Hassane Belguenani Spécialiste senior des programmes Sciences au Bureau de l’UNESCO à Rabat
DECLARATION D’EXPERTS
Hassane Belguenani Spécialiste senior des programmes Sciences au Bureau de l’UNESCO à Rabat
MAB-PHI est une rencontre qui regroupe déjà deux grands programme de l’UNESCO que sont le programme « l’Homme et la biosphère » et celui de « l’Hydrologique International PHI». C’est une deuxième rencontre dans son genre parce que la première s’est tenu a Tanger comme un évènement Pré-COP en octobre 2016 et l’idée était de regrouper les intervenant à l’échelle Arabe et Africaine dans ces deux programmes MAB et PHI autour de la thématique de l’Agenda 2030 du développement Durable et l’Accord de Paris sur le climat. Une première rencontre Arobe Africaine donc pour discuter et trouver des idées pour savoir comment répondre à l’agenda et à l’accord de Paris.
Cette rencontre-là est sortie avec un certain nombre d’idées dont l’idée phare a été que la région Arabo Africaine a besoin d’une initiative que nous avons appelé : « Initiative des Réserves de biosphère » en tant qu’observateur du changement climatique et laboratoire du développement durable et l’eau était l’élément central de cette initiative. Là c’était la rencontre de Tanger avec cette grande recommandation et qui avait recommandé aussi que pendant la COP 22 il faut lancer l’Appel de Tanger sorti de cette rencontre chose qui a eu lieu effectivement en novembre 2016 en présence du Commissaire général de la COP22 et de notre Sous-Directrice générale de l’UNESCO, chargée du Secteur des Sciences exactes et naturelles Mme Flavia Schlegel,
La rencontre d’aujourd’hui à Agadir fait suite à celle de Tanger et elle est focalisée sur l’initiative Arabo Africaine des biosphères en tant qu’observatoire des changements climatiques et laboratoire du développement durable et le livrable de cette rencontre c’est enrichir, valider et approuver le plan d’action, les missions et les vocations de l’initiative qui ont été préparés par un comité restreint. Ce livrable devrait donner lieu à une restitution lors de la COP23 dans un side events le 14 novembre au Pavillon Maroc à Bonn.
Cette initiative s’inscrit dans la durabilité car son esprit c’est vraiment que cette initiative soit une réponse à la bonne articulation entre l’agenda 2030 pour le Développement durable et l’accord de Paris pour le climat. Ce sont deux agendas en une et nous pensons que nous avons besoin d’efforts d’innovation pour bien gérer le budget Carbonne qui nous reste de l’accord de Paris d’un côté et de l’autre côté ; nous avons des ambitions de développement d’un certain nombre de Pays qui doivent faire ça de façon respectueuse de l’environnement, propre et sans empreintes Carbonne et nous considérons donc que cette initiative-là peut constituer un élément de réponse pour cette bonne articulation entre ces deux agendas. Nous considérons aussi que les biosphères considérées en tant qu’espace territorial ; il est très approprié pour réfléchir de façon de façon différente sur des solutions innovantes et non traditionnelles pour trouver des créativités dont a énormément besoin l’humanité aujourd’hui. Notre économie mondiale doit vivre une transition mondiale si non on ne sera pas au rendez-vous avec nos accords que ce soit l’accord de Paris ou bien l’Agenda 2030 pour le Développement Durable c’est pourquoi notre initiative là, s’inscrit dans la durabilité et le rendez-vous de la COP23 n’est que le lancement officiel de l’initiative. Viendra après la mise en œuvre de l’initiative dans ses dimensions de lever des fonds qu’il faut drainer pour cette initiative et l’année 2018 aura pour chantier prioritaire de faire intéresser deux types d’intervenants : D’abord les états pour qu’ils adhérent à l’initiative et ensuite, un certain nombre de donateurs pour qu’ils soutiennent cette initiative. Nous avons besoin de cinq années comme période de transition. Donc on va réfléchir l’initiative, la mettre en œuvre pendant cinq ans selon un modèle de gouvernance et de gestion et après ces cinq ans on se mettra autour d’une table pour évaluer notre travail dans cette initiative qui est flexible et qui espère s’inscrite dans la durabilité et espère contribuer aussi dans le débat mondial sur cette question qui concerne au fait la survie de l’humanité.
