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LE ROLE DES ETATS DANS L’EDUCATION SOCIALE

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 LE RÖLE DES ETATS DANS L’EDUCATION SOCIALE

Souvent on est tenté de croire qu’il suffit pour des Etats de désigner des responsables de départements ministériels pour se satisfaire et se considérer comme étant  à l’heure du changement et de la modernité.

 Ainsi, chaque département sectoriel s’arrange pour trouver les ressources humaines requises, les matériels didactiques, pédagogiques, l’arsenal de méthodes définies et arrêtées par d’éminentes compétences dans le domaine.

La planification, les estimations, les appréciations des situations, des besoins, ne sont pas délaissées en qualité de parents pauvres, politiques éducatives exigent.

Comme on est souvent tenté de croire que le domaine de l’Education concerne avant tout les générations montantes et future, c’est –à-dire celles des enfants et des jeunes. Aussi, le malentendu est-il inévitable du fait qu’il devient incontournable.

La programmation des systèmes éducatifs, des contrôles, des examens, des évaluations formatives, sommatives, se succèdent et se multiplient. Tout est focalisé avec détermination  sur les démarches, les progressions à suivre. Les associations des parents et responsables d’élèves sont invitées à prendre  activement  et efficacement  part aux efforts dépensés par les services de l’administration éducative.

Or si l’on s’interroge scrupuleusement, en amont et en aval, sur ce qu’il est communément appelé le rôle des Etats dans la formation, l‘enseignement et l’Education de la société, des populations, des peuples, l’on s’aperçoit aisément et avec une grande stupeur et un énorme étonnement que ce rôle est quasiment inexistant. D’autant que les Etats préfèrent agir par le biais d’ordres, de consignes, d’instructions, donnés,  par sous traitances. Ils ont pris l’habitude sacrosainte  de commander, non de gérer, de diriger, non d’interagir, de surveiller, non de compléter, de sanctionner, non de valoriser,  ni d’encourager, ni de suggérer, de juger, non d’apprécier.

Bref, les Etats se croient au dessus de tout , au dessus de tous. Ils se jugent hyper puissants, au sommet des hiérarchies. Leur autorité s’estime imbattable, irréprochable, incontestable.

Alors que les temps modernes remettent en question la qua      si totalité de ces représentations. On n’en veut plus des stéréotypes, des clichés. Les Etats posent, imposent des modèles, s’imposent comme des modèles uniques, Leur volonté inébranlable consiste le plus souvent à se placer devant, ils souffrent d‘un odieux complexe de grandeur injustifiée,  d‘un totalitarisme acharné, illimité, ravageur ; les Etats représentent à leur sens l’Autorité, les Autorités, les décideurs, les ordonnateurs, les coordinateurs.

En ce sens, ils aspirent à inculquer, à ingurgiter, à faire avaler des types d’ éducations imposés, importés, colportés. Ils sont loin, très loin, de l‘égalitarisme démocratique que réclament la Science, le Savoir, le Savoir Faire des Eminents Savants

Les Etats n’éduquent pas les vrais savoirs, ni les vrais savoir faire,  car ils tiennent avant tout à s’assurer leur pérennité, leur vie , leur survie . Ils oublient bigrement que la démocratie est pour tous, et que la méritocratie est pour chacun,

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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