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Le début de la fin du régime

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   Le président Egyptien dans son dernier discours prononcé hier le 01 Février vers 23h GMT  a déclaré qu’il ne se porterait pas candidat aux élections présidentielles ,qu’il ne léguerait pas le pouvoir à son fils, qu’il accepterait la révision l’amendement de certaines lois de la constitution et par la même occasion a accusé l’opposition d’instrumentaliser les manifestations des jeunes,Mais l’opposition rejette catégoriquement l’offre  et les accusations du chef de l’état et réaffirme sa position,sa revendication: le départ du président  pour pouvoir entamer des négociations et conclure un compromis avec le vice- président M. Omar Solaymen .Le président furieux de voir ses propositions rejetées, d’entendre les appels de l’opposition l’invitant à partir et passer le pouvoir  a réaffirmé qu’il resterait à son poste jusqu’à l’expiration de son mandat en septembre 2011. Le parti national démocratique  pour défendre ses intérêts est passé aux pratiques d’intimidation et a organisé une contre manifestation de soutien au président laquelle a été  dirigée vers la place de la libération où les opposants au régime  manifestent et observent un set in . 

    Le pouvoir en faisant appel à ses sympathisants ,en leur demandant de se rendre à la place de la libération  et la faire évacuer  par force ce qui a fait des centaines de victimes parmi les opposants a commis une atteinte inadmissible aux libertés,au droit de la libre expression. L’opposition déterminée à continuer sa lutte son combat jusqu’à ce que le président démissionne ou passe le pouvoir au vice président.  rejette toute offre.Certes le chef de l’état a fait  des promesses d’entreprendre des réformes politiques mais l’opposition qui juge les  propositions insuffisantes,y voit une manoeuvre,une tactique pour gagner du temps  refuse l’offre du pouvoir.

Il importe de signaler que le président refusera de quitter le pouvoir car il est convaincu qu’il est est mandaté par le peuple jusqu’à l’expiration de son mandat ,que la constitution actuelle lui garantit le droit de gouverner . Faut-il rappeler qu’il n’est pas aussi facile pour un chef d’état d’ accepter de démissionner ou quitter son poste sous la pression des manifestants car l’absence de l’éducation à la démocratie, croire avoir rendu de grands services, l’amour  excessive du pouvoir  empêchent un président  qui a gouverné le pays pendant trente ans de répondre à la demande des révoltés et de démissionner et partir.Le bras de fer continuera ,les pressions deviendront de plus en plus grandes et seul un  arrangement, un compromis serait une issue à la crise que traverse l’Egypte.

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