L’INGERENCE DES CAPITALES ARABES DANS LES AFFAIRES INTERIEURES PALESTINIENNES
L’INGERENCE DES CAPITALES ARABES DANS LES AFFAIRES INTERIEURES PALESTINIENNES
La Palestine et le monde arabo-musulman commémorent, comme à l’accoutumée depuis l945, l’anniversaire fatidique de l’invasion généralisée des territoires palestiniens par les armées de l’occupation sioniste, avec le soutien imposant et dévergondé des grandes puissances Occidentales.
Les capitales de l’impérialisme international, voulant réparer, selon elles, des erreurs du passé, commises à l’encontre du peuple juif, décidèrent d’un commun accord, de confisquer pour leur protégé, les territoires palestiniens, avec Jérusalem comme capitale.
Le rôle complice des capitales arabes, ne s’était pas fait attendre. Il y était même l’un des plus déterminants, soit tout simplement par la participation effective de leurs troupes, soit par leur mutisme lâche et aberrant, leur indifférence, leur trahison caractérisée et indiscutable.
Mais pourquoi donc, l’Occident s’était-il acharné, si violemment, à faire payer au malheureux peuple palestinien innocent, un péché odieux qu’il n’avait jamais commis ? L’Histoire relatera que le peuple juif n’aurait jamais tenté une entreprise pareille sans le feu vert et l’appui des grandes puissances de l’impérialisme occidentale.
Aujourd’hui, à l’instar des décennies précédentes, ces mêmes capitales arabes persistent et cosignent l’arrêt de mort de tout ce qui reste encore comme symboles du peuple palestinien.
Pire que cela, la Palestine devient de plus en plus, une terre convoitée par l’ensemble des Etats arabes, qui y voient une aubaine inestimable de prétextes sacrés justifiant le maintien d’horribles dictatures régionales et sous régionales.
Certains parmi eux, s’érigeant indécemment en défenseurs uniques et agréés de la cause palestinienne, n’hésitent pas un seul instant à jouer le rôle de porte parole des dirigeants de l’OLP, assumant ainsi une imposture abominable, ignoble, traitresse.
D’autres préfèrent prodiguer de généreux conseils et/ou dicter des approches de négociations, pour d’éventuelles solutions au problème d’Elqods, allant jusqu’à offrir leurs services de bons offices, d’intermédiaires désintéressés, dévoués.
Mais parmi la « horde d’Etats arabo-musulmans », il est douloureux de constater que certains se positionnent comme de vrais Chefs des Palestiniens, refusant toute approche de résolution qui n’émane pas d’eux, ou qui ne reçoive pas leur aval et leur consentement inconditionnels. Pour cette catégorie qu’on pourrait appeler des spéculateurs effrontés, le peuple palestinien est encore mineur. Il a besoin d’être commandé et dirigé par une force supérieure adulte.
Avec l’évolution des événements du printemps arabe, l’expérience a démontré sur le terrain que le peuple palestinien vit irrémédiablement tiraillé, déchiré, désorienté tant qu’il ne recouvre pas d’abord son indépendance et sa liberté de décision ; de choix d’action, son entière et complète autonomie.
Alors, s’il faut à tout prix tirer des enseignements après plus de 60 années de Nakba, il est vital de souligner que la cause palestinienne ne cesse de s’enliser et de s’embourber dangereusement et définitivement au point de non retour. Elle aurait vivement besoin d’une révision intégrale au niveau de ses stratégies et de ses tactiques, de font en comble. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui





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