POIGNEES DE MAINS ET COUPS DE FIL SALVATEURS ?!
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POIGNEES DE MAINS ET COUPS DE FIL SALVATEURS ?!
La tenue, à New York des travaux de l’ONU aura permis à John Kerry de serrer la main du nouveau Président de la République Islamique de l’Iran après p)lus de 34 ans de rupture totale alimentée systématiquement de sanctions drastiques dont a souffert horriblement le peuple iranien,vivant désespérément un calvaire des plus effroyables,économiquement,culturellement, entre autres.
Il a fallu l’occasion du déplacement du Président Rohani aux USA , avec la ferme volonté de prendre part aux travaux de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’ONU pour que soit débloquée une situation jusque-là intenable , ayant prévalu entre les deux États dangereusement belligérants, et plus spécialement durant l’exercice des affaires iraniennes par l’ex Président Ahmadi Najad, jugé d’obscurantiste extrémiste intolérable, par l’ensemble de la communauté internationale.
Deux griefs « inacceptables » majeurs,selon les États Unis d’Amérique ont été systématiquement reprochés aux responsables Iraniens, qui se sont vu accuser de tous les maux imaginables, et irréversiblement diabolisants à jamais. Leur position dure à l’encontre d’Israël « qui devrait être effacée de la planète», n’a pas été des moindres. Elle a représenté l’erreur fatale que la République Islamique Iranienne n’aurait jamais dû commettre.
Le second n’est plus ni moins, la question inextricable du nucléaire iranien. A ce sujet, les deux antagonistes ont toujours affiché des attitudes fermes et indiscutables.La méfiance, et la suspicion demeurent de mise. Le doute persiste des deux côtés et aucune d’entre elles n’est prête à opérer la moindre reculade.
L’Iran et les USA, se réfèrent tous les deux aux exigences du droit international, qui interdit formellement la possession du potentiel nucléaire susceptible de produire à moyen ou à long terme des armes nucléaires ; pour l’Iran, le droit international est on ne peut plus clair du fait qu’il reconnaît ouvertement aux États signataires de la convention de Genève le droit inaliénable d’entreprendre des études et des recherches appropriées dans le but de développer du nucléaire à des fins scientifiques et technologiques.
Vrai ou faux , l’entretien téléphonique qu’a eu le Président Obama avec le Président Rohani au lendemain du retour de ce dernier à son pays, a fait l’objet d’une bombe médiatique spectaculaire dans la mesure où les deux États viennent de franchir un pas réel pour un rapprochement au niveau personnel et humain. On pourrait désormais parler d’une avancée importante entre les deux hommes.
Grâce à ce premier pas diplomatique, et sans afficher un optimisme exagéré, il est permis de confirmer l’instauration, entre les deux États d’un climat plus serein, et de détente plus palpable et plus prometteuse d’un avenir encourageant.
Il revient dorénavant aux efforts diplomatiques d’encadrer des négociations responsables, assidues, prudemment audacieuses, dans le but de concrétiser, d’affermir, de consolider, de dégager les pierres d’achoppement pour franchir les obstacles et réaliser de véritables percées communicationnelles susceptibles de combler le gouffre des désaccords et des malentendus qui n’a cessé de se creuser entre les deux Nations.
Encore faudrait-il espérer que de telles retrouvailles seront dans la mesure des attentes des uns et des autres en vue d’assainir et d’établir un vrai climat de confiance.De telles approches
seront-elles assez significatives pour permettre de s’ouvrir sereinement sur l’ensemble des crises qui secouent la totalité du Moyen Orient depuis de longues décennies, et compte tenu des ballets d’alliances régionales qui ne cessent de se nouer, se dénouer, et se renouer?./.
DE VIVE VOIX:Mohammed Essahlaoui




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