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TOUCHE PAS A MON TELEPHONE

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                            TOUCHE PAS A MON TELEPHONE

 Qu’importe, le discours officiel consiste à  se déclarer choqué. Ce qui désarçonne certains dirigeants, c’est sans doute avant l’ampleur des moyens mis en œuvre par les renseignements américain et britannique pour écouter leurs alliés. Et sans doute aussi que le monde apprenne  que les grands dirigeants européens, ou autres, ont pu être la  cible d’écoutes…

   En Europe, une femme chef de gouvernement, a bien connu la réalité des dictatures  pendant sa jeunesse :

Angela Merkel, née et éduquée en Allemagne de l’Est. Elle sait donc ce qu’il en est de l’espionnage des citoyens.

   Der Spiegel, le plus important des hebdomadaires d’actualité allemands. Dans la pochette-surprise figuraient des rapports d’écoute par la NSA du téléphone portable de la chancelière allemande. Ses conversations seraient décortiquées depuis 2002 comme le révèle le journal dans son édition du 26 octobre 2013.

    Dès le 04 juillet, Le Monde a laissé entendre qu’un pays comme la France dispose d’un système d’écoutes clandestin comparable à celui des Etats- Unis. Et certaines révélations publiées par la suite

ont prouvé que le fait était avéré.

     Pour ce qui est de l’Allemagne, leur expert en sécurité informatique livre cet avis : « l’Allemagne dispose d’un système de protection solide au niveau gouvernemental, avec deux fois plus d’ingénieurs…Si Angela Merkel s’est fait écouter,  c’est qu’elle n’a pas utilisé les outils préconisés par ses propres conseillers. »

    Si ce genre de pratiques devient courant entre les grandes puissances, que dirait-on  de la situation vis-à-vis des pays encore en voie de développement, des pays pauvres, des pays surendettés et  tristement dépendants des bonnes volontés des Etats nantis et aisément avancés

   Il ne serait pas exagéré de penser qu’il existe une cacophonie dangereuse entre les Etats de la planète. La Chine et la Russie ont plaidé pour qu’Internet soit placé sous un mandat des Nations Unies. Cette position a été contestée par les autres participants à un congrès, qui doutent de l’efficacité de cette institution. Ils redoutent que ces deux Etats n’en profitent pour bloquer toute initiative en faveur des droits de l’homm

  Si chaque Etat considère que le Net est un domaine national où des lois et règlements locaux doivent s’appliquer, c’en est fini de la libre circulation des informations.Peut-être la question posée par un participant n’était-elle pas susceptible d’apporter la bonne    réponse à ceux qui souhaitent défendre le respect de la vie privée ?

  Alors que reste-t-il pour nous autres citoyens du monde?

De vive voix : Mohammed Essahlaoui

 

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