L’ECONOMIE SAUVAGE MONDIALISEE (suite)

L’ECONOMIE SAUVAGE MONDIALISEE (suite)
On pourrait résumer la situation socioéconomique des USA en une seule phrase : aux trente glorieuses ont succédé les trente piteuses.
Les résultats, monstrueux, sont pourtant « logiques », car le nouveau dogme ne peut en produire d’autres-chômage et misère généralisés- inégalités béantes, scandaleuses et injustes- gouvernements impuissants et politiciens parasites, puisque n’ayant pas plus de pouvoir que le dernier empereur de Chine, ils ne servent plus à rien ; valeurs démocratiques foulées aux pieds, élections inutiles. -désespoir grandissant des populations, trahies par les partis progressistes, lâches, incompétents, voire corrompus ; les populations sombrent dans les idéologies grégaires certaines extrêmement dangereuses comme le fascisme religieux et l’ethno fascisme, ou alors se réfugient dans l’alcool, la drogue, et le suicide.
Ci-après, des faits et des chiffres, sans appel, trouvés dans les quelques vrais journaux, malheureusement extrêmement rares, (tels que pour la France, « le Monde diplomatique », « Marianne », ou « Alternatives économiques ») qui pensent que leur rôle est d’informer, contrairement aux 95% des médias qui ont été achetés pour laver les cerveaux comme aux pires moments des fascismes noirs et rouges.
Voici donc ce qu’a donné le dogme au cours des trente piteuses, dans un pays considéré comme le plus riche de la planète :
– baisse continue et drastique des impôts, réduction obsessionnelle du rôle du gouvernement, comme s’il s’agissait de repousser le plus loin possible les limites de l’économie la plus sauvage.
– A force d’encaisser de moins en moins d’impôts, ce qui enrichit davantage les plus riches qui le sont déjà trop, arrive ce qui doit arriver : le déficit budgétaire se creuse et le trou devient un gouffre,
– Au plan commercial, la promotion de l’économie sauvage mondialisée, pousse des peuples entiers à travailler non pour eux-mêmes et leur pays, mais au profit des actionnaires-vautours des multinationales-et inondent le marché de leurs produits à bas prix. Dans ce cas, c’est le déficit commercial qui apparaît-ces déficits ont atteint des niveaux records, inégalés dans toute l’histoire des Etats-Unis ; ajouté à la dette du pays, il faut parler de milliers de milliards de dollars !
Alors qui finance les USA ? Essentiellement les banques centrales des pays asiatiques : la Chine, le Japon, la Corée, Taiwan, qui achètent des milliards de dollars et des bons du Trésor américains. S’ils ne le faisaient pas, le dollar s’effondrerait, et l’économie mondiale avec lui.
La Chine a intérêt, pour l’instant, à soutenir l’économie américaine qui absorbe une part importante de ses exportations.
Que nous sommes loin de la vision idyllique des laveurs de cerveaux, présentant les USA comme une préfiguration du paradis sur terre ! En réalité, ce pays, est depuis des années en faillite ; on peut même parler, sans exagération aucune, de banqueroute.
Au bord de la rupture, il en est même arrivé à inventer mieux encore (c’et-à-dire pire, en terme d’économie réelle) que l’économie virtuelle : l’économie abstraite !
Aujourd’hui, les dollars et les bons du Trésor américains n’ont strictement aucune valeur. Pourtant, pour l’instant, ils en ont encore une, tant que la supercherie est tenue « à bout de bras » par une partie de ceux qui pensent y avoir intérêt. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui





Aucun commentaire