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Lettre ouverte de Madame Fatiha Andi au journal Le Monde

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Fatiha Andi

 » À propos de l’article intitulé « Au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI », publié le 24 août 2025.

Je suis marocaine. Je suis royaliste. Et je refuse de laisser sans réponse la manière biaisée, condescendante et déconnectée avec laquelle Le Monde se permet de juger la situation de mon pays et de notre Roi.

Dans votre article, vous parlez d’« atmosphère de fin de règne » avec une assurance étonnante, comme si la monarchie marocaine était sur le déclin, comme si la population s’en détachait, comme si vous étiez mieux placés que nous, Marocains, pour diagnostiquer notre réalité.

Permettez-moi de vous dire ceci, en toute franchise : vous ne parlez pas du Maroc, vous parlez de votre projection sur lui.

Votre papier mélange rumeurs de palais, insinuations non sourcées, et clichés politiques. Il passe sous silence – de manière presque volontaire – les transformations profondes que le Royaume a connues depuis 1999 sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI :

– Modernisation économique sans précédent
– Réformes sociales courageuses (Moudawana, justice transitionnelle, couverture médicale)
– Stabilisation politique dans un monde arabe en pleine turbulence
– Leadership diplomatique sur le continent africain et au-delà

Mais tout cela semble ne pas suffire à vos yeux pour mériter une analyse équilibrée. Vous préférez l’angle dramatique, le récit du crépuscule. Pourquoi ? Parce que cela fait vendre ? Parce que cela colle à votre imaginaire postcolonial d’un pouvoir vieillissant, autoritaire et figé ?

La vérité est toute autre :
Le peuple marocain, dans sa grande majorité, reste attaché à sa monarchie, non pas par habitude, mais par conviction.
Le Roi Mohammed VI n’est pas un souverain silencieux : il agit sans bruit, sans chercher l’esbroufe médiatique à la mode occidentale.
Le Maroc avance, avec des défis, certes, mais sans renier ses fondamentaux, ni ses institutions.

Alors non, ce n’est pas « la fin d’un règne ».
C’est la continuité d’un leadership lucide, enraciné dans l’histoire, ouvert sur l’avenir.

Je vous invite, Le Monde, à réapprendre à regarder le Maroc autrement que comme un sujet d’analyse exotique ou de fiction politique. L’arrogance journalistique ne fait pas une vérité. Et le mépris implicite de vos lignes n’ébranlera pas notre attachement à notre Roi, ni notre confiance en notre nation.

Avec tout le respect que vous devez à vos lecteurs marocains,

Fatiha Andi « 

Fièrement marocaine. Fièrement royaliste.

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