Abdelmadjid Tribak expert à la direction des
Sciences de l’ISESCO.
Cette initiative Arabo Africaine pour les Réserves de Biosphère comme observatoire pour les changements climatiques et laboratoire pour le développement durable est une initiative conjointe de l’UNESCO et l’ISESCO qui venue dans le cadre de la COP22 et de la Prés-COP22 et se prépare à la COP23 en tant qu’initiative de terrain et ou on cherchera à ce qu’elle soit financée par des partenaires et par des états qui adhéreront au lancement de l’opération en tant qu’initiative de terrain qui vise à rendre les réserves de biosphère arabes et africaines comme laboratoire scientifique d’abord pour observer les changements climatiques et leurs effets sur les réserves de biosphère et les problématiques de l’eau et les différentes utilisations sociales qui s’imposent dans ces réserves et ensuite, participer à la recherche scientifique dans ce domaine et répondre aussi aux besoin du développement durable a l’horizon 2030.
Après cette seconde rencontre d’Agadir, il sera procédé à la présentation de cette initiative lors de la COP23 afin de la mieux faire connaitre et de mieux sensibiliser les donateurs et bailleurs de fond pour qu’ils s’intéressent à cette initiative et acceptent de la financer
AitLhaj Abderrahmane chef de département
De recherche scientifique à l’ANZOA
L’ANDZOA est une agence qui a été créée en 2010 avec une mission qui était décrite dans la loi de création de l’agence et qui vise à coordonner et à mettre en œuvre un développement intégré en partenariat avec tous les acteurs de deux territoires importants pour tout le Maroc à savoir : Les Zones de l’arganier qui coïncident avec la réserve de biosphère arganeraie et les Zones Oasiennes qui elles, coïncident avec la réserve de la biosphère Oasienne.
Quand on parle de développement intégré c’est tous les aspects qui concernent le développement territorial. Donc nous somme une agence qui n’est pas une agence sectorielle mais une agence qui a pour mission de coordonner et promouvoir les synergies entre les acteurs du développement de ces deux territoires. On peut se demander pourquoi sa création ? Tout le monde le sait ; les deux territoires comprennent deux écosystèmes clé pour l’équilibre écologique du Pays il forment le dernier corridor contre la désertification qui est au sud sur le plan géographiques mais aussi se sont ces deux territoires ont une importance économique et abritent plus de quatre million d’habitants mais aussi, ils ont une importance écologique du moment qu’ils englobent une biodiversité importante mais aussi, une dimension culturelle et patrimoniale dont ils jouissent.
La zone d’action de l’ANDZOA coïncide avec biospheres importante du Maroc ou il y’a une expérience et un certain nombre d’acquis pour la gestion, la promotion et la création d’une synergie entre les acteurs dans ces deux biosphères et ; c’est pourquoi nous sommes là dans cette rencontre Arabo Africaine des réserves de biosphère afin de partager cette expérience mais aussi pour et principalement pour partager une initiative qui était construite par le Maroc et présentée lors de la dernière COP22 de Marrakech qu’est l’Initiative de l’Oasis durable qui est une initiative internationale née au Maroc et qui intègre aujourd’hui un certain nombre de pays principalement d’Afrique du Nord et du Moyen orient qui ont des systèmes Oasiens pour créer une initiative internationale pour préserver d’abord mais promouvoir ensuite et développer ces zones Oasiennes.
Cette expérience qui a prit forme aujourd’hui et qui évolue va être partagée avec les acteurs et les grands axes et grands piliers de cette initiative sont presque les mêmes axes et piliers que nous avons dans notre stratégie d’action et c’est un peu ; promouvoir le développement dans ces territoires Oasiens , les préserver pour les générations futures mais aussi, appuyer l’attractivité de ces territoires au niveau de tous les pays qui les englobent avec comme finalité qu’une biosphère quelconque puisse jouer son rôle de plateforme du territoire ou on peut vraiment expérimenter cet esprit intégré du développement
Déclarations Recueillies par
Mohammed Drihem




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