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LE MONDE ARABE OU LES CONFLITS DISTRACTEURS… !

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LE MONDE ARABE OU LES CONFLITS DISTRACTEURS… !

Sans vouloir dénigrer toutes les réalisations des chefs d’états arabes, et sans chercher non plus à tomber dans l’autre piège bien connu, les propos qui suivent s’annoncent d’un pessimisme presque pathologique, d’autant qu’ils se proposent de douter inéluctablement de tout ce qui se fait, et de tout ce qui se dit.
Les stratégies de prétextes salvateurs, de dis tracteurs à bon marché, ne manquent guère dans les paysages socio-économiques, socio- politiques, des pays arabes. Les tactiques du mensonge travaillé, raffiné, sont devenues monnaies courantes, pourvu que leurs concepteurs sachent et puissent s’en sortir blancs comme de la neige.
Mais commençons par le commencement qui symbolise le mensonge de base ou la grande imposture des siècles :
EXISTE-T- IL UN MONDE ARABE ?

Apparemment, bien sûr que oui ! Quelle question ! Géographiquement parlant, sur le papier, sur terre, et sous le soleil, il existe un monde arabe du golfe à l’océan dans un sens bien défini : la condition de territorialité semble remplie, vu qu’elle ne connaît pas de discontinuité, même si cette condition n’est pas toujours fiable, du moment que d’autres exemples prouvent le contraire.
Hormis ces facteurs naturels, qui semblent faire du territoire arabe un monde arabe, tout le reste s’avère discutable selon des approches comparatives avec d’autres situations, d’autres cas de la planète.
Les facteurs de l’histoire, de la civilisation, de la langue, et de la religion, bien que déterminants dans des cas identiques donnent l’impression des fois, d’être de simples slogans savamment, lyriquement, historiquement, traditionnellement, brandis selon des occasions, pour faire semblant de se solidariser, beaucoup plus que des vérités évidentes, et ce, parce que les facteurs cités sont d’ordre universel et dépassent de loin les frontières arabo-persanes ,ou arabo- turques, et ne sauraient être exclusivement arabes.

EXISTE-T—IL UNE NATION ARABE ?
Pour bien illustrer une réponse à une telle question, en plus des éléments de réponse à la question précédente, je serais provocateur pour certains, réaliste pour d’autres. Tant mieux si l’approche adoptée favorise des débats contradictoires, car nous avons assez des points de vue uniques sur la majorité des aspects de cette question ; nous avons ras le bol des dictats verticaux, ou horizontaux, ou même transversaux.Nous n’avons souvent pas d’opinions personnelles, nous n’avons que des opinions ingurgitées, intériorisées, .Ce n’est certes pas de notre faute si on ne nous a pas initiés, formés à la responsabilisation de nous- mêmes et des autres.
Et bien soit ! La nation arabe n’existe pas selon des définitions modernistes. Du golfe à l’océan atlantique, il existe des pays, des tribus, des frontières hermétiques, des commerces au noir, une contrebande presque institutionnalisée. Du golfe à l’océan, circule la rancune, se développe la haine du voisin. .Du golfe à l’atlantique, on se méfie, on se déteste, on se trahit, on préfère tout ce qui n’est pas arabe à ce qui l’
Plus grave encore, il n’existe entre les pays arabes aucun marché commun, aucun projet fédérateur, aucune synergie sérieuse dans aucun domaine. Chacun agit pour soi et agit contre l’autre, contre les autres, tous les autres.

Les pays arabes s’ingénient à plaire, à séduire d’autres états, mais fidèles à leurs sacrosaints principes, ils font tout, ils vendent tout, ils disent tout pour se venger du voisin, pour lui déplaire, le dévaloriser dans les instances internationales. La liste des trahisons et des traîtrises est illimitée.
Plus gravissime cependant, et alors que se développent les démocraties ailleurs, dans les pays arabes se développent les dictatures « éclairées », les démocraties « dosées ».Les peuples arabes deviennent de plus en plus conscients de leurs devoirs et de leurs droits, ils comptent sur leurs propres moyens, ils n’attendent plus les inaugurations, ils n’écoutent plus les discours prometteurs, ni les discours incendiaires.
L’EMERGENCE DE LA NATION ARABE EST DESORMAIS TRIBUTAIRE DU DEVELOPPEMENT D’UNE VRAIE DEMOCRATIE EGALITAIRE QUI FAVORISE LE DEVELOPPEMENT DE L’OPINION PERSONNELLE DU GOLFE A L’OCEAN.
Au lendemain de la tenue du conseil des pays arabes à Syrte de la Jamahyria, les27 et28 mars 2010, alors que les rapporteurs peaufinaient leurs textes, l’homme de la rue arabe interpellait les Chefs de ce monde : NOUS NE VOULONS PAS D’UNE PALESTINE LIBEREE PAR DES DICTATEURS, NI UNE NATION EDIFIEE PAR DES SPOLIATEURS. !!!!!

De vive voix : Mohammed ESSAHLAOUI

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