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LES DURES REALITES DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE

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  LES DURES REALITES DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE

      Le plein emploi n’existe pas aux Etats-Unis. C’est un mythe, entretenu par les médias, et de soi disant experts corrompus. Le taux de chômage, en dehors des périodes de « crise », au dire des experts sérieux, est d’environ 10% auquel on doit ajouter 12 millions de travailleurs pauvres, proches il faut le dire de l’esclavage, et la population carcérale(2 millions de personnes), au titre de ce qu’il est convenu d’appeler le traitement pénal de la misère. Il y a en effet, six fois plus de détenus, en proportion de la population bien sûr, aux Etats-Unis qu’en France.

A ce propos, des économistes dignes de ce nom (il en existe de nombreux dans le monde, mais ils sont interdits de séjour dans les médias pourris, qui sont en situation de monopole) se sont livrés à une étude passionnante, qui de ce fait a été cachée aux  populations qu’il faut à tout prix maintenir dans leur aliénation. Ces économistes, donc, ont choisi 18 pays développés : Suède, Norvège, France, Allemagne, Royaume Uni, Etats-Unis etc.…et ont fait le rapport entre les recettes publiques encaissées (total des prélèvements obligatoires) et le taux de pauvreté. Qui arrive  en tête de la pauvreté ? Les Etats-Unis, loin devant ! Les pays qui ont le plus de prélèvements obligatoires, ont le plus faible taux de pauvreté.

Autre exercice, entrepris par les mêmes économistes, avec toujours les mêmes pays, et qui laisse pantois. Il s’agit du rapport entre les mêmes recettes publiques encaissées (donc les fameux prélèvements obligatoires) et le nombre d’incarcérés pour 100 000 habitants.

Quel pays reçoit le moins de recettes publiques ? Les Etats-Unis. Quel pays a le plus d’incarcérés pour

100 000 habitants ? Les Etats-Unis, loin devant là encore, car ils comptent 7 fois plus de détenus que la moyenne des 17 autres pays !

Il serait intéressant de terminer par l’évocation d’un livre intitulé : «  L’Amérique pauvre » avec pour sous titre : « Comment ne pas survivre en travaillant ». Son auteur, Barbara EHRENREICH, est américaine, écrivain et journaliste de la côte Est. Elle a voulu approcher concrètement le monde de cc qu’il est convenu d’appeler les travailleurs pauvres, qui sont 12 millions aux Etats-Unis.

Pour cela, elle a vécu pendant un an la vie de ces travailleurs et a tenté de vivre uniquement avec ce qu’elle gagnait. Elle a été successivement serveuse dans un restaurant, femme de ménage dans une entreprise de nettoyage, et vendeuse dans un magasin d’esclavagistes et de harceleurs de la chaîne Wal – Mart. Il n’est en effet absolument pas exagéré de parler d’esclavage : ces travailleurs sont exploités, humiliés, et sous payés. Leur maigre salaire ne leur permet pas,  alors qu’ils travaillent à plein temps, de satisfaire ces trois besoins

à la fois : manger, se loger, se soigner.

Le choix et l’arbitrage, permanent, obsédant et aliénant, entre ces trois besoins occupent toute la vie de ces travailleurs. Certains en fonction des choix qu’ils sont obligés de faire, n’ont pas mangé et se trouvent mal sur leur lieu de travail ; d’autres souffrent, mais ne peuvent acheter les médicaments qui les soulageraient ; d’autres enfin, tombent de sommeil car ils n’ont que leur voiture ou un motel délabré et bruyant pour seul domicile.

« Il est difficile de prétendre être la première démocratie du monde, lorsqu’un grand nombre des concitoyens passent la moitié de leur temps de veille dans un environnement qui est l’équivalent, pour le dire en terme simple, d’une dictature. »  Extraits de la conclusion du livre de Barbara ENRENREICH.

Face à cette situation, poursuit l’auteur : « l’émotion  devrait être la honte que nous devrions tirer de notre dépendance à l’égard du travail sous payé des autres. Lorsqu’une personne travaille pour moins que ce  qu’il lui faut pour vivre-lorsque par exemple elle connaît la faim pour que vous puissiez manger moins cher-cela veut dire qu’elle a fait un grand sacrifice pour vous, qu’elle vous a fait don d’une partie de ses qualités, de sa santé et de sa vie. Le pauvre qui travaille est en fait le grand philanthrope de notre société. Il néglige ses propres enfants afin  qu’on prenne soin des enfants des autres ; il vit dans des logements insalubres pour que les logements des autres soient étincelants : il souffre de privations pour que l’inflation soit négligeable, et que la bourse grimpe.

Etre un pauvre qui travaille, c’est être un donateur anonyme, un mécène sans nom.

Comme disait une serveuse que j’ai connue : tu donnes, tu donnes et ils prennent toujours plus ».

DE VIVE VOIX: Mohammed Essahlaoui

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