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LA STATION D’OUKAIMEDEN AU RENDEZ-VOUS ACCUEILLE LA 7ème EDITION DE L’ECOLE INTERNATIONALE D’ASTROPHYSIQUE

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Par Mohammed Drihem
La Station de Ski et des Sports de Montagne d’Oukaïmeden relevant de la Province d’El Haouz dans la Région de Marrakech-Safi sera au rendez-vous avec la 7ème édition de l’École internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden (OISA) et ce, du 07 au 14 juillet 2023 prochain.
Organisée par l’Observatoire Astronomique d’Oukaïmeden relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech sous le thème : « Météorologie de l’espace, Débris et Objets Proches de la Terre », cette nouvelle édition de l’OISA débâtera du danger posé par les débris spatiaux et les objets proches de la Terre (NEOs, pour Near Earth Objects) constituant une préoccupation croissante dans le domaine de l’exploration spatiale. Les débris spatiaux, également appelés débris orbitaux ou déchets spatiaux, désignent tout objet fabriqué par l’homme qui n’est plus utile et qui reste en orbite autour de la Terre.
Dans une déclaration accordée au Journal, Pr Zouheir Benkhaldoun ; Directeur de l’Observatoire Astronomique d’Oukaïmeden, a tenu de souligné que pour l’édition 2023 de l’école internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden, il a été décidé de choisir le thème des risques pour la terre qu’ils soient naturels ou générés par l’homme lui-même et qui sont en relation avec l’environnement proche de la terre.
Les trois principaux risques sélectionnés ; avait-il précisé ; concernent d’abord, ceux qui sont dus aux nombreux astéroïdes qui peuplent l’espace entre le soleil et la terre et les différentes planètes et dont certains d’entre eux ont des orbites qu’on appelle géocroiseurs qui croisent l’orbite de la terre et, de ce fait ; s’approchent dangereusement de la terre et peuvent avec une probabilité non nulle percuter la terre. Ces astéroïdes a-t-il ajouté ; sont très surveillés et on essaye de faire des modélisations pour comprendre un peu mieux leurs trajectoires pour pouvoir observer ; aussitôt que possible ; un astéroïde qui risquerait d’être dangereux et percuterait la terre et la question qui se pose selon Benkhaldoun ; c’est de savoir comment protéger la terre des astéroïdes et c’est là tout un autre sujet de débat et de recherche. On parle d’essais de déviation des astéroïdes voir ; de les bombarder lorsqu’on serait sûr qu’ils se dirigent vers la terre a-t-il ajouté.
Pour Pr Benkhaldoun, cette dernière thématique nécessite des connaissances de mécanique céleste essentiellement et c’est ce qu’on va aborder à l’école ajoutant que ça nécessite aussi des techniques d’observations des astéroïdes ce qui va être abordé aussi dans des travaux pratiques (TP) à l’école en utilisant les données observationnelles que nous pouvons acquérir à partir de l’observatoire d’Oukaïmeden.
Le second facteur de disque continua Pr Benkhaldoun ; est constitué par ce qu’on appelle les perturbations dues essentiellement au soleil sur l’environnement terre-soleil, c’est une thématique qui s’apparente à la météorologie de l’espace qui se développe très fortement ces dernières années étant donnée les risques cette fois-ci ; sur les télécommunications qui sont très importants de nos jours notamment pour la navigation aérienne par exemple et pas seulement. Quand il y’a une perturbation cela risque de poser problème et on essaye de surveiller cette partie là en étudiant les ondes qui peuvent perturber ce système-là précise Benkhaldoun.
Quant au troisième facteur de risque selon Zouhair Benkhaldoun, il est dû à l’Homme lui-même vue l’explosion du nombre des satellites qui sont envoyés en orbite autour de la terre formant ainsi ce qu’on appelle la constellation des satellites dont la plus connue est SpaceX (qui a demandé les autorisations de lancer 42.000 satellites pour sa constellation Starlink), ajoutant que, les chinois ont eux aussi un programme d’envoyer des satellites et Google notamment à un programme d’envoyer un très grand nombre de satellites autour de la terre. Le problème avait-il souligné, c’est que ces satellites ; souvent en fin de vie ; reviennent et tombent sur la terre et certains d’entre eux même ; a cause de défaut de trajectoire ou autre facteur ; se transforment en ce qu’on appelle des débris de l’espace qui risquent de percuter la terre aussi.
Les débris de l’espace et la surveillance des satellites est aussi une thématique qu’on développe à l’Observatoire d’Oukaïmeden précise Pr Benkhaldoun et on va permettre aux étudiants d’en savoir plus sur ce volet scientifique à travers des cours théoriques qu’on leur donneront lors de cette 7ème édition de l’école internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden pour qu’il comprennent cette thématique-là d’abord et on passera ensuite à l’analyse des images pour essayer d’extraire se qu’on appelle les éléments orbitaux des satellites qui sont envoyés.
Enfin avait il ajouté, la 7ème école connaitra des cours théoriques qui seront donnés par des partenaires qui vont participer soit en présentiel soit à distance et qui sont des partenaires contractuels dans le domaine de la recherche avec l’observatoire astronomique d’Oukaïmeden dont ; les chercheurs de Agence spatial de la Corée du Sud qui ont installé le télescope OWL à Oukaïmeden et les chercheurs américains qui y ont installé l’expérience RENOIR (The Remote Equatorial Nighttime Observatory of Ionospheric Regions) dédié à l’observation de la météorologie de l’espace. Il y’aura aussi des interventions de professeurs marocains et une forte participation d’étudiants venant de pays africains et arabes dont l’Egypte, les Emirat Arabe Uni, l’Ethiopie, le Sénégal, l’Afrique du Sud et des étudiants de l’Indonésie, de l’inde et du Maroc essentiellement.
A souligner que l’observatoire Astronomique d’Oukaïmeden est impliqué dans la recherche de ces différents thèmes avec différents collaborateurs (KASI, SpaceAble, Uliege, MOSS…) pour mieux comprendre ces phénomènes et leurs impacts potentiels sur les activités humaines dans l’espace.
Dans ce contexte donc, l’école internationale d’astrophysique d’Oukaïmeden (OISA) couvrira lors de cette 7ème édition les domaines concernant les « Débris spatiaux », les « Objets géocroiseurs (NEOs) », les « Observations d’objets en mouvement » et la « Météorologie spatiale ».

 

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