ma Grâce, en particulier !

Les pleurs n’ont pas cessé,

Ils restent dans enfermé dans le cœur

De ceux que tu as aimés, servis et distingués !

Impossible de t’oublier pour autant,

Ne serait-ce qu’un instant,

Ou de te remplacer, pour tes d’amis.

Haines implacables et cruelles voluptés !

De guerre lasse, les morts démissionnent,

Ayant vécu par hasard  ou contre gré,

Ils se terrent dans le néant à jamais !

Que puis-je, quand des milliards de vivants,

Tueurs et martyrs,  sont partis en fumée,

Vertus en jachère  et richesses inanimées,

Laissant en cendres le sang incandescent,

Quitter son amant, ô Dieu, est-ce décent ?

De guerre lasse, je fonds comme une bougie,

Encore tiède de sa flamme après avoir brillé.

Ils refusent au roi de jouir de plus d’amour,

Je laisse le soleil et ses lunes t’éclairer

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1 Comment

  1. NOSTALGIA
    10/01/2010 at 00:55

    Rappelle-toi
    Margarita
    Cette petite fille que tu étais
    Si frêle
    Si jolie
    Pleine de grâce
    Pleine de vie.
    Et cette couleur bleue de tes Iris
    Garde-t-elle encore sa clarté
    Et ses malices?
    Où s’est-elle ternie
    Par l’age et les désarrois?
    Rappelle-toi
    Margarita
    Le visage de ce petit « indigène »
    Qui te suivait des yeux
    Qui voulait te sourire
    Qui voulait t’aimer
    Qui voulait t’adorer
    Le gardes-tu toujours en souvenir ?
    Ou l’as tu jeté aux oubliettes?
    Par mépris
    Et par haine.
    Margarita,
    Qu »est-tu devenue
    Par ces temps si durs si atroces?
    Morte ou encore vivante?
    Ah! Margarita
    Quelle connerie les guerres
    Les frontières
    Et les théories des sangs purs!

    (En guise de reaction,je vs offre ce modeste poeme…ça rappelle un peu Prevert ds Barbara…Bon courage!!!!!)

